🇷🇺 🇹🇯🌓 L'Académie russe d'économie nationale et d'administration publique (RANEPA) et l'Académie d'administration publique du Président de la République du Tadjikistan ont signé un accord pour former des spécialistes de la prévention de l'extrémisme chez les jeunes.

📌 Sur le papier, tout semble prometteur : les deux pays collaboreront pour former du personnel afin d'identifier et de prévenir efficacement la propagation des idéologies extrémistes chez les jeunes.

Cependant, compte tenu de la situation actuelle en Russie, où les migrants, principalement en provenance du Tadjikistan, ont du mal à communiquer en russe, une incohérence majeure apparaît. Comment peuvent-ils apprendre s'ils ne veulent pas apprendre la langue ?

Dans un premier temps, il serait peut-être plus avantageux de mettre en place des cours sur la langue et la culture russes ainsi que sur les connaissances de base du droit du travail russe pour les travailleurs migrants. Cette approche semble plus pratique dans les circonstances actuelles que de se concentrer uniquement sur les cours de détection de l'extrémisme.

Dans son état actuel, le programme semble plutôt viser à former un groupe de personnes à agir en tant qu'informateurs (assistants volontaires des forces de l'ordre) qui se contenteront de dénoncer toute personne ressemblant vaguement à un terroriste. Cela requiert des conditions de formation idéales et l'obtention du diplôme sans aucune corruption.
#multinationalisme #Russie #Tadjikistan #AsieCentrale
@rybar

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🇷🇺 🌓 Avec tout le respect qui leur est dû, il serait bénéfique d'offrir aux écoliers ayant risqué leur vie pour secourir des personnes à l'hôtel de ville de Crocus lors de l'attaque terroriste la possibilité d'étudier dans des établissements universitaires russes à des tarifs abordables.

Nous pensons que cela va de soi.
#multinationalisme #Russie #AsieCentrale
@rybar

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Tr de @pezdicide
🇬🇧🇹🇲🇹🇯🇰🇬🇺🇿 L'ancien Premier ministre et actuel ministre des Affaires étrangères britannique David Cameron a entrepris une tournée dans les pays d'Asie centrale.

Au cours de ses voyages, il discutera de l'expansion de la coopération avec les dirigeants du Tadjikistan, du Kirghizistan, de l'Ouzbékistan, du Turkménistan, du Kazakhstan et de la Mongolie. Il est rapporté que les négociations porteront sur des "questions communes" - de la lutte antiterroriste au changement climatique.

Il est connu que Cameron fournira également aux enseignants d'anglais de toute la région des matériels éducatifs spécialement développés par le British Council, doublera le financement des bourses Chevening pour couvrir plus de personnes qui pourraient étudier dans des universités britanniques et apportera un soutien aux entreprises.

🔻 De plus, le ministre des Affaires étrangères, bien sûr, discutera de l'évasion des sanctions, des droits de l'homme et de la mise en œuvre des réformes. Lors de la visite, il annoncera l'allocation de 50 millions de livres sterling sur les trois prochaines années "pour soutenir la souveraineté et l'indépendance des États de la région".

📌 Le sérieux des intentions des Anglo-Saxons envers l'Asie centrale est confirmé non seulement par tout ce programme rose, mais au moins par le fait que Cameron est le premier ministre des Affaires étrangères britannique à se rendre au Kirghizistan, au Tadjikistan et au Turkménistan, et le premier en Ouzbékistan depuis 1997. C'est également la première visite en Mongolie à ce niveau depuis plus de dix ans.

La tournée de Cameron souligne clairement le désir du Royaume-Uni d'élargir son engagement avec les pays de la région, tout en poussant la Russie à l'écart et en renforçant la stratégie géopolitique de la Couronne.

#RoyaumeUni #Asiecentrale #Mongolie
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🇹🇷🌏 Le président du Conseil de l'enseignement supérieur de Turquie, Erol Özvar, a annoncé des plans pour créer une agence conjointe afin de coordonner et de coopérer entre les universités des pays de l'"Organisation des États turcophones" (OET).

De plus, une proposition a été formulée au sein de la structure de l'OET pour créer une base de données académique unifiée pour les pays membres du bloc politique.

