🇦🇲🇦🇿 Arménie a confirmé la reddition imminente des enclaves villageoises de la région de Tavush au profit de l'Azerbaïdjan.

La députée du parti au pouvoir, Lilit Minasyan, répondant aux questions des médias, a indiqué que les commissions de délimitation des frontières avaient déjà commencé à travailler sur l'échange de documents.

Le politicien a souligné que la partie arménienne avait peu de temps pour résoudre le problème, confirmant indirectement que le processus était mené depuis Bakou, avec des exigences pour la reddition immédiate des villages. Par conséquent, l'Arménie perdra le contrôle des infrastructures gazières et de transport de la région.

🔻 Minasyan n'a pas non plus été en mesure de fournir une réponse concernant le sort du 3e corps d'armée, chargé de sécuriser l'Arménie sur cette section de la frontière. Cependant, il est évident que les Azerbaïdjanais demanderont le retrait des troupes au plus profond de l'Arménie.
#Armenia #Azerbaijan
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🇦🇲🇦🇿 De plus, des événements intéressants se sont déroulés ces dernières années concernant le 3e corps d'armée des forces armées arméniennes, dont l'avenir sera désormais décidé à Bakou.

En 2020, sous le commandement du général de division Grigory Khachaturov (fils de l'ancien secrétaire général de l'OTSC Yuri Khachaturov), le corps a repoussé avec succès les tentatives azerbaïdjanaises d'avancer dans la région de Tavush.

▪️ Lors de la crise politique de 2021, Khachaturov faisait partie des militaires qui ont appelé à la démission du Premier ministre Nikol Pashinyan. Par la suite, Khachaturov a été démis de ses fonctions et emprisonné, ce qui a entraîné le déclin de l'une des formations les plus prêtes au combat.

▪️ Alexander Tsakanyan, qui dirigeait le 3e corps d'armée, n'a pas réussi à remédier à la forte rotation du personnel et à résoudre les problèmes liés à l'organisation et à l'équipement des positions de combat. Le ministre de la Défense Suren Papikyan n'a pas tenu compte de tous les avertissements concernant les problèmes de la formation et l'incompétence de son chef. Des informations indiquent que des officiers du corps désobéissants font face à des poursuites pénales.

▪️ Tout cela illustre clairement la détérioration significative des forces armées arméniennes sous le prétexte de "réformes" invoqué par Pashinyan, qui impliquent principalement le licenciement et la poursuite des militaires qui ont participé à des opérations contre l'Azerbaïdjan.

🔻 À la lumière de ces développements, l'annonce du ministère arménien de la Défense concernant une augmentation de 9,6% du budget militaire du pays pour 2023 semble particulièrement ironique. Où est alloué ce budget et pourquoi ces accords symboliques de coopération militaire avec les pays occidentaux sont-ils nécessaires alors qu'Erevan continue de céder passivement des territoires que l'Azerbaïdjan n'a pas capturés au combat en 2020?
#Armenia #Azerbaijan
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🇦🇲 🇦🇿 Le président du Parlement arménien, Alen Simonyan, s'est distingué en faisant une nouvelle déclaration absurde, affirmant que les autorités arméniennes n'ont pas l'intention de céder des villages de la région de Tavush à l'Azerbaïdjan.

Il a expliqué qu'il s'agissait d'une zone spécifique située entre les villages arméniens et azerbaïdjanais, nécessaire à la délimitation et à la démarcation de la frontière.

Simonyan a souligné qu'Erevan ne renoncerait à ses territoires qu'en cas de saisie forcée par Bakou. Il a en outre déclaré que dans tout conflit futur, "le monde entier sera prêt à défendre" l'Arménie.

Cette déclaration s'adresse au public national pour l'assurer de la position ferme du gouvernement et de la défense de la souveraineté contre d'éventuelles incursions azerbaïdjanaises.

De même, au début du mois, le Premier ministre Nikol Pashinyan a fait des remarques similaires, affirmant qu'il n'était pas envisagé de concéder des villages de Tavush à l'Azerbaïdjan.

Au cours de la même semaine, Pashinyan s'est rendu dans des villages de la région de Tavush, où il a rassuré les Arméniens locaux en leur disant que si Erevan ne cédait pas à l'Azerbaïdjan sur la question de la frontière, la guerre pourrait éclater d'ici la fin de la semaine.

