Momotchi
38K subscribers
1.67K photos
1.11K videos
3 files
3.45K links
Ingénieur en électronique - Analyses Covid, digital ID, intelligence artificielle, technologies, médias, 5th Generation warfare & capitalisme de surveillance. Compte Twitter @mmtchi - Youtube www.youtube.com/@momotchi
Download Telegram
🔥#TwitterFiles Alors #ElonMusk a balancé l'histoire!
#LesDéqodeurs ont fait le job de traduire les 36 tweets et ce n'est pas triste! On les remercie, allez voir ça ici. https://t.me/lesdeqodeursinfo/5823

En #résumé:
Une série de 36 tweets via le compte de Matt Taibbi, ce sera la 1e série et il annonce la suite demain.
Il raconte comment #Twitter, initialement conçu comme un espace d'échange d'idées, a été progressivement forcée à ajouter des barrières à la libre expression.
D'abord pour du spam, des fraudes, puis des célébrités ou des inconnus pouvaient être supprimés à la demande de partis politiques.

Ils expliquent comment les #partis politiques de gauche ou droite pouvaient trouver des canaux différents, selon le staff de Twitter, plus ou moins arrangeants selon leur orientation. Mais le staff était plutôt orienté de #gauche en majorité.
Et il raconte comment Twitter a détourné des outils prévus contre la pédopornographie pour supprimer les liens sur le scandale #HunterBiden posté par le NewYorkPost, apparemment derrière le dos du #CEO Jack Dorsey.
On n'entend toujours pas les médias parler des #TwitterFiles balancés par Musk hier?

Je vous résume: en fait ce sont 36 tweets qui expliquent comment #Twitter a été détourné, progressivement forcé à supprimer des comptes de célébrités ou d'inconnus... à la demande de partis #politiques. https://twitter.com/elonmusk/status/1598825403182874625

#Twitter, initialement conçu pour l'échange libre d'idées, a été forcé à ajouter des barrières. Les premiers outils étaient prévus contre le spam, fraude financière. Mais lentement, les employés et les directeurs ont découvert plus d'utilité à ces outils: manipuler les discours.

Des gens extérieurs à Twitter commençaient à demander à #supprimer des tweets, d'abord un peu, puis c'est devenu constant et une routine. Ici, une liste de tweets "à revoir" à la demande "de l'équipe Biden". https://twitter.com/mtaibbi/status/1598827602403160064

🔥🔥Pour moi ceci est la plus grande révélation des #TwitterFiles: les partis politiques avaient accès à des "outils de demandes de suppressions de tweets".
Est-ce qu'on a la même chose en #France? On peut voir la liste des demandes? Est-ce que je suis sur cette liste? Et aussi Silvano Trotta, RadioQuébec, AuBonTouiteFrançais, 404_Not_Found, Lalanne, le Général et tous les autres? 😇 https://twitter.com/mtaibbi/status/1598828932395978752
#TwitterFiles Vous vous demandiez pourquoi ce retard de la 2e série? #Twitter vient de trouver une #taupe. Ca va plaire à @radio_quebec et @lesdeqodeursinfo.

Du compte Twitter du journaliste qui a publié la 1e série: https://twitter.com/mtaibbi/status/1600243405841666048
"Nous pensions publier plus ce weekend passé. Nous avons eu un retard, beaucoup se sont demandé pourquoi. Maintenant nous pouvons le dire.

Mardi, l'#avocat général adjoint de Twitter, Jim Baker a été licencié. Une des raisons? Avoir "vérifié" la première série des Twitter Files sans informer les nouveaux managers."
On peut comprendre que "vérifié" signifiait qu'il avait essayé d'éditer, #censurer ou #supprimer une partie de messages du premier lot des Twitterfiles sortis la semaine passée...

Pour créer les #TwitterFiles, les journalistes qui les publient (MattTaibbi et BariWeiss) devaient recevoir une livraison par un avocat. Mais les choses s'étaient compliquées après le premier lot reçu, et ils ont compris que Jim Baker était responsable de cette livraison.

Et ce même Jim #Baker était un ancien top avocat du FBI, lié à des controverses comme le dossier #Steele qui a créé l'histoire de la fausse collusion de Trump avec la Russie, admise fake même par CNN... Il était sous investigation pour avoir fuité des infos dans les médias https://web.archive.org/web/20170727193837/https://www.circa.com/story/2017/07/26/politics/james-a-baker-fbi-general-counsel-is-allegedly-under-an-investigation-for-leaking-classified-information-to-the-media

Mais à part ça, les médias et les factcheckers FR vous diront que les #TwitterFiles n'ont rien de nouveau, qu'il n'y a aucun lien entre le gouvernement, le FBI, les réseaux sociaux et qu'il ne faut surtout pas s'y intéresser.
🔥TwitterFiles3: Le #FBI chez #Twitter.

