Ce samedi, plus de 7 000 personnes ont défilé à Lyon face à la montée de l’extrême droite et ses idées dangereuses, pour dire non à la haine et réclamer une société plus juste et plus solidaire.
Travailleurs, étudiants, familles et militants se sont unis pour rappeler que la solidarité entre le peuple est notre plus grande force pour lutter contre la haine et la division.
📸 AD Photos 69
Travailleurs, étudiants, familles et militants se sont unis pour rappeler que la solidarité entre le peuple est notre plus grande force pour lutter contre la haine et la division.
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MUNICIPALES 2026 : L’UNION OU LA DROITE 🗳️
À l’approche des élections municipales de 2026, la gauche lyonnaise est face à un dilemme : s’unir ou perdre. Pourtant, au lieu de construire une stratégie commune, chacun joue sa propre partition. Grégory Doucet veut se maintenir coûte que coûte, les insoumis ont déjà rejeté un appel à l’union, et socialistes comme communistes envisagent leurs propres listes. À ce rythme, Lyon sera livrée à la droite sur un plateau. Pierre Oliver et Jean-Michel Aulas n’attendent que ça.
Mais cette union ne peut pas être un simple arrangement électoral. Si la gauche veut garder Lyon, elle doit répondre aux attentes populaires. Plus de décisions imposées d’en haut, plus de politiques déconnectées du quotidien. Il faut une écologie qui protège sans exclure, un urbanisme qui garantisse un logement digne pour tous, une démocratie locale qui redonne la parole aux habitants et une rupture nette avec les logiques sécuritaires. Une gauche hors-sol, qui méprise les réalités sociales, ne fera que nourrir la colère qui profite à la droite.
Il ne s’agit pas ici de désigner un candidat, mais de réaliser un programme commun de rupture et d’exiger une responsabilité collective. Se diviser, c’est offrir la victoire à la droite. Ceux qui refusent l’unité devront assumer d’avoir précipité la chute de Lyon. Les tensions nationales ne doivent pas saboter une stratégie locale, l’orgueil et les intérêts partisans ne sont plus une option. Ce qui importe, ce n’est pas la survie des partis, mais l’avenir de la ville.
Si la gauche refuse de s’unir, alors c’est au peuple de l’y contraindre. L’union ne se décrétera pas d’en haut, elle doit être imposée par celles et ceux qui refusent de voir Lyon basculer. Exigeons des engagements clairs, refusons les petits calculs d’appareil. Sur les réseaux, dans les réunions publiques, par des tribunes et des actions locales, faisons pression pour que l’unité devienne inévitable. Rappelons-leur que ces partis ne sont rien sans celles et ceux qu’ils prétendent représenter.
Nous savons que voter ne suffira pas à changer le monde. Aucune élection ne renversera l’ordre injuste que nous combattons. Mais entre une mairie contrainte de composer avec les exigences sociales et une droite au service des puissants, il y a une différence. La gauche doit s’unir pour agir, ou disparaître.
À l’approche des élections municipales de 2026, la gauche lyonnaise est face à un dilemme : s’unir ou perdre. Pourtant, au lieu de construire une stratégie commune, chacun joue sa propre partition. Grégory Doucet veut se maintenir coûte que coûte, les insoumis ont déjà rejeté un appel à l’union, et socialistes comme communistes envisagent leurs propres listes. À ce rythme, Lyon sera livrée à la droite sur un plateau. Pierre Oliver et Jean-Michel Aulas n’attendent que ça.
Mais cette union ne peut pas être un simple arrangement électoral. Si la gauche veut garder Lyon, elle doit répondre aux attentes populaires. Plus de décisions imposées d’en haut, plus de politiques déconnectées du quotidien. Il faut une écologie qui protège sans exclure, un urbanisme qui garantisse un logement digne pour tous, une démocratie locale qui redonne la parole aux habitants et une rupture nette avec les logiques sécuritaires. Une gauche hors-sol, qui méprise les réalités sociales, ne fera que nourrir la colère qui profite à la droite.
