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Étude cas-témoin à test négatif en Californie

😷 Porter un masque dans les lieux intérieurs réduit le risque d'être positif au COVID-19 vs à ne pas porter de masquer

La réduction était plus marquée pour les masques FFP2 (-83% du risque d'être testé positif) et -66% pour les masques chirurgicaux

Pas de réduction significative pour les masques en tissu. La réduction du rapport de chance d'être positif au covid-19 était plus importante pour ceux qui portaient plus fréquemment le masque
Limites : non prise en compte des comportements préventifs comme la distance physique. Le statut vaccinal a été pris en compte dans les analyses : on a moins de cas chez les vaccinés

La généralisation de ces résultats est limitée aux personnes qui cherchent à se faire tester et qui étaient disposées à faire un entretien téléphonique

La généralisation de ces résultats est limitée aux personnes qui cherchent à se faire tester et qui étaient disposées à faire un entretien téléphonique
L'utilisation du masque était auto-déclarée (biais de désirabilité sociale ?). Dans les analyses en sous-groupe : faible effectif

Étude réalisée avant Omicron

Force : étude en conditions réelles et pas en labo pour tester l'efficacité des masques. Analyses qui prennent en compte l'âge, le sexe, le statut vaccinal, la densité de population, la région, l'ethnicité et le revenu moyen

Les conclusions de ce rapport renforcent qu'en plus d'être à jour avec les vaccinations COVID-19 recommandées, le port constant de masques faciaux ou de respirateurs dans les lieux publics intérieurs protège contre l'acquisition de l'infection par le SRAS-CoV-2

Source : https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/71/wr/mm7106e1.htm
Une partite carte pour juger des situations à risque. Source : https://www.bmj.com/content/370/bmj.m3223
Le risque de maladie cardiaque 💔 monte en flèche après COVID – même pour les cas bénins !

Chez les participants infectés (vs non infectés) :
Le risque d'insuffisance cardiaque a augmenté de +72%, soit environ 12 personnes de plus pour 1 000 participants
Ils ont comparé 150 000 anciens combattants qui ont survécu pendant au moins 30 jours après avoir contracté le COVID-19 avec deux groupes de personnes non infectées

Les personnes qui s'étaient remises du COVID-19 ont montré une forte augmentation de 20 problèmes cardiovasculaires au cours de l'année suivant l'infection. Par exemple, ils étaient +52% plus susceptibles d'avoir un AVC que les gens non infectés
Cette élévation de risque cardiaque et d'AVC concernait également ceux qui avaient moins de 65 ans ou qui n'avaient pas de comorbidités comme l'obésité ou le diabète
que certaines d'entre elles aient en fait eu des infections bénignes
Les limites de l'étude :
▪️ les résultats portent sur une population d'"hommes blancs" (pb de généralisation)
▪️ les personnes du groupe témoin n'ont pas été testées pour le COVID-19, il est donc possible que certaines d'entre elles aient en fait eu des infections bénignes

Source :
https://www.nature.com/articles/s41591-022-01689-3
Nouvelle publication dans le BMJ analysant l'efficacité au cours du temps des vaccins à ARNm en Italie sur 33 millions de participants (cohorte rétrospective). A 6-7 mois après la 2nd dose, on n'est plus protégé contre l'infection à Delta, on est à 33% d'efficacité. Par contre la protection contre les formes sévères reste à 80%
D'où la recommandation du booster
https://www.bmj.com/content/376/bmj-2021-069052
Nouvel essai clinique en Malaisie, toujours le même résultat : l'ivermectine en traitement précoce ne prévient pas la progression vers une forme sévère de COVID-19

IVM : 21,6% de covid sévères
Contrôle : 17,3% de covid sévères
https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/2789362
Essai randomisé contrôlé montrant l'efficacité du nirmatrelvir + ritonavir (paxlovid) pour prévenir les formes graves chez les personnes non-hospitalisées qui ont reçu ce traitement dans les 3j après leurs symptômes
Le graphique représente le nombre de cas cumulé d'hospitalisations/décès dans le groupe placébo en bleu ou d'intervention en rouge
Le nirmatrelvir inhibe l'action de la protéase 3C-like et bloque la réplication du virus SARS-CoV-2. Le ritonavir est utilisé pour augmenter les concentrations plasmatiques du nirmatrelvir, dont la demi-vie est courte
Source : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2118542
Petit point sur Omicron : un facteur majeur de la compétitivité d’Omicron est son important échappement à la réponse immunitaire. Les estimations d’efficacité vaccinale (EV), si elles varient selon le type de vaccin administré, le nombre de doses et le délai depuis la dernière dose, sont toutes en faveur d’une protection limitée contre l’infection. Cependant, les estimations de l’EV contre les formes graves restent très élevées avec Omicron
Source : graphique représentant l'efficacité vaccinale en % pour l'infection, admission en soins intensifs, l'hospitalisation, la mortalité pour 2 ou doses contre Omicron https://www.cdc.gov/vaccines/acip/meetings/downloads/slides-2022-04-20/02-COVID-Link-Gelles-508.pdf
La présentation clinique des infections par Omicron diffère de celle des variants circulant précédemment : l’anosmie (perte d’odorat) et l’agueusie (perte de goût) sont moins fréquentes et les formes sévères sont plus rares. En AVril 2022, des sous-lignés d'Omicron ont été identifiées : BA.1
(clade 21K), BA.2 (clade 21L), BA.3 (pas de clade spécifique, inclus dans 21M), BA.4 et BA.5 (clade 21L)
En France, le variant BA.2 est dominant. Le sous-lignage BA.2 est aujourd’hui majoritaire avec 91% des séquences Omicron déposées sur GISAID entre le 20/03 et le 19/04/2022, contre 65% entre le 20/02 et le 19/03/2022. Des réinfections par BA.2 après une infection par BA.1 ont été détectées mais elles restent rares
BA.4 et BA.5 sont similaires à BA.2 mais leur protéine Spike possède en plus les mutations L452R, F486V et R493Q. En ce moment, BA.4 et BA.5 sont en train de devenir dominants en Afrique du Sud (ça ne veut pas forcément dire qu'il se passera la même chose en Europe mais ça intrigue)
Aujourd'hui, ils ne sont pas associés à une situation
épidémiologique ou clinique préoccupante en Afrique du Sud. Un préprint suggéra que l'infection "naturelle" par Omicron BA.1 ne protège probablement pas d'une autre infection symptomatique par BA.4 ou BA.5 surtout chez les non-vaccinés

Activité de neutralisation d'Omicron plus élevée chez les infectés+vaccinés 🟢 que chez les infectés+non-vaccinés 🟣
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Nouvel essai préliminaire

Le booster de Moderna mRNA-1273.214 induit une réponse supérieure en terme de titres d'anticorps neutralisants contre Omicron par rapport au vaccin classique ARNm-1273, 1 mois après chez des personnes qui n'avaient pas eu le covid avant