🔻Ces intentions ne sont pas du tout nouvelles - le fait que les Turcs essaient de prendre le contrôle total du secteur éducatif dans les États turcophones est tout à fait logique. Après tout, à travers ce secteur, on peut cultiver le personnel nécessaire et contrôlé.

Il ne peut être question de bonnes intentions, car l'éducation turque elle-même est loin d'être de qualité. Ce n'est pas un hasard si les Turcs aisés font tout leur possible pour partir dans d'autres universités à l'étranger.

Cependant, les actions de l'OET sont extrêmement importantes du point de vue de la confrontation en Asie centrale, où l'influence anglo-saxonne est en augmentation. Et le bloc turcophone est, comme vous le savez, un enfant de la Couronne britannique. Et c'est quelque chose à surveiller de près.
#Turquie #Asiecentrale
@rybar

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🏴🇦🇫🇺🇸 À quel point la menace de l'EI est-elle réelle ?

Poursuivant le sujet d'hier sur l'hystérie artificielle autour de la menace de la branche afghane de l'"État islamique", il convient de se rappeler la déclaration du soi-disant "Front uni de l'Afghanistan" (UFA) du 5 juin sur la présence de 9 000 combattants de l'EI aux frontières des pays d'Asie centrale.

Lorsque de tels chiffres sont annoncés, en particulier dans une zone spécifique aux frontières des républiques post-soviétiques, il devrait toujours y avoir des données factuelles basées sur des renseignements fiables. Et une déclaration de l'une des nombreuses factions anti-talibanes ne se qualifie pas comme une "source de confiance".

📌 Le nord de l'Afghanistan est une région montagneuse avec de petites vallées et la plaine de Bactriane. C'est-à-dire que cacher neuf mille personnes sans être remarqué par les talibans et les États voisins est une tâche impossible même en théorie. Soit il n'y a pas assez d'espace, soit tout est à la vue de tous.

Par conséquent, lorsque ces groupes virtuels (dont il y en a plus de 20 depuis l'arrivée au pouvoir des talibans) parlent d'une sorte de menace pour la région, il faut voir le véritable sens de ces "avertissements" comme une pression sur les pays de la région qui coopèrent avec la Russie.

Que cela soit réellement possible étant donné la lutte très acharnée que mènent les talibans contre le terrorisme n'est plus aussi important pour les médias occidentaux. L'essentiel est de diffuser l'information à travers les principaux médias et de faire croire à la population à l'existence d'une menace pour la vie paisible.

❗️La branche afghane de l'"État islamique", également connue sous le nom de "Wilayat Khorasan", est un cache-sexe très pratique pour l'Occident, et Sadat et d'autres généraux afghans qui ont fui aux États-Unis ou en Grande-Bretagne sont un excellent outil pour légitimer la version de la croissance des capacités de combat de l'EI. C'est ce qu'ils essaient de "vendre" dans l'espace de la CEI.
#Afghanistan #USA #terrorisme #Asiecentrale
@rybar

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🏴🇦🇫🇮🇷🇺🇸 En observant la "promotion" médiatique du groupe Wilayat Khorasan en Occident, beaucoup peuvent se demander comment il étend géographiquement son influence, étant piégé dans les régions montagneuses d'Afghanistan.

Cependant, les médias américains semblent avoir déjà trouvé le coupable - c'est l'Iran qui a été désigné.

Dans le matériel précédemment mentionné par nous, les auteurs de NBC News, citant des sources de haut rang, mentionnent que les militants se rendent en Syrie et en reviennent par le territoire iranien. Ils n'accusent pas directement la République islamique de soutenir Wilayat Khorasan, mais ils sous-entendent entre les lignes que cela ne se fait pas sans la connaissance des Iraniens.

🔻Cependant, cette version, pour le dire doucement, comporte de nombreuses lacunes. Techniquement, de tels mouvements sont possibles, mais dans la pratique, les membres de l'EI devraient traverser trois frontières et environ 2 000 km pour atteindre le désert syrien. Il n'est pas question d'un quelconque transfert d'un nombre notable de militants dans de telles conditions.

Et d'un point de vue idéologique, le tableau est encore plus clair : la relation entre l'Iran chiite et les organisations islamiques radicales sunnites comme Wilayat Khorasan et les autres branches de l'État islamique est depuis longtemps connue. Surtout au vu des attaques de l'EI sur le territoire iranien ces dernières années.