Il ne s’agit pas ici de désigner un candidat, mais de réaliser un programme commun de rupture et d’exiger une responsabilité collective. Se diviser, c’est offrir la victoire à la droite. Ceux qui refusent l’unité devront assumer d’avoir précipité la chute de Lyon. Les tensions nationales ne doivent pas saboter une stratégie locale, l’orgueil et les intérêts partisans ne sont plus une option. Ce qui importe, ce n’est pas la survie des partis, mais l’avenir de la ville.
Si la gauche refuse de s’unir, alors c’est au peuple de l’y contraindre. L’union ne se décrétera pas d’en haut, elle doit être imposée par celles et ceux qui refusent de voir Lyon basculer. Exigeons des engagements clairs, refusons les petits calculs d’appareil. Sur les réseaux, dans les réunions publiques, par des tribunes et des actions locales, faisons pression pour que l’unité devienne inévitable. Rappelons-leur que ces partis ne sont rien sans celles et ceux qu’ils prétendent représenter.
Nous savons que voter ne suffira pas à changer le monde. Aucune élection ne renversera l’ordre injuste que nous combattons. Mais entre une mairie contrainte de composer avec les exigences sociales et une droite au service des puissants, il y a une différence. La gauche doit s’unir pour agir, ou disparaître.
LA CULTURE RIPOSTE : OCCUPATION DE LA DRAC ✊
Ce jeudi 3 avril, plusieurs centaines de professionnels du secteur culturel se sont rassemblés à Lyon pour dénoncer les coupes budgétaires drastiques imposées à la culture, notamment les 5,2 millions d’euros de baisses du budget régional en Auvergne-Rhône-Alpes, le gel de la participation des collectivités au pass culture, et la baisse des subventions à de nombreuses structures artistiques. Cette mobilisation fait suite à une première manifestation le 20 mars et s’inscrit dans une série d’actions de riposte menées par les acteurs du secteur. Les syndicats, collectifs d’artistes, structures indépendantes et institutions publiques dénoncent une politique d’austérité qui met en péril l’accès à la culture, les emplois artistiques et la diversité de l’offre culturelle dans les territoires.
À l’issue de la manifestation, les manifestants ont investi le siège de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), une délégation a été reçue par la secrétaire générale afin de faire entendre leurs revendications. Dans un contexte où la culture est trop souvent reléguée au second plan, les manifestants ont rappelé que l’art et la création ne sont pas des dépenses accessoires, mais des biens communs essentiels à la démocratie. Face à l’asphyxie budgétaire, le monde culturel s’organise pour faire front et continuer de faire vivre une culture libre, publique et accessible à toutes et tous.
Ce jeudi 3 avril, plusieurs centaines de professionnels du secteur culturel se sont rassemblés à Lyon pour dénoncer les coupes budgétaires drastiques imposées à la culture, notamment les 5,2 millions d’euros de baisses du budget régional en Auvergne-Rhône-Alpes, le gel de la participation des collectivités au pass culture, et la baisse des subventions à de nombreuses structures artistiques. Cette mobilisation fait suite à une première manifestation le 20 mars et s’inscrit dans une série d’actions de riposte menées par les acteurs du secteur. Les syndicats, collectifs d’artistes, structures indépendantes et institutions publiques dénoncent une politique d’austérité qui met en péril l’accès à la culture, les emplois artistiques et la diversité de l’offre culturelle dans les territoires.
À l’issue de la manifestation, les manifestants ont investi le siège de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), une délégation a été reçue par la secrétaire générale afin de faire entendre leurs revendications. Dans un contexte où la culture est trop souvent reléguée au second plan, les manifestants ont rappelé que l’art et la création ne sont pas des dépenses accessoires, mais des biens communs essentiels à la démocratie. Face à l’asphyxie budgétaire, le monde culturel s’organise pour faire front et continuer de faire vivre une culture libre, publique et accessible à toutes et tous.
