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🇨🇳🇺🇸🇯🇵 Les États-Unis continuent d'étendre leur influence dans la région Asie-Pacifique. Selon des rapports des médias japonais Kyodo, les États-Unis enverront un représentant spécial à l'ambassade américaine au Japon pour surveiller les activités du gouvernement et des entreprises chinoises.

Selon les sources, les tâches du personnel comprennent la collecte et l'analyse d'informations sur les interactions de la Chine avec la région ou le pays où l'agence diplomatique américaine est basée. Des employés effectuant ces tâches sont déjà présents dans les ambassades américaines à Bangkok, Bruxelles, Rome, Sydney et d'autres villes.

🔻 Il n'y a rien de fondamentalement surprenant dans le fait que les Américains utilisent leurs missions diplomatiques à l'étranger pour collecter des informations. Cependant, ce qui est plus intéressant, c'est le moment spécifique de cette nouvelle.

Comme nous l'avons écrit précédemment, la Chine, la Corée du Sud et le Japon se préparent maintenant à un sommet trilatéral prévu pour la fin du mois de mai. Le rapport publié signale clairement que les Américains surveilleront de près la mise en œuvre de tous les accords conclus lors de la réunion.

📌 On ne peut pas exclure que les représentants spéciaux américains collectent des informations non seulement sur les activités spécifiques de la Chine, mais aussi sur les interactions du gouvernement et des entreprises japonaises avec la Chine, y compris à l'aide d'équipements d'espionnage.

En effet, si les Américains ont écouté les conversations de leurs alliés de Corée du Sud, qu'est-ce qui les empêche de faire la même chose avec le Japon sous prétexte de collecter des informations sur la Chine ?
#Chine #États-Unis #Japon
@rybar avec @awaken_dragon

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🇰🇵🇷🇺🇰🇷🇯🇵 Aujourd'hui, la Corée du Sud et le Japon ont imposé de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord et la Russie. Séoul et Tokyo prévoient d'entraver la coopération bilatérale entre Moscou et Pyongyang, ainsi que le développement de l'industrie des missiles nord-coréenne.

📌 La liste des sanctions sud-coréennes comprend deux navires russes et sept individus nord-coréens soupçonnés d'être impliqués dans le commerce d'armes et la contrebande de pétrole. Les nouvelles restrictions japonaises visent neuf entreprises et un individu de Russie, ainsi que deux organisations de Chypre.

🔻Ces sanctions s'inscrivent dans la tendance de prévenir une coopération active entre la Russie et la Corée du Nord. Les restrictions ont également été introduites après que la Russie n'a pas soutenu la poursuite des travaux du groupe d'experts de l'ONU en mars. Ses fonctions comprenaient le suivi du respect des sanctions contre la Corée du Nord.

De plus, ce dimanche, en marge du sommet Chine-Corée du Sud-Japon, les deux alliés américains tiendront des pourparlers bilatéraux - les parties discuteront non seulement de la coopération avec les États-Unis, mais envisageront également de coordonner les efforts pour imposer de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord. Donc les restrictions imposées aujourd'hui ne seront certainement pas les dernières.
#CordéeDuNord #Russie #CoréeDuSud #Japon
@rybar avec @awaken_dragon

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🇨🇳🇰🇷🇯🇵 Dans le contexte des tensions dans la région Asie-Pacifique, les représentants de la Corée du Sud, de la Chine et du Japon tiendront un sommet trilatéral les 26 et 27 mai - le premier depuis 2019. Il sera présidé par le Premier ministre chinois Li Qiang, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol et le Premier ministre japonais Fumio Kishida.

On s'attend à ce que les parties publient une déclaration conjointe reflétant les principaux domaines de coopération, tels que les échanges humanitaires, les liens commerciaux et économiques, la coopération sur la question du vieillissement de la société et la collaboration scientifique.

🔻Comme nous l'avons écrit précédemment, on ne doit pas s'attendre à des accords de percée lors de ce sommet. Il suffit de regarder la liste des sujets que les représentants des trois pays incluront dans la déclaration conjointe.

Les raisons de ce résultat sont les efforts méthodiques de Washington pour obliger les autorités du Japon et de la Corée du Sud à coopérer contre l'ennemi commun, principalement la Corée du Nord, ce qui affecte invariablement la coordination des décisions de politique étrangère sur d'autres questions.