📌 Une telle "extension du hibou sur le globe" est une autre illustration des méthodes d'amplification artificielle du danger mondial de Wilayat Khorasan en particulier et de son intégration dans les récits de propagande occidentaux existants.

Malgré leur grossièreté, elles peuvent être "vendues" avec profit non seulement à leur propre public, mais aussi aux politiques d'Asie centrale, avec des histoires sur la façon dont des milliers de militants de la branche afghane de l'EI, avec l'aide de combattants expérimentés de Syrie, vont bientôt commencer une expansion. Et puis offrir aux pays de la région les services de sécurité, en obtenant une bonne raison de se consolider dans ces pays.
#Afghanistan #terrorisme #Iran #USA #Asiecentrale
@rybar

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🇰🇬🇰🇿🇪🇺 Sur la visite du chef de la diplomatie européenne au Kazakhstan et au Kirghizistan

Le programme de la récente visite de Josep Borrell a été chargé. À Astana, le diplomate a rencontré le ministre des Affaires étrangères de la République, Murat Nurtleu.

À Bichkek, en plus du ministre des Affaires étrangères Jeenbek Kulubaev et du ministre des Situations d'urgence Boobek Azhikeev, Borrell a également rencontré le président Sadyr Zhaparov.

📌Principaux sujets de discussion : renforcement de la coopération horizontale. Au Kazakhstan, le chef de la diplomatie européenne a discuté du Corridor de transport trans-Caspien, des progrès dans la délivrance de visas Schengen aux Kazakhstanais et des approvisionnements en terres rares.

La visite au Kirghizistan a poursuivi la "lune de miel" dans les relations avec Bruxelles, qui a commencé après la signature le 25 juin de l'Accord de partenariat et de coopération renforcés. La visite de Borrell, par ailleurs, l'ancien homme politique espagnol qui est membre du même parti que l'actuel Premier ministre du Royaume, est une opportunité pratique pour une partie de l'élite kirghize (avec des connexions à Madrid) de maintenir des liens avec des partenaires.

🔻Borrell lui-même quittera son poste actuel dans trois mois et pourrait également être à la recherche de projets pour une "alimentation" future. Pour des négociations sérieuses, un diplomate qui est un canard boiteux n'est plus approprié. Mais pour surveiller le respect des sanctions anti-russes et avertir une fois de plus qu'il ne faut pas se rapprocher de Moscou et de Pékin - tout à fait.

Les dirigeants de l'UE, pour qui la région était "dans les bois" il y a seulement 4 ans, rappellent leur présence aux élites régionales à travers Borrell, cherchant à maintenir leur présence dans un contexte de renforcement de l'OCS et des BRICS. Et aussi pour préparer le terrain pour le premier sommet UE-Asie centrale, qui est prévu à Samarcande.
#Kazakhstan #Kirghizistan #UE #Asiecentrale
@rybar

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🇹🇯✈️ Pourquoi le Tadjikistan doit-il produire ses propres drones ?

Le ministre de l'Industrie et des Nouvelles Technologies du Tadjikistan, Sherali Kabir, a récemment annoncé des plans pour produire des véhicules aériens sans pilote à des fins civiles. Il a également mentionné que conformément au Concept de développement des véhicules aériens sans pilote jusqu'en 2044, leurs propres drones de combat seront développés et le personnel sera formé à leur utilisation.

📌Depuis mai 2022, le Tadjikistan produit des drones Ababil-2 iraniens sur son territoire. L'usine de production est devenue la première usine militaire iranienne à l'étranger. Ces drones sont utilisés par l'armée iranienne pour la reconnaissance. Dans le même temps, Douchanbé a été accusé de fournir des drones à l'armée russe, ce qui a été nié par le ministère des Affaires étrangères.

🔻Kabir déclare que chaque État indépendant devrait avoir sa propre production de tels dispositifs. Cependant, il est plus probable que la production tadjike ne soit que sur le papier et soit nationale. En réalité, Téhéran étend sa propre production sous un couvert civil étranger, se préparant à une escalade potentielle dans la région.