Bon je vous comprends, l'excitation des #TwitterFiles3 descend quand il y a 67 tweets.
Après tout ils ne font que confirmer ce dont on se doute. Mais c'est précisément ce qu'il nous fallait pour montrer aux médias qu'ils avaient tort: des preuves. https://twitter.com/mtaibbi/status/1601352083617505281?s=20&t=UdIie1V03Il5_7rT7zUqUQ

Version courte:
On apprend que Twitter rencontrait le #FBI, le Department of #Homeland Security chaque semaine, le directeur de National Intelligence, et que le FBI leur envoyait des rapports de tweets à marquer ou censurer. Quels tweets? Par exemple sur "les bulletins de votes républicains rejetés pour erreurs". On comprend que le FBI était un des groupes qui décidait de ce qui était la "désinformation" ou pas.
-----------------------------------------

Version longue:
Ca se passe autour de fin 2020/début 2021, peu avant le moment où ils ont banni Trump de Twitter. Ils expliquent comment la #modération de Twitter est passée de règles définies à des décisions de censure/marquage arbitraires.

Twitter suivait soit un processus de règles de modération claires (pour réguler scams, porn, menaces, souvent automatisées) soit un processus où des seniors executives prenaient les décisions selon leur bon vouloir, basées sur leurs impressions, des recherches Google.
Avec l'approche des élections US 2020, le groupe d'executives avaient du mal avec les règles et faisait des exceptions, des "vios", des prétextes où ils ajoutaient des règles qui les arrangeaient pour censurer. Par exemple, un canal de discussion interne existait pour "les interventions sur des grands profils" et sur les élections US 2020.

Des conversations internes de Yoel Roth, chef du département Sécurité & Confiance montrent qu'il s'amusait de ses réunions avec des agences du gouvernement. https://twitter.com/mtaibbi/status/1601359872528101376?s=20&t=UdIie1V03Il5_7rT7zUqUQ
Le niveau est un peu atterrant: il se demandait comment nommer sa réunion "avec des gens très intéressants" dans son agenda. "Je n'ai absolument pas de réunion avec le FBI je le JURE"
L'histoire du #laptop de Hunter #Biden est aussi discutée avec le FBI, on apprend dans le rapport "nous avons bloqué l'histoire du #NewYorkPost, puis nous l'avons débloqué (mais dit l'opposé), puis dit l'avoir débloqué... les journalistes pensent que nous sommes des idiots, fuck my life." Si cette histoire était sortie, elle aurait probablement changé le cours de l'élection de Biden.

Donc ce Yoel Roth rencontrait le #FBI et le #Homeland Security chaque semaine, et aussi le directeur de National Intelligence. Le FBI envoyait des rapports sur des tweets parlant de "bulletins de votes républicains rejetés pour erreurs"... Puis on voit les discussions du staff pour mettre une étiquette sous le tweet, ou s'il fallait faire supprimer ou désamplifier le tweet. Plusieurs posts de Trump, de célébrités ou d'autres étaient revus et censurés à l'opinion du responsable, ou utilisant l'un ou l'autre article de presse.

Par contre, quand des démocrates parlaient de risque que Trump fraude pour gagner les élections 2020, là, ça passait crème, car "c'est une interrogation légitime".

Donc on comprend que les discussions de #fraude aux #élections intéressaient fortement les agences du gouvernement. Vous pensez que c'est pareil en #France?
Un outil parfait pour tenter d'#assassiner Elon Musk.

Des journalistes du Washington Post, CNN et NewYorkTimes ont posté sur Twitter la localisation exacte en temps réel de son jet privé.

Ils ont repris l'info d'un bot qui suit l'avion de Musk sur #Twitter,
Twitter vient d'interdire ce genre de doxxing et a suspendu leurs comptes. Je suppose que les journalistes se plaindront de leur "limitation de liberté d'expression" 🙄https://lemediaen442.fr/twitter-elon-musk-suspend-les-journalistes-de-cnn-msnbc-pour-avoir-publie-des-localisations-favorisant-des-assassinats/ Le tweet de Musk https://mobile.twitter.com/elonmusk/status/1603587970832793600
❤️❤️❤️OH MON DIEU JE SUIS REVENUE SUR #TWITTER
Et Silvano trotta aussi!
https://twitter.com/momotchiii/status/1603866985946910720
J'espère que vous serez remis aussi bientôt.

Moi qui pensais me faire des petites vacances je vais devoir me mettre au boulot 😅 TwitterFiles6 la suite après
#TwitterFiles6 Donc le #FBI envoyait sa petite liste à #Twitter régulièrement pour virer tous ceux qui, selon l'avis du FBI, critiquaient ou osaient seulement faire des blagues sur les élections. Puis s'ils faisaient appel ils n'avaient qu'une réponse générique pour refuser de les réintégrer.
Vous devez connaître ça aussi si vous avez été suspendu, faire appel en expliquant que je partageais une étude scientifique publiée, ça ne changeait rien.