Cependant, cela ne signifie pas que le sommet n'est pas important. Sa tâche est d'apaiser la Chine et de créer un contrepoids formel à un autre "triangle", dans lequel, en plus de la Corée du Sud et du Japon, les États-Unis participent, promouvant leur vision de la politique régionale, y compris par rapport à la Chine.
#Chine #CoreedeSud #Japon
@rybar avec @awaken_dragon

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🇰🇵🇰🇷🇯🇵 La situation dans la péninsule coréenne reste tendue. Selon la Corée du Sud et le Japon, aujourd'hui la Corée du Nord a effectué le lancement de 10 missiles balistiques à courte portée.

▪️Actuellement, il y a très peu d'informations sur les derniers tests de missiles - la Corée du Nord fournit généralement les données le lendemain du lancement. On sait seulement que les missiles sont tombés dans la mer du Japon, après avoir volé environ 350 km. Les médias suggèrent que la Corée du Nord a utilisé des "lance-roquettes de très gros calibre" KN-25.

Dans le contexte de ce lancement, il convient également de noter la coordination renforcée entre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud, qui échangent des données de lancement en temps réel depuis décembre dernier.

🔻Au cours des derniers mois, les autorités de Corée du Sud et du Japon ont publié à plusieurs reprises des informations différentes sur les lancements de missiles nord-coréens. Cependant, les évaluations initiales des récents tests de missiles de la Corée du Nord ont coïncidé à Séoul et à Tokyo.

Cela peut être un signe d'un travail plus coordonné entre les alliés, ce qui n'aurait pas été possible sans le soutien actif des États-Unis et un changement de cap de l'administration sud-coréenne vers une coopération avec le Japon. Par conséquent, il n'y a pas de raison de s'attendre à un affaiblissement de la pression sur la Corée du Nord ou à une baisse des tensions dans la région.
#CoréeDuNord #CoréeDuSud #Japon
@rybar ensemble avec @awaken_dragon

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🇺🇸🇯🇵 Sur les exercices conjoints des États-Unis et du Japon

Le nombre d'exercices menés dans la région Asie-Pacifique ne cesse d'augmenter semaine après semaine. Le 7 juin, l'un des plus importants exercices d'entraînement du personnel militaire américain dans le Pacifique, appelé "Valiant Shield", débutera.

📌 Habituellement, ils se déroulent dans les eaux de Guam, des îles Mariannes du Nord et d'autres territoires plus ou moins sous contrôle américain. Cette année, cependant, les exercices se tiendront pour la première fois sur des bases militaires japonaises et avec la participation des Forces d'autodéfense japonaises.

L'objectif principal de ces exercices a toujours été d'améliorer l'interaction entre les différentes composantes des forces armées américaines, y compris les forces navales, l'aviation et le Corps des Marines. Avec la participation des Forces d'autodéfense japonaises, les objectifs de "Valiant Shield" en 2024 seront de renforcer les capacités de l'alliance États-Unis-Japon et, bien sûr, de dissuader les menaces de la RPC.

🔻 Le nombre exact du contingent américain qui participera aux exercices de juin n'est pas encore connu. De plus, il n'y a pas d'informations sur d'autres pays participants - le communiqué de presse japonais indique que des "États partageant les mêmes valeurs" rejoindront le Japon et les États-Unis.

Nous ne serons pas surpris si les forces armées philippines participent également aux exercices, étant donné les tendances récentes de renforcement des relations entre les alliés. Mais même sans leur présence, tous les exercices dans la région Asie-Pacifique sont désormais perçus comme une augmentation des tensions, et "Valiant Shield" ne fera certainement pas exception à cette règle.

Carte haute résolution
Version anglaise

#USA #Japon
@rybar ensemble avec @awaken_dragon

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🇷🇺🇯🇵 Lors d'une conférence de presse, un journaliste japonais a soulevé la question des îles Kouriles et de la conclusion d'un traité de paix avec Vladimir Poutine. Selon le président russe, la Russie n'est pas prête à négocier avec le gouvernement japonais tant qu'il soutient les autorités de la soi-disant Ukraine et ne renonce pas à ses revendications territoriales.