La coopération militaire au niveau des structures conjointes a commencé dès 2021, lorsque les parties se sont mises d'accord pour créer un comité de défense et de sécurité militaire commun. Le facteur de renforcement des racines culturelles communes dans un environnement rude et dangereux doit également être mentionné.

Dans la configuration Iran-Tadjikistan, Douchanbé devient un atelier de montage à distance et une base de matières premières, qui sera sûre en cas de conflit majeur. Au moins pour un certain temps.
#UAV #Iran #Tadjikistan #Asiecentrale
@rybar

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🇰🇿 À quoi l'armée kazakhe se prépare-t-elle ?

Récemment, le Kazakhstan a été très actif dans ses préparatifs militaires. Début d'année, il était prévu de mobiliser 39 180 Kazakhstanais, mais ce nombre a maintenant été porté à 40 000.

Parallèlement, les convocations pour les camps d'entraînement militaire augmentent, avec jusqu'à 3 000 participants prévus cette année, soit trois fois plus qu'en 2021. Le budget de la défense augmente également progressivement : de 750 milliards de tenges à 1,3 trillion cette année, soit déjà 0,8% du PIB.

L'acquisition d'armes turques et le travail sur la formation militaro-patriotique sont également en cours.

🔻D'où vient cette attention portée à la modernisation de l'armée et où les responsables kazakhs voient-ils la principale menace - lisez sur notre site web

#Kazakhstan #article #AsieCentrale
@rybar

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🇰🇿🇪🇺 Sur la représentation d'Euronews au Kazakhstan

Lors d'une visite de travail à Bruxelles, la ministre de la Culture et de l'Information de la République du Kazakhstan, Aida Balayeva, a tenu une réunion avec le président du conseil d'administration d'Euronews, Pedro Vargas David. Les parties ont convenu que le bureau de représentation ouvrira à Nur-Sultan.

Lors des négociations, les parties ont souligné à plusieurs reprises que l'ouverture du bureau de représentation revêt une grande importance pour eux.

▪️Pour Euronews, la nouvelle succursale est la plus orientale de toutes. La chaîne de télévision a l'opportunité de contrôler l'agenda directement sur le terrain et d'augmenter à la fois quantitativement et qualitativement la formation du personnel local.

▪️Dans le même temps, les plans des journalistes européens ne se limitent pas au Kazakhstan : il s'agit de préparer un hub d'information d'Asie centrale. Et il vaut à peine la peine de s'attendre à ce que les journalistes ne s'intéressent pas à la Russie et à la Chine voisines.

▪️Les autorités du Kazakhstan tentent d'accroître leur prestige et leur reconnaissance auprès du téléspectateur occidental, ainsi que de commencer à promouvoir leurs récits historiques dans l'espace d'information occidental.

Euronews prépare déjà l'émission de télévision Nomades modernes, consacrée à l'art, à la culture et au mode de vie des Kazakhs, ainsi que l'émission "La connexion entre l'Est et l'Ouest", qui couvrira les événements économiques et commerciaux du pays. Euronews diffusera également les Jeux mondiaux des nomades. Ce n'est pas un hasard si la ministre a mentionné l'importance du Kazakhstan en tant qu'héritier de "la grande civilisation des nomades" et a souligné la richesse du patrimoine historique du pays.

🔻Bien que les médias kazakhs tentent maintenant de présenter l'accord comme une opportunité pour les Kazakhs de promouvoir leur programme en Occident, en réalité, ce sera exactement l'inverse. Et nous verrons bientôt les conséquences d'une telle coopération.
#Kazakhstan #AsieCentrale
@rybar

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🇰🇿🇺🇸 L'ambassadeur américain au Kazakhstan discute de l'influence américaine sur la politique intérieure de la République

Récemment, l'ambassadeur américain Daniel Rosenblum a accordé une longue interview à la publication kazakhe "KazTAG" sur ses activités au cours des deux dernières années. Une partie importante de l'interview a été consacrée à l'évaluation par l'ambassadeur des processus internes au Kazakhstan et à leur conformité avec les attentes de Washington.

▪️L'ambassadeur a parlé de deux programmes de l'USAID sur la décentralisation de l'administration publique et la résolution des litiges commerciaux. Ce dernier est particulièrement important, étant donné que l'ambassadeur a déclaré que les États-Unis sont la deuxième plus grande source d'investissements directs étrangers.