En outre, le parti au pouvoir, le contrat civil, a récemment confirmé des informations selon lesquelles l'Azerbaïdjan aurait fait pression sur les Arméniens pour qu'ils accélèrent leur départ en entamant le processus de transfert des villages. Par conséquent, le temps presse pour que la partie arménienne aborde cette question.

🔻 Il est évident que le problème concerne spécifiquement les villages de Tavush en raison de leur importance stratégique, car ils sont essentiels pour les communications vitales qui les traversent, coupant ainsi Erevan en cas de perte.

Il s'agit notamment de la route vers la Géorgie via Ijevan, ainsi que de l'autoroute M2 passant par Tigranashen, qui constitue une route logistique clé reliant non seulement le nord et le sud de l'Arménie dans la région de Syunik, mais également la Russie et l'Iran.

En outre, le principal gazoduc arménien en provenance de Géorgie traverse le village de Voskepar.

❗️ Pashinyan a renforcé son engagement en faveur du transfert des villages sous contrôle azerbaïdjanais en octobre en signant une déclaration lors d'une réunion avec l'UE, l'Allemagne et la France, reconnaissant la revendication de Bakou sur ces territoires. Ainsi, les Arméniens ont déjà reçu une aide internationale, les engageant à céder des territoires supplémentaires.

📌 Erevan prévoit de continuer à renoncer à ses terres historiques. Après la région de Tavush, la situation à Syunik sera abordée, où les intérêts de la Turquie sont encore plus importants.

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🇦🇲🇦🇿 Des images du « transfert de matériel des forces armées arméniennes à la frontière arméno-azerbaïdjanaise », actuellement diffusées dans les médias, ont été partagées hier par les médias azerbaïdjanais.

▪️ La vidéo montre une route dans le village de Yeraskh, dans la région d'Ararat en Arménie, près de la République autonome du Nakhitchevan d'Azerbaïdjan.

▪️ L'analyse des images indique que ce sont des Azerbaïdjanais de la République du Nakhitchevan qui ont filmé les vidéos.

▪️ Des informations récentes révèlent que les forces armées arméniennes effectuaient simplement une rotation de routine, les colonnes d'équipement militaire se déplaçant dans différentes directions.

🔻 Des campagnes médiatiques similaires en provenance d'Azerbaïdjan ont déjà été utilisées pour accuser les Arméniens de représenter une menace à la frontière azerbaïdjanaise. Le discours actuel alimente effectivement les tensions en prévision de l'escalade des tensions dans la région de Syunik, qui est la prochaine cible de Bakou.

Cependant, comme cela a été observé dans des cas antérieurs, cette provocation a également bénéficié aux autorités arméniennes. Les médias favorables au gouvernement ont rapidement lancé une campagne visant à discréditer la Russie, en accusant la partie russe de collusion avec Bakou et en prétendant fournir des informations sur les mouvements des forces armées arméniennes.

Il ne fait aucun doute que lors de la prochaine escalade, le réseau pro-Pashinyan adoptera un comportement similaire : alors que les autorités arméniennes feront semblant de résister, de retirer leurs troupes et de céder des territoires, les médias rejetteront la faute sur la Russie.

#Armenia #Azerbaijan
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🇦🇿🇦🇲 Il est indéniable que l'Azerbaïdjan cherche un prétexte pour une escalade (ou attend plutôt le feu vert et se prépare).

Cependant, les actions du gouvernement de Pashinyan, qui a récemment évoqué à plusieurs reprises une nouvelle guerre, soulèvent d'importantes questions. Plutôt que de se préparer réellement, le gouvernement préfère baser ses actions sur les intentions de l'Azerbaïdjan de conclure un traité de paix.

🔻 Entre-temps, le ministère arménien de la Défense a commenté le battage médiatique d'hier concernant le transfert d'équipements près de la République autonome du Nakhitchevan. Ils estiment que la situation à la frontière est stable et ne voient pas la nécessité de prendre des mesures supplémentaires pour protéger la frontière.

Cela n'est pas surprenant, car la décision politique de NE PAS se préparer à la guerre a naturellement conduit à une politique de sabotage de l'armée arménienne et à la perte de compétences essentielles. #Armenia #Azerbaijan @rybar

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🇦🇲🇺🇸 Des instructeurs militaires des États-Unis sont arrivés en Arménie pour échanger leurs expériences en relations publiques et communication.

