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đŸ•”ïžâ€â™‚ïž senior intelligence analyst,
former intelligence officer within French State agencies

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DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE À UNE COLONIE PÉNITENTIAIRE EN RUSSIE
les forces atlantistes en Ukraine furent l’accident de parcours du lĂ©gionnaire russe Maxim Dmitrenko

Être un guerrier, c’est vivre Ă©ternellement !

a Ă©crit sur les rĂ©seaux sociaux Maxim #Dmitrenko, bientĂŽt 24 ans. Il est originaire de Volgograd, appelĂ©e Stalingrad jusqu’en 1961, oĂč les forces fascistes europĂ©ennes perdirent irrĂ©mĂ©diablement la 2e guerre mondiale, lorsque la 6. Armee du Feldmarschall Friedrich Paulus y fut annĂ©antie par l’ArmĂ©e rouge le 2 fĂ©vrier 1943.

Le jeune russe gagna la #France đŸ‡«đŸ‡· en 2019 et sous le nom de #Dmitriev, s’engagea dans la LĂ©gion Ă©trangĂšre 💣 Il fut affectĂ© Ă  la 13e DBLE (demi-brigade de la LĂ©gion Ă©trangĂšre), en garnison Ă  la Cavalerie, sur le plateau du Larzac.

Le 11 mai 2024, Alexandra Kolpachchikova lui consacre un article dans l’Heure de Moscou. En voici de larges extraits

Maxim Dmitrenko (*), 23 ans, originaire de Volgograd, soldat de la LĂ©gion Ă©trangĂšre française avec le grade de lĂ©gionnaire de 1re classe, opĂ©rateur de drones de combat, a Ă©tĂ© reconnu coupable en janvier 2023 de participation aux formations armĂ©es d’Ukraine đŸ‡ș🇾 💀 đŸ‡ș🇩 Alors qu’il purgeait une peine de prison, le mercenaire a rĂ©pondu aux questions des services spĂ©ciaux russes. Il a notamment dĂ©clarĂ© que mĂȘme si la France n’avait pas officiellement annoncĂ© sa participation aux hostilitĂ©s contre la FĂ©dĂ©ration de Russie, « elle participe en mĂȘme temps au conflit armĂ© ».

(*) inclus dans la liste des terroristes et extrémistes

Ainsi, il a expliquĂ© qu’il est toujours soldat de la LĂ©gion, « parce qu’il n’a pas Ă©tĂ© dĂ©mobilisĂ© ». Il quitta Volgograd et rejoignit la LĂ©gion Ă©trangĂšre française trois ans avant l’OpĂ©ration militaire spĂ©ciale. A Paris, il a participĂ© « Ă  des opĂ©rations antiterroristes » – patrouillant principalement dans les rues de la ville dans le but « d’identifier les terroristes »
[opĂ©ration Sentinelle] ; il n’a pas participĂ© aux hostilitĂ©s en Afrique

Dmitrenko se considĂšre toujours lĂ©gionnaire, voici pourquoi, dans la partie la plus intĂ©ressante de l’article

Lorsque l’opĂ©ration spĂ©ciale a commencĂ©, « plusieurs groupes » de ses collĂšgues ont « volontairement », c’est-Ă -dire de maniĂšre organisĂ©e, au su des commandants, quittĂ© l’unitĂ© militaire et se sont rendus en Ukraine. « Je quittai l’unitĂ© militaire avec mes camarades. Le commandement de l’unitĂ© [13e DBLE] savait que nous partions en Ukraine pour rejoindre les rangs des Forces armĂ©es ukrainiennes », a dĂ©clarĂ© le condamnĂ©. Dans le mĂȘme temps, le commandement savait oĂč et dans quel but ils allaient, “n’a pas fait d’obstacle”, et n’a pas non plus radiĂ© les dĂ©serteurs – ils sont toujours membres de la LĂ©gion française. ArrivĂ© en Ukraine, il signa un contrat de « mercenaire volontaire » et combattit « contre les forces armĂ©es de la FĂ©dĂ©ration de Russie » « au sein de la lĂ©gion internationale »

À bien l'Ă©couter, Dmitrenko serait en dĂ©tachement ou disponibilitĂ©

La disponibilité vous permet de cesser temporairement de travailler pour faire face à certaines situations tout en restant fonctionnaire

nous rappelle le site officiel de l’administration française. Suite et fin de l’article

Pour son « travail », il reçut une rĂ©compense financiĂšre. Ses « compagnons d’armes » Ă©taient tous des Slaves, originaires des pays « d’Europe de l’Est » : « C’étaient principalement des spĂ©cialistes du gĂ©nie militaire et des opĂ©rateurs de drones qui effectuaient des reconnaissances et des rĂ©glages. »

Selon lui, l’attitude des forces armĂ©es ukrainiennes Ă  l’égard des mercenaires volontaires est neutre. Les mercenaires sont diffĂ©rents, dont de nombreux instructeurs qui parlent Anglais, mais il ne sait pas de quels pays ils viennent. Les instructeurs ne « participent pas directement » aux hostilitĂ©s, mais « fournissent des services de conseil ».