MANIFESTIVE : DÉFENDONS LA FÊTE LIBRE ! 🏴☠️
Le 12 avril 2025, nous serons dans les rues pour défendre la fête libre, un droit menacé par une répression de plus en plus violente.
Depuis des années, les autorités saisissent du matériel de sonorisation, interdisent les rassemblements et détruisent des équipements sans justification. Ces attaques visent une culture de résistance et de solidarité, une culture qui promeut l’inclusivité, la bienveillance et l’autogestion.
La mort de Steve Caniço, noyé lors d’une intervention policière à Nantes, est l’exemple tragique de cette répression. À Lieuron, le procureur a même requis 10 ans de prison contre les organisateurs d’une free-party.
Aujourd’hui, un projet de loi cherche à rendre les amendes pour participation à un événement non déclaré pénalement répréhensibles. Cette offensive est une tentative directe de réprimer la liberté de festoyer.
Le 12 avril, soyons nombreux et nombreuses à nous mobiliser. À Lyon, rassemblons-nous à 14h place Jean Macé pour défendre nos libertés et préserver notre culture avant qu’il ne soit trop tard.
La fête libre est un droit, pas un crime.
Le 12 avril 2025, nous serons dans les rues pour défendre la fête libre, un droit menacé par une répression de plus en plus violente.
Depuis des années, les autorités saisissent du matériel de sonorisation, interdisent les rassemblements et détruisent des équipements sans justification. Ces attaques visent une culture de résistance et de solidarité, une culture qui promeut l’inclusivité, la bienveillance et l’autogestion.
La mort de Steve Caniço, noyé lors d’une intervention policière à Nantes, est l’exemple tragique de cette répression. À Lieuron, le procureur a même requis 10 ans de prison contre les organisateurs d’une free-party.
Aujourd’hui, un projet de loi cherche à rendre les amendes pour participation à un événement non déclaré pénalement répréhensibles. Cette offensive est une tentative directe de réprimer la liberté de festoyer.
Le 12 avril, soyons nombreux et nombreuses à nous mobiliser. À Lyon, rassemblons-nous à 14h place Jean Macé pour défendre nos libertés et préserver notre culture avant qu’il ne soit trop tard.
La fête libre est un droit, pas un crime.
Pour l’amour du son 🖤
Ce samedi 12 avril, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblés dans les rues de Lyon, de la place Jean Macé jusqu’à Gerland, dans une ambiance aussi festive que déterminée. Face à la répression grandissante qui frappe le monde de la freeparty, la mobilisation a été massive et joyeuse, portée par des sound systems, des slogans et une énergie collective débordante.
Cette manifestation faisait écho à un inquiétant projet de loi qui vise à transformer les amendes liées aux fêtes non déclarées en délits pénalement répréhensibles. Depuis des années, les free party sont la cible d’une répression systématique : saisies de matériel, interdictions arbitraires, destructions injustifiées. De Steve Maia Caniço, mort à Nantes après une intervention policière, aux réquisitions de 10 ans de prison contre les organisateurs de Lieuron, les scandales se multiplient.
Mais ce que cette culture défend va bien au-delà de la musique, c’est une vision du monde faite de solidarité, d’autogestion, de bienveillance et d’inclusivité. Aujourd’hui plus que jamais, défendre les free party, c’est défendre une liberté fondamentale, celle de se rassembler, de danser et d’exister hors des normes dominantes.
📸 manria
Ce samedi 12 avril, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblés dans les rues de Lyon, de la place Jean Macé jusqu’à Gerland, dans une ambiance aussi festive que déterminée. Face à la répression grandissante qui frappe le monde de la freeparty, la mobilisation a été massive et joyeuse, portée par des sound systems, des slogans et une énergie collective débordante.