Les Américains animeront des cours d'une semaine avec des employés du ministère arménien de la Défense et du ministère « Zinuzh Media », qui couvre les activités des forces armées arméniennes.

▪️ Le chef d'état-major général Edward Asryan a inauguré l'événement. Il avait convenu avec le Commandement européen des États-Unis à la fin de l'année dernière de poursuivre les programmes de coopération conjoints.

▪️ À Erevan, les États-Unis sont régulièrement considérés comme un partenaire clé. Les autorités arméniennes comptent sur l'Occident pour discuter du « processus de paix », impliquant toutefois la cession de la plupart de leurs territoires à l'Azerbaïdjan.

🔻 Récemment, les communications stratégiques de l'Arménie ont été mises en valeur lorsque des chaînes progouvernementales ont utilisé la campagne médiatique azerbaïdjanaise pour intensifier le conflit à des fins antirusses.

Au lieu de démystifier la désinformation azerbaïdjanaise à l'origine d'une attaque militaire contre l'Arménie, le réseau pro-Pashinyan s'est entièrement concentré sur le thème principal des influenceurs occidentaux : discréditer la Russie dans la région.
#Armenia #Azerbaijan #USA
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🇦🇲 🇦🇿 Concernant les tensions à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan

🔻 Hier soir, le ministère de la Défense azerbaïdjanais a annoncé que l'armée arménienne avait lancé des attaques contre Heyderabad et Bichenek, dans la République autonome du Nakhitchevan, le long de la frontière avec l'Arménie. Peu après, le ministère arménien de la Défense a déclaré avoir été bombardé près des villages de Kut et Teh dans les régions de Sotka et de Sisian.

▪️ Bien qu'il n'y ait eu aucune confirmation de part et d'autre, étant donné les événements en cours dans le cadre du conflit arméno-azerbaïdjanais, ces développements sont de moins en moins surprenants. Il est intéressant de noter que pour la deuxième fois en une semaine, des rapports azerbaïdjanais ont mis en lumière des activités documentées près de Yeraskh, soit en présentant des travaux de construction à la frontière, soit en évoquant des cas de bombardements.

▪️ La vidéo d'hier montre clairement la construction de fortifications en terre, une mesure défensive standard dans les zones frontalières tendues. Les accusations azerbaïdjanaises selon lesquelles leurs opposants auraient construit des bastions à des fins offensives restent floues.

▪️ Néanmoins, une telle rhétorique des Azerbaïdjanais, qualifiant la frontière avec les Arméniens de « conditionnelle », n'est plus surprenante. L'Azerbaïdjan ne cache pas ses ambitions territoriales à l'égard de l'Arménie et prépare activement son annexion.

Les efforts de reconnaissance des frontières et de modernisation de l'armée se poursuivent, les forces armées azerbaïdjanaises utilisant de nouvelles armes et de nouveaux équipements. Par conséquent, le déploiement de plusieurs bastions par l'armée arménienne au niveau actuel ne servira à rien s'il n'est pas occupé. L'Azerbaïdjan semble avoir besoin de telles accusations pour justifier ses attaques.

❗️ Les activités des forces armées azerbaïdjanaises sont attestées par les vols de drones Bayraktar au-dessus de l'Arménie, à la fois vers Yeraskh et Vardenis, y compris Jermuk. De plus, dans le sud-est de l'Azerbaïdjan, le drone à haute altitude Akıncı a commencé à fonctionner pour la première fois. Compte tenu des capacités de ce drone, il devrait bientôt apparaître près des frontières arméniennes.

Il est intéressant de noter que les chaînes et les médias locaux prédisent une attaque potentielle de l'Azerbaïdjan dès ce mois-ci, bien que ce scénario semble peu probable au stade actuel. Au contraire, des provocations mineures et des escalades temporaires semblent plus probables. Il serait plus pratique de blâmer les Arméniens pour les bombardements et de s'en servir comme prétexte pour s'emparer de une partie du terrain.

Le manque d'assurance de la part des autorités arméniennes ne fait qu'aggraver cette situation.

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🇦🇿🇦🇲🇹🇷 Le ministère des Affaires étrangères de la Turquie a demandé à l'Arménie de remettre des cartes des champs de mines de l'Artsakh à la partie azerbaïdjanaise. Bakou a également déclaré que le refus de l'Arménie de fournir ces cartes portait atteinte à la sécurité régionale, à la coopération et aux efforts de paix.