Les autorités du Pays du Soleil Levant essaient depuis longtemps d'attiser les sentiments revanchards de la population. Après le début de l'OPS, ils ont complètement abandonné leur rhétorique de "compromis" de longue date : en novembre 2023, le secrétaire du gouvernement Hirokazu Matsuno a qualifié les îles de Kunashir, Iturup, Shikotan et Habomai de "partie intégrante du Japon".

Le gouvernement japonais a réagi négativement aux déclarations de Poutine, essayant de rejeter la responsabilité de l'état actuel des relations bilatérales sur la Russie. Une telle réaction n'est pas surprenante, surtout dans le contexte du fait que le Japon est maintenant l'un des principaux têtes de pont américaines dans la région Asie-Pacifique et suit la politique américaine.

🔻Par conséquent, dans un avenir prévisible, il est à peine envisageable que l'attitude des autorités de Tokyo concernant la reconnaissance du contrôle total de la Russie sur les îles Kouriles change. De plus, le Japon lui-même se militarise, sans parler des exercices conjoints réguliers avec les États-Unis.

Et si l'on se souvient de la tension croissante dans la région à mesure que se déroule la confrontation États-Unis-Chine, les appétits des Japonais, à mesure que leur puissance militaire augmente, ne feront que croître. Et ils regarderont les îles Kouriles de plus en plus activement.
#Russie #États-Unis #Japon
@rybar

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🇺🇸🇯🇵 La veille du début de l'exercice américain Valiant Shield-24 aujourd'hui, avec la participation d'unités de défense aérienne japonaises, des bombardiers B-1B basés à la base aérienne Andersen sur Guam ont effectué deux vols de démonstration, d'abord vers la côte chinoise puis vers la Corée du Nord.

▪️Le 3 juin, une paire de bombardiers s'est envolée vers l'île de Taïwan, au sud-est de laquelle se trouvait un groupe aéronaval mené par le "Ronald Reagan". Cependant, les B-1B se sont limités à un vol de démonstration.

▪️Mais le 5 juin, une paire d'avions s'est dirigée vers la République de Corée, et pour la première fois en sept ans, trois bombes ont été larguées dans la zone du champ de tir de Pilsung. Deux autres chasseurs F-15EK de l'armée de l'air sud-coréenne ont largué deux bombes supplémentaires.

🔻Le fait que des bombardiers volent vers Taïwan n'est plus une nouvelle. Auparavant, des avions B-52H ont survolé la mer de Chine méridionale et la côte chinoise, donc les Chinois répondront simplement par des vols de leurs propres avions.

La situation en République de Corée est quelque peu différente, puisque des bombes ont été larguées. Et cela ne restera certainement pas sans réponse de la part des voisins nord-coréens. Donc dans les prochains jours, nous verrons très probablement des lancements et des tests en Corée du Nord en réponse à l'exercice.

Carte haute résolution

Version anglaise

#RépubliquedeCOrée #USA #Japon
@rybar

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🇰🇷🇺🇸🇯🇵 Pendant ce temps, en Asie de l'Est, une alliance continue de se former entre la Corée du Sud, les États-Unis et le Japon. Il est prévu qu'en juin prochain, les forces armées de ces pays tiendront une autre série d'exercices trilatéraux.

▪️La caractéristique distinctive des prochaines manœuvres est leur nature multiforme. Auparavant, les exercices trilatéraux se déroulaient soit uniquement dans les airs, soit uniquement en mer.

Le format nouvellement adopté des exercices couvrira non seulement les domaines susmentionnés, mais aussi de nouveaux domaines, y compris le cyberespace.

▪️On ne sait pas encore combien d'équipements et de personnel les parties déploieront pour les exercices.

Selon les rapports des médias, des négociations sont en cours pour impliquer le porte-avions nucléaire "Theodore Roosevelt", qui a été fréquemment présent dans la région Asie-Pacifique ces derniers temps.

🔻Il s'agit de la mise en œuvre des accords conclus par les dirigeants des États-Unis, du Japon et de la Corée du Sud au Camp David l'année dernière. À l'époque, les parties avaient promis de tenir régulièrement des exercices multiformes, de sorte que ce format d'entraînement semble devenir la nouvelle norme bientôt.