Cette manifestation faisait écho à un inquiétant projet de loi qui vise à transformer les amendes liées aux fêtes non déclarées en délits pénalement répréhensibles. Depuis des années, les free party sont la cible d’une répression systématique : saisies de matériel, interdictions arbitraires, destructions injustifiées. De Steve Maia Caniço, mort à Nantes après une intervention policière, aux réquisitions de 10 ans de prison contre les organisateurs de Lieuron, les scandales se multiplient.
Mais ce que cette culture défend va bien au-delà de la musique, c’est une vision du monde faite de solidarité, d’autogestion, de bienveillance et d’inclusivité. Aujourd’hui plus que jamais, défendre les free party, c’est défendre une liberté fondamentale, celle de se rassembler, de danser et d’exister hors des normes dominantes.
📸 manria
💥 POUR UN 1ER MAI RÉVOLUTIONNAIRE À LYON !
Le 1er mai n’est pas une fête. C’est un jour de mémoire, de lutte et de révolte, gravé dans la chair de celles et ceux qui, jour après jour, font tourner ce monde sans jamais en récolter les fruits.
Tout commence à Chicago, en 1886, quand les ouvriers réclament la journée de huit heures. La répression est brutale : des balles, des pendaisons. Mais la colère ne s’éteint pas et se transforme en un feu qui traverse les frontières. En 1889, la IIe Internationale déclare le 1er mai jour de lutte internationale des travailleurs.
À Lyon, berceau de luttes ouvrières avec les révoltes des canuts en 1831 et 1834, l’esprit de résistance sociale existait bien avant que le 1er mai ne devienne une journée internationale de lutte. Leur cri de révolte résonne encore sur la Croix-Rousse « Vivre en travaillant ou mourir en combattant ». En 1831, les artisans tisserands, se soulèvent face aux salaires de misère et aux conditions de travail inhumaines et ils tiennent tête à l’armée. En 1834, une nouvelle insurrection éclate. La répression est féroce, les canuts sont écrasés, mais leur combat forge une conscience ouvrière moderne, marquant Lyon du sceau indélébile du mouvement ouvrier.
Aujourd’hui, face à un capitalisme toujours plus vorace et un pouvoir qui écrase les plus faibles pour enrichir les plus puissants, le 1er mai doit être un cri de colère et d’espoir. Un cri contre l’exploitation, contre la destruction de la planète, contre l’injustice. Un cri pour la dignité et la justice sociale. Car chaque injustice, qu’elle soit sociale, environnementale ou économique, trouve ses racines dans un système où l’exploitation est la norme. C’est en redonnant sa place à la lutte des classes que nous pourrons renverser ce système et bâtir un avenir plus juste.
Ce 1er mai, Lyon doit redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : une ville insurgée.
Rendez-vous à 10h30 dans le cortège de tête à Garibaldi pour faire entendre notre rage et notre espoir.
⚠️ Aucun transport en commun ne circule et de nombreux contrôles de police sont prévus aux abords de la manifestation. Soyez vigilantes et vigilants.
Le 1er mai n’est pas une fête. C’est un jour de mémoire, de lutte et de révolte, gravé dans la chair de celles et ceux qui, jour après jour, font tourner ce monde sans jamais en récolter les fruits.
Tout commence à Chicago, en 1886, quand les ouvriers réclament la journée de huit heures. La répression est brutale : des balles, des pendaisons. Mais la colère ne s’éteint pas et se transforme en un feu qui traverse les frontières. En 1889, la IIe Internationale déclare le 1er mai jour de lutte internationale des travailleurs.
À Lyon, berceau de luttes ouvrières avec les révoltes des canuts en 1831 et 1834, l’esprit de résistance sociale existait bien avant que le 1er mai ne devienne une journée internationale de lutte. Leur cri de révolte résonne encore sur la Croix-Rousse « Vivre en travaillant ou mourir en combattant ». En 1831, les artisans tisserands, se soulèvent face aux salaires de misère et aux conditions de travail inhumaines et ils tiennent tête à l’armée. En 1834, une nouvelle insurrection éclate. La répression est féroce, les canuts