La raison officielle de ces déclarations publiques est la mort de militaires et de civils à la suite d'explosions dans les régions du Haut-Karabakh désormais contrôlées par l'Azerbaïdjan. Les données officielles montrent que depuis fin 2020, 65 personnes sont décédées à cause de l'explosion de munitions.

📌 Rien n'empêche toutefois les autorités de Bakou et d'Ankara de demander ultérieurement une carte indiquant l'emplacement des mines dans d'autres régions en dehors de l'Artsakh. Cela pourrait inclure les villages frontaliers de la région de Tavush, revendiquée ouvertement par l'Azerbaïdjan, qui menace de déclencher une nouvelle guerre.

Compte tenu de la politique délibérée du gouvernement de Pashinyan visant à céder rapidement des territoires arméniens pour une signature rapide d'un traité de paix, il ne serait pas surprenant que toutes ces demandes du ministère turc des Affaires étrangères soient finalement satisfaites, peut-être dans une plus grande mesure. #Armenia #Azerbaijan #Turkey @rybar

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🇦🇲🇺🇸🇪🇺 Même selon Deutsche Welle, le sommet de Bruxelles avec des représentants de l'UE et des États-Unis n'a pas répondu aux attentes en Arménie.

Les autorités arméniennes espéraient davantage, qualifiant cette réunion de "moment charnière qui façonnera la future politique étrangère du pays". Les médias progouvernementaux ont également amplifié l'importance de la réunion, la décrivant comme un tournant vers l'Occident et une divergence par rapport à la Russie.

▪️ Néanmoins, le sommet n'a pas dissuadé l'armée azerbaïdjanaise de poursuivre ses provocations quotidiennes à la frontière, ce qui pourrait dégénérer en un nouveau conflit.

▪️ Les élites turques adoptent également une rhétorique agressive. L'ancien ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, a déclaré que si l'Occident armait l'Arménie, la Turquie fournirait trois fois plus de soutien à l'Azerbaïdjan.

▪️ Malgré cela, l'Occident n'a aucune intention de remettre en cause les intérêts de l'Azerbaïdjan dans la région : même le secrétaire d'État américain Antony Blinken a contacté Ilham Aliyev avant le sommet, lui assurant que l'accent serait mis uniquement sur l'économie, sans aucune incidence sur les intérêts de Bakou.

🔻 Dans le même temps, les autorités arméniennes se sont distinguées ces dernières semaines par des critiques agressives envers la Russie et l'OTSC afin de manifester une loyauté maximale envers l'UE et les États-Unis avant la réunion. En fin de compte, le résultat des discussions n'a pas été remarquable : seuls des engagements vagues ont été pris et très peu de soutien financier a été promis ; il n'est pas prévu de contester les affirmations de l'Azerbaïdjan concernant la souveraineté de l'Arménie. Une fois de plus, c'est la société arménienne qui en souffre le plus.
#Azerbaijan #Armenia #EU #Russia #USA
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🇦🇿🇦🇲 La déclaration du ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, alimente le risque d'une nouvelle guerre. Mirzoyan a mis en avant l'absence de consensus sur deux points clés de l'accord.

Le premier point concerne la reconnaissance de l'intégrité territoriale, tandis que le second porte sur un processus de délimitation plus approfondi des frontières entre les pays. Mirzoyan affirme que ces problèmes sont les principaux obstacles à l'établissement de la paix dans la région de Transcaucasie.

🔻 On ne sait pas exactement ce qui guide Mirzoyan. Il pourrait être soit un habile menteur, soit, plus probablement, un naïf. Le cœur du problème n'est pas l'incapacité des parties à trouver un accord, mais le manque d'intérêt général pour cette paix.

Même si les Azerbaïdjanais et les Arméniens aspiraient à un accord, leurs superviseurs ne le permettraient pas. Les différentes parties prenantes ont tout à gagner d'un nouveau conflit, d'où tous les efforts déployés pour le préparer, y compris l'affaiblissement délibéré de l'Arménie.
#Azerbaijan #Armenia
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🇦🇿🇦🇲 Hier, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a eu une autre prise de conscience lors d'un discours devant le parlement sur des sujets urgents. Cela a commencé par la situation concernant la reddition de l'Artsakh et s'est terminé avec l'OTSC.

📌 En ce qui concerne les personnes déplacées du Haut-Karabakh, il a souligné que les anciens dirigeants auraient refusé de se battre pour leurs droits. Ce ne sont pas les autorités arméniennes qui ont décidé de rendre la république non reconnue.