S'ils en étaient à virer des gens qui faisaient juste de l'ironie ou de l'humour sur les élections, vous voyez à quel point nos posts à tous étaient importants à leurs yeux. Peu importe le nombre de followers.
#Twitterfiles8 "Comment Twitter a aidé le Pentagone à faire une campagne de psyop en ligne"
https://twitter.com/lhfang/status/1605292454261182464

Donc Twitter jurait au #Congrès qu'ils arrêtaient rapidement toutes les opérations d'état cachées, "typiquement associées à un comportement trompeur" et les "acteurs de mauvaise foi" qui font des "opérations d'information". Notez qu'ils osaient même dire qu'ils voulaient "rendre le public conscient" du problème. 🙃

Sauf qu'en arrière plan, ils approuvaient et donnaient un statut spécial à des faux comptes créés juste pour faire de l'influence.
Exemple, en 2017, le US Central Command envoyait une liste de 52 #comptes pour "amplifier certains messages" militaires, mis sur liste "vérifiée". En 2020, un email contenant des listes de plus de 157 comptes du #Pentagone sur des questions militaires du Moyen Orient était discuté par des exécutifs ou des avocats, et certains de ces comptes sont restés actifs jusqu'en mai 2022.

Août 2022, une opération couverte de #propagande sur Facebook, Twitter, telegram était exposée par un rapport de Stanford Internet Observatory. https://t.co/dNH175YZmo Le #WashingtonPost a publié le rapport, et les employés de #Twitter se félicitaient de ne pas être nommés dans l'article. Les faux comptes faisaient de la propagande contre la Russie, Chine. Un de ces comptes Twitter était sur la même liste de 2017, et a changé sa photo avec un deepfake peu avant sa suspension.
Twitter a couvert, facilité puis attendu des années avant de suspendre ces opérations d'état.
#TwitterFiles11 - 2e partie. On voit comment toute l'histoire de la fausse collusion #russe aux US a servi de point d'entrée pour transformer les critiques du #Covid en "désinformateurs".

Donc en 2020 Twitter avait un problème avec les agences privées et publiques qui les court-circuitaient et allaient directement dans les médias avec des listes de "comptes suspects" pour mettre une pression politique sur le réseau social. Par exemple: "Vous n'avez pas fait une attribution à la Russie depuis longtemps", se plaignaient certaines agences de médias à Twitter.

En février, début du Covid, un bras du département d'état appelé #GEC, GlobalEngagementCenter publie dans les médias un rapport sur la "désinformation russe profitant des inquiétudes sur le coronavirus".

Il marquait des comptes comme "personas #Russes" ceux qui parlaient du Covid comme une #arme biologique, blâmaient la recherche du labo de #Wuhan et attribuant l'apparition du virus à la #CIA. Et des dépêches AFP (notamment France24) relayaient ces histoires de soi-disante #désinformation russe, chinoise, etc.

Quand ce groupe du #GEC voulait publier une liste de 5500 comptes "#suspects" de "propagande chinoise et la désinformation sur le Covid, les analystes de #Twitter étaient hors d'eux. Puis ils ont entendu, via CNN que ce même GEC a en fait une liste de 250.000 comptes "suspects". Ils utilisaient la même technique d'aller voir les médias pour faire pression sur Twitter (que ce qu'on a décrit dans le post précédent)

Les responsables de Twitter voyaient comment ce GEC essayait de s'insérer dans mêmes réunions que le #FBI, pour pouvoir fournir leurs propres listes de comptes à censurer. Ce groupe était clairement #politique, et Twitter avait des réticences à collaborer avec eux (je suppose qu'ils trouvaient que le FBI/CIA était apolitique mais je m'égare ;)

On voit dans les messages comment Twitter a essayé de refuser ces demandes du GEC, comment ils se sont même opposés avec Facebook et Google. Puis ils ont accepté une proposition du FBI qu'ils participent, mais que seuls le FBI ou le HomelandSecurity seraient les "conduits".

Puis, finalement ils ont inclus le GEC dans le "cercle de confiance". Submergé entre les demandes du FBI, de la CIA, du GEC de supprimer des comptes qui les gênaient, Twitter ne disait plus non. Payés 3.415.323$ pour être un sous-traitant d'agences du gouvernement. https://twitter.com/mtaibbi/status/1610394201153314816
2 AND A HALF YEARS LATE en tendance sur #Twitter (2 ans et demi plus tard)
Cette journaliste du WashingtonPost et analyste médicale de CNN admet 2 ans plus tard que "Nous avons compté trop de morts Covid et d'hospitalisations"
Elle explique que la plupart des "patients COVID sont à l'hôpital pour d'autre raisons". Par exemple pour une blessure par balle, si le patient mourait et était testé positif, c'était compté comme COVID. Elle cite plusieurs médecins qui estiment qu'à leur hôpital, 70 à 90% des patients notés COVID y étaient pour autre chose.

Alors oui, vous vous le saviez. Mais ce qui est drôle c'est que la journaliste se prend un backlash sur Twitter, avec tout le monde qui lui explique que ça faisait 2 ans qu'on le reportait et qu'on était attaqués comme "désinformateurs". https://www.foxnews.com/media/dr-leana-wen-slammed-admitting-theres-been-overcounting-covid-deaths-two-half-years-late