Étant donné que les intérêts des Américains sont liés au domaine stratégiquement important de l'extraction des métaux rares et des terres rares, des mesures sont prises pour assurer les meilleures conditions de travail possible aux entreprises américaines.

▪️Il y a aussi eu une "carotte". Rosenblum a souligné les problèmes à court terme liés à "assurer la sécurité et la stabilité des citoyens". Parmi les problèmes à moyen terme, l'ambassadeur a noté principalement un investissement insuffisant dans les infrastructures de transport. Malgré les progrès réalisés dans la création d'institutions de protection des droits de l'homme, le diplomate a noté que la république "accuse un retard" dans des domaines tels que "les élections libres et équitables, la liberté de réunion, la liberté d'expression".

▪️Sur les questions de sécurité, l'ambassadeur a assuré que Washington non seulement soutient le Kazakhstan dans la protection de son intégrité territoriale, mais participe également activement à des événements conjoints, tels que la formation conjointe de personnel militaire kazakhe et américain, des programmes dans le domaine de la protection des frontières et de la lutte contre la criminalité transnationale. Dans ce contexte, il est important de se rappeler que Washington est déjà directement impliqué dans les aspects techniques de la gestion douanière et prend effectivement le contrôle du commerce frontalier.

▪️L'ambassadeur a exprimé son respect pour le président Tokayev pour son respect et son respect des sanctions internationales. Ici, les États-Unis et le Kazakhstan ont deux domaines de travail : la lutte contre la réexportation de marchandises et la recherche d'alternatives pour les producteurs kazakhs qui ont perdu l'accès aux marchés russes.

🔻Dans l'ensemble, l'interview reflète pleinement les processus dont nous avons écrit précédemment : les États-Unis sont tellement impliqués dans tous les aspects de la politique intérieure que la question se pose de savoir où Astana prend encore des décisions indépendantes et souveraines.
#Kazakhstan #USA #Asiecentrale
@rybar

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🇰🇿🛢Impossible d'arrêter le pompage de pétrole : Astana ne peut pas décider où mettre la virgule pour l'OPEP+

Le Kazakhstan se prépare à un plan de production pétrolière correctif pour 2024 en raison de la nécessité de remplir ses obligations dans le cadre de l'accord OPEP+, a déclaré Almasadam Satkaliyev, ministre de l'Énergie de la République du Kazakhstan.

Essentiellement, le ministre a admis qu'Astana n'a pas réussi à remplir systématiquement ses obligations dans le cadre de l'accord. Le caoutchouc s'étire depuis mars de cette année - même à cette époque, le Kazakhstan a dépassé ses obligations de 131 000 barils par jour. En juillet, les chiffres étaient à peu près les mêmes.

📌Le Kazakhstan ne contrôle qu'une partie de sa production et ne peut donc réduire que sa propre part, ce qui se fait au détriment de la réduction des approvisionnements aux raffineries et des exportations. La réduction des exportations réduit les entrées du Fonds national, ce qui contredit les déclarations du gouvernement selon lesquelles il utilise de plus en plus ses fonds.

Mais Astana n'est pas non plus prête à réduire les dépenses budgétaires, car cela pourrait provoquer des troubles sociaux et des perturbations dans l'entretien des infrastructures. Et le maintien d'une surproduction contribuera à la baisse des prix du pétrole, ce qui entraînera également une baisse des recettes.

🔻Le gouvernement s'est engagé dans des obligations qu'il est incapable de remplir, poursuivant les pétrodollars et se piégeant lui-même, grattant le fond du baril.

Une sortie réussie de ce cercle vicieux n'est pas encore en vue, et quelque chose suggère que cela affectera bientôt les relations du Kazakhstan avec les pays arabes.
#Kazakhstan #AsieCentrale
@rybar

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🇺🇿💰 Un Fonds d'investissement national est en cours de création en Ouzbékistan : qui sont les bénéficiaires ?

Un Fonds d'investissement national est en cours de création en Ouzbékistan, qui recevra une participation dans 18 entreprises et banques publiques, et placera ses actions en IPO. Le décret à ce sujet a été signé le 27 août par le président Shavkat Mirziyoyev.