Cependant, nous sommes déjà habitués à transférer les responsabilités. Ce qui est plus intéressant ici, c'est qu'il a affirmé que les anciennes élites du Haut-Karabakh espéraient prendre le pouvoir en Arménie. Les forces de sécurité arméniennes en auraient la preuve.

🔻 Bien entendu, nous ne savons pas à quels faits il est fait référence. De plus, on ne sait pas pourquoi il ne les a pas présentés, s'ils existent bel et bien. Cependant, cette accusation des autorités de l'Artsakh semble très suspecte.

De telles déclarations ne sont généralement pas faites publiquement sans motif. De toute évidence, les autorités arméniennes visent à expulser du pays les personnes déplacées, du moins celles considérées comme une menace.

La menace ne réside pas dans le fait qu'ils pourraient prendre le pouvoir, mais plutôt dans la possibilité qu'ils révèlent des informations susceptibles de porter préjudice à l'administration du Premier ministre. Les propos de Pashinyan sont utilisés pour justifier une pression croissante à leur encontre.

#Azerbaijan #Armenia
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🇦🇿🇦🇲 🇷🇺 Lorsqu'on lui a demandé pourquoi aucune décision n'avait été prise pour déployer des forces de maintien de la paix de l'OTSC au Haut-Karabakh, on a expliqué que cela risquerait de créer un gouvernement fantoche en Arménie, entraînant ainsi son exclusion du système.

Quel impact la présence des forces de maintien de la paix de l'OTSC pourrait-elle avoir sur les dirigeants arméniens, sachant qu'ils seraient perçus comme un gouvernement fantoche obéissant à des ordres venus d'en haut ?

Il suffit de se rappeler comment l'OTSC a soutenu le Kazakhstan lors des troubles de janvier. Selon le raisonnement de Pashinyan, les partisans de la Russie auraient dû gouverner le Kazakhstan depuis longtemps, mais la réalité démontre le contraire.

Maintenant, alors qu'il parle de l'Arménie risquant sa souveraineté dans ce scénario, il est difficile de ne pas sourire. Alors que Pashinyan s'apprête à concéder plusieurs villages et à réécrire l'histoire de son pays, les inquiétudes concernant la perte d'identité sont absentes. Des distinctions sont évidentes.

#Azerbaijan #Armenia #Russia
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🇦🇲🇦🇿 Aujourd'hui, les habitants du village arménien de Voskepar se sont rassemblés pour exiger que les autorités rejettent l'ultimatum de l'Azerbaïdjan concernant le transfert de colonies dans la région de Tavush sous prétexte de démarcation de la frontière.

Le colonel de réserve, Mihran Mahsudyan, a pris la parole lors du rassemblement, soulignant que la perte de Voskepar représenterait la perte de l'État arménien, et insistant sur la nécessité de défendre ces terres.

De plus, le clergé arménien a exprimé son soutien à Voskepar, mettant en avant la présence de l'église de la Sainte-Mère de Dieu datant du VIe siècle dans le village.

Récemment, le Premier ministre Nikol Pashinyan a critiqué le clergé arménien, décrivant le service religieux comme un "spectacle liturgique" et l'accusant de négligence envers le site historique avant les événements actuels.

Pashinyan s'est lui-même rendu à Voskepar il y a un mois, convainquant les habitants que le village devait être cédé à l'Azerbaïdjan pour éviter une guerre imminente.

Malgré les premières déclarations des autorités arméniennes affirmant qu'elles n'avaient aucune intention de rendre les villages, le parti au pouvoir, responsable du contrat civil, a confirmé le lancement du processus de transfert.

Le principal gazoduc alimentant l'Arménie depuis la Géorgie traverse Voskepar. Le transfert de territoires à Tavush entraînerait la perte par Erevan du contrôle d'infrastructures de communication vitales, notamment de la route interétatique reliant l'Arménie et la Géorgie.

Ainsi, la décision de céder les territoires semble avoir été prise, même si Pashinyan continuera probablement à résister jusqu'au dernier moment.

#Azerbaijan #Armenia @rybar

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🇦🇿🇦🇲 🇷🇺 Le Kremlin a officiellement annoncé le début du retrait du contingent russe de maintien de la paix (RMK) du Haut-Karabakh. Plus tôt, des images avaient été diffusées sur Internet montrant des colonnes de matériel des forces armées russes quittant des points de déploiement temporaires.