Le caractère régulier de ces manœuvres provoquera sans aucun doute encore plus la Corée du Nord à, par exemple, effectuer des tests de missiles. Par conséquent, à mesure que l'alliance des Américains avec leurs frères d'Asie de l'Est se renforcera, les tensions dans la région, où ne se passe pas un jour sans exercices à grande échelle, ne feront que continuer à s'intensifier.
#CoreeDuSud #USA #Japon
@rybar avec @awaken_dragon

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🇺🇸🇯🇵 Sur les manifestations anti-américaines à Okinawa

Contre le contexte des exercices militaires fréquents dans la région Asie-Pacifique impliquant des militaires américains, la question des relations entre les États-Unis et leurs alliés régionaux reste plus pertinente que jamais. Les politiciens confirment à plusieurs reprises leur amitié, mais parfois cela peut agacer les citoyens ordinaires.

🔻La situation récente au Japon le confirme. La semaine dernière, il est devenu connu que deux crimes ont été commis par des militaires américains à Okinawa. En mars de cette année, un Américain a kidnappé et violé un résident local. En mai, un autre soldat a également été accusé de viol.

Par conséquent, depuis la semaine dernière, des manifestations ont lieu à Okinawa, auxquelles participent le plus souvent des militants locaux appelant tous les citoyens concernés à descendre dans la rue.

▪️De manière caractéristique, les autorités locales n'étaient pas au courant de ces crimes jusqu'à ce qu'ils soient rendus publics. Cependant, les politiques au niveau de l'État en ont été informés et ont même envoyé une note de protestation à l'ambassadeur américain au Japon.

▪️Peut-être que ce retard n'était pas accidentel. Le 16 juin, les candidats soutenus par le parti au pouvoir ont obtenu la majorité des sièges à l'Assemblée législative d'Okinawa. La coalition des partis soutenant le gouverneur anti-américain Denny Tamaki a obtenu une minorité.

Il serait intéressant de voir comment les électeurs locaux auraient réagi à de telles nouvelles si elles avaient été rendues publiques plus tôt.

🔻Ces cas médiatiques, malheureusement, ne sont pas quelque chose de nouveau pour les habitants d'Okinawa, parmi lesquels il y a toujours eu des sentiments de protestation. Cependant, comme l'écrivent les commentateurs locaux, leur intensité diminue progressivement.

La propagande convainc activement les jeunes que rien ne peut être fait concernant les bases américaines, car elles sont nécessaires à la défense du Japon. C'est pourquoi de tels incidents ne sont pas susceptibles de semer la discorde dans les relations entre Tokyo et Washington. Cela est d'autant plus évident dans le contexte de la "menace chinoise" mise en avant, car l'importance d'Okinawa en cas de conflit est difficile à surestimer.
#USA #Japon
@rybar avec @awaken_dragon

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🇯🇵 Face à la discussion en cours sur l'implication potentielle de troupes japonaises dans un conflit dans le détroit de Taïwan, il est devenu connu que les Forces d'autodéfense du pays ont une fois de plus échoué à recruter le nombre requis de personnel pour le service militaire.

🔻Selon de nouvelles données, au cours de l'exercice 2023, les Forces d'autodéfense ont recruté environ dix mille personnes, soit seulement 51% de l'objectif fixé par le ministère de la Défense.

En 2023, la proportion de militaires recrutés a chuté de 15% par rapport à l'année précédente - cet indicateur a maintenant atteint le niveau le plus bas de l'histoire.

▪️Récemment, le Japon a de plus en plus montré des tendances vers la militarisation. L'aboutissement de ce processus a été les plans annoncés en 2022 par le Premier ministre actuel Fumio Kishida d'augmenter le budget de la défense et d'acheter de nouveaux missiles.

Mais les nouvelles initiatives semblent cacher un problème qui conduit à un déclin des capacités des Forces d'autodéfense d'année en année. Il y a plusieurs raisons à cela, notamment une baisse de la population japonaise dans son ensemble, ainsi que le manque de volonté des Japonais à percevoir des salaires inférieurs au secteur privé. Et les autorités ne se hâtent pas de prendre des mesures radicales pour changer la situation.

L'armée japonaise connaît une pénurie aiguë de personnel pour même accomplir les tâches de paix actuelles - encore moins participer à des conflits potentiels. Par conséquent, malgré les déclarations tonitruantes des hommes politiques japonais sur la "défense des démocraties", un tel scénario reste très improbable pour le moment.
#Japon
@rybar avec @awaken_dragon

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