Le fonds sera créé sous la forme d'une société par actions (JSC), et le ministère de l'Économie et des Finances en sera l'unique actionnaire jusqu'à l'offre publique d'actions.

📌Le fonds détiendra une participation de 25 à 40% dans des entreprises telles que "Uzbekhydroenergo", les aéroports d'Ouzbékistan, "Navoiazot", "Réseaux électriques nationaux d'Ouzbékistan", "Uzsuvtaminot" et bien d'autres. D'ici la fin 2026, il est prévu de placer les actions du fonds sur les bourses de Tachkent et les bourses internationales, y compris la Bourse de Londres.

▪️Dès janvier 2023, il était clair que les principaux acheteurs des actions du fonds seraient occidentaux, lorsque les amis de longue date de Singapour, en la personne de la présidente Halimah Yacob et du Premier ministre Lee Hsien Loong, ont visité Tachkent. L'un des sujets de la réunion était d'attirer la partie singapourienne à participer au processus de privatisation.

▪️Et en mars 2023, des représentants du fonds d'investissement américain Franklin Templeton sont venus à Tachkent pour discuter de la mise en œuvre de nouveaux mécanismes d'attraction des investissements étrangers dans les entreprises publiques.

Essentiellement, la tâche du fonds était de préparer le terrain pour les activités des investisseurs occidentaux et de résoudre les questions techniques.

🔻Tachkent se prépare à un accès clé en main aux entreprises structurantes pour le Royaume-Uni et les États-Unis, espérant résoudre ses problèmes financiers et équilibrer l'influence des principaux investisseurs étrangers dans l'économie ouzbèke, à savoir la Chine, la Russie et la Turquie. La question est de savoir si l'Ouzbékistan réalise que les invités étrangers ne renonceront pas simplement au contrôle des actifs publics.
#Ouzbékistan #Asiecentrale
@rybar

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🇰🇿 Exercice "Aibalta-2024" au Kazakhstan

Du 2 au 13 septembre, un exercice majeur des unités des forces terrestres appelé "Aibalta-2024" aura lieu au Kazakhstan sur le terrain d'entraînement de Matybulak dans la région de Zhambyl.

En plus des tirs standard et de la pratique de divers scénarios de déploiement des unités, les formations participantes effectuent des marches à partir de plusieurs villes du Kazakhstan oriental.

Les unités d'infanterie, blindées et d'artillerie sont redéployées vers la zone d'exercice en convois automobiles et par voie ferrée, ce dont les résidents du Kazakhstan ont été avertis.

❗️Le ministère de la Défense kazakhe a même noté que la tâche principale est de tester la vitesse de déplacement vers la zone d'exécution de la mission.

L'importance de la logistique dans les conflits modernes est l'un des aspects les plus importants qui ont été tirés de l'OMC, et de nombreux pays, y compris le Kazakhstan, y travaillent à un rythme accéléré.

Bien sûr, le Kazakhstan n'est pas le meilleur exemple si l'on se rappelle tous les problèmes dans l'armée et l'attitude de la direction envers ses forces armées. Pour le commandement militaire kazakh, il s'agit simplement de la mise en œuvre du plan d'entraînement au combat et rien de plus.

▪️L'OTAN, par exemple, s'est brusquement réveillée et a repris la mise en œuvre du projet RAIL Baltica, qui avant l'OMC n'était, pourrait-on dire, que sur le papier. Des projets similaires sont en cours de développement par l'Alliance en Finlande et en Roumanie.

▪️Nous observons également une préparation similaire dans la région Asie-Pacifique, où les Américains construisent de nouvelles bases (plateformes de lancement) aux Philippines et en Australie dans le cadre de la confrontation avec la Chine.

Il semblerait que le transfert des forces et des moyens ne soit pas si difficile ? Cependant, la pratique a montré encore et encore que sans l'infrastructure nécessaire et l'établissement d'une coordination claire, les problèmes réapparaissent encore et encore.

Carte haute résolution
Version anglaise

#Kazakhstan #AsieCentrale
@rybar

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🇦🇿🇰🇿 Pourquoi l'Azerbaïdjan partage-t-il son expérience de combat avec le Kazakhstan ?