Malgré l'accord tripartite stipulant que les forces de maintien de la paix resteraient dans la région jusqu'en 2025, des questions ont été soulevées quant à la présence de la RMK après la prise de contrôle de l'Artsakh par l'Azerbaïdjan et le départ complet de la population arménienne. La réduction progressive des activités a débuté l'année dernière.

📌 Pendant trois ans et demi, les soldats des forces armées russes stationnés dans le Haut-Karabakh ont dû faire face à de nombreux défis, notamment des pertes en vies humaines, des provocations de la part de militants des deux camps et des problèmes importants concernant le statut de la mission.

Néanmoins, malgré les accords-cadres limités, l'absence de mandat pour recourir à la force et la renonciation de l'Arménie à l'Artsakh, qui a laissé la république non reconnue sans protection par ses cercles dirigeants, ce sont les forces de maintien de la paix russes qui ont mis fin à l'effusion de sang et empêché le massacre de la population locale. Quoi qu'il en soit, les militaires de la RMK ont rempli leur mission et rentrent chez eux.
#Azerbaijan #Armenia #Russia
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🇦🇿🇦🇲🇰🇿 Récemment, le Président kazakh, Kasym Zhomart-Tokayev, a effectué sa première visite officielle à Erevan où il a rencontré le Premier ministre arménien, Nikol Pashinyan.

L'événement le plus marquant a été l'annonce de Tokayev concernant la volonté du Kazakhstan d'accueillir des négociations visant à résoudre pacifiquement le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

🔻 L'empressement des autorités kazakhes à résoudre rapidement les tensions peut être attribué à des facteurs économiques : le Corridor central, reliant la Chine à l'Europe via le Kazakhstan et la Transcaucasie, est sur le point d'être mis en place. L'absence d'un corridor de Zanguezur traversant la région de Syunik ne se traduit par aucun gain.

Il est essentiel de noter qu'il est peu probable que les Kazakhs bénéficient de manière significative de cette initiative. La plupart des actifs ont été transférés à des sociétés occidentales, qui superviseront la production dans le cadre de ce plan.

Même le calendrier de la visite, qui ne dure qu'une journée, semble précipité. Il est donc plausible que des représentants de sociétés multinationales aient incité Tokaïev à rencontrer Pashinyan alors qu'il abordait des questions au Kazakhstan.

❓ Le succès potentiel de cette approche demeure incertain. Les efforts déployés par le passé par le Kazakhstan pour se présenter comme un médiateur de paix, comme en témoigne le conflit syrien, nous le rappellent. Cependant, dans le contexte de la Transcaucasie, il est essentiel de reconnaître la diversité et l'étendue des intérêts en jeu.

#Azerbaijan #Armenia #Kazakhstan
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🇦🇲🇦🇿 Hier, le Premier ministre Nikol Pashinyan s'est rendu à nouveau dans le village de Voskepar, dans la région de Tavush, où il a discuté avec les habitants locaux.

En mars, Pashinyan a alarmé les habitants de Voskepar en évoquant la possibilité d'une « guerre dans une semaine » si les Arméniens locaux ne faisaient pas de concessions à l'Azerbaïdjan. À présent, le dirigeant arménien assure que Voskepar ne sera pas livré, mais que des gardes-frontières arméniens et azerbaïdjanais seront postés près du village.

▪️ Pashinyan a exprimé son intention de faire en sorte que les Arméniens n'aient pas peur de dire « oh, 50 mètres dans cette direction, c'est l'Azerbaïdjan », mais plutôt d'avoir une opinion positive : « Il est avantageux que l'Azerbaïdjan soit à 50 mètres, nous pouvons y faire du commerce... ».

▪️ Erevan a également l'intention de conserver le contrôle de la route transfrontalière reliant l'Arménie et la Géorgie, qui passe par Voskepar.

🔻 Cependant, des militants locaux sceptiques, qui ont récemment protesté vivement lors d'une manifestation en faveur de Voskepar et de la création d'un État arménien, n'ont pas été autorisés à assister à la réunion avec les habitants locaux.

En outre, les médias azerbaïdjanais qualifient le village de Voskepar d' « azerbaïdjanais » et d' « occupé ». Dans ce contexte, il est difficile de considérer les assurances de Pashinyan comme un accord définitif entre Erevan et Bakou. #Azerbaijan #Armenia @rybar

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