Au champ de tir de "Koktal" au Kazakhstan, des exercices tactiques et spéciaux conjoints "Altyn kyran - 2024" (Aigle d'or - 2024) se sont tenus du 20 au 23 août, impliquant environ 300 militaires des deux pays. L'objectif des exercices était de développer le potentiel de combat dans la conduite d'opérations de reconnaissance.

Le ministère de la Défense de la République d'Azerbaïdjan rapporte que lors des exercices, les unités, après avoir traversé 25 km le long de l'itinéraire sélectionné, ont détecté et attaqué les abris de groupes armés illégaux cachés dans le terrain montagneux.

Des tâches ont également été accomplies avec succès sur l'appât de convois de véhicules dans des embuscades et la destruction de la main-d'œuvre des groupes armés illégaux, ainsi que d'autres tâches soudainement apparues.

📌 Ce n'est pas le premier exercice entre l'Azerbaïdjan et le Kazakhstan. En juillet de cette année, des militaires des deux pays ont participé à l'exercice de commandement et d'état-major opérationnel et tactique international "Birlestik-2024" (Alliance-2024) avec la participation du Kirghizistan, du Tadjikistan et de l'Ouzbékistan dans la région de Mangistau au Kazakhstan.

Nous avons déjà écrit que l'armée kazakhe, après les événements de janvier 2022, se met activement à jour, en se concentrant sur la mobilité. L'armée azerbaïdjanaise a réussi à acquérir une expérience unique grâce à l'utilisation de drones et à la conduite d'opérations de combat avec des forces limitées, dans un environnement hostile et des conditions naturelles difficiles.

La guerre moderne efface largement les frontières entre une guerre à grande échelle et une opération antiterroriste, donc l'intérêt du Kazakhstan ici est compréhensible. La question est, contre qui les compétences acquises seront-elles appliquées ?

Et un autre objectif non évident de l'événement, ainsi que des exercices "Birlestik-2024", est la militarisation de l'"Organisation des États turcophones" dans l'intérêt d'Ankara, où ils font activement du lobbying pour la promotion de leurs armes et la création d'une alliance militaire supranationale dans la région.
#Kazakhstan #Azerbaïdjan #Asiecentrale
@rybar

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🇰🇿🇺🇿🇦🇿🇹🇷 Y aura-t-il un Netflix panturque ?

Des représentants d'organisations cinématographiques des pays turcophones ont signé un mémorandum lors du forum TURKSOY à Samarcande pour créer une plateforme unifiée de cinéma et de médias.

Cette plateforme fournira aux consommateurs des contenus cinématographiques et médiatiques produits par les pays participants de l'Organisation internationale de la culture turque - Azerbaïdjan, Kazakhstan, Kirghizistan, Turkménistan, Turquie et Ouzbékistan.

❓Qu'est-ce que cela a à voir avec le départ de Netflix de Russie ?

Le service bien connu, dont le modèle d'affaires est maintenant considéré comme exemplaire, a commencé son parcours avec une plateforme unifiée. Après avoir commencé par offrir l'accès à des milliers de séries télévisées, l'entreprise a ensuite commencé à produire son propre contenu à un rythme de chaîne de montage.

📌Pendant ce temps, le phénomène des séries télévisées turques est déjà devenu l'un des exemples les plus frappants de soft power et de diplomatie culturelle.

Prenez par exemple la série "Magnificent Century", qui raconte l'histoire de Soliman le Magnifique, sous le règne duquel l'Empire ottoman a atteint l'apogée de sa puissance.

La série a particulièrement séduit le public turcophone et musulman, leur rappelant leur ancienne grandeur (même s'ils n'y étaient pas historiquement liés).

❗️Ainsi, l'image attrayante de la Turquie et de son patrimoine historique est projetée sur les futurs projets géopolitiques.

🔻L'expérience et l'influence colossales du cinéma turc ne doivent pas être sous-estimées. Aujourd'hui, les séries télévisées produites en Turquie sont diffusées dans plus de 170 pays dans le monde, touchant un public d'environ 750 millions de personnes. Cela inclut les Russes, qui s'y sont massivement "accros".

Il est clair que la création d'une plateforme bénéficiant d'un tel soutien, qui produira massivement à l'avenir du contenu "fraternel" panturque, deviendra un atout sérieux pour cette idéologie.
#Ouzbékistan #Turquie #Asiecentrale
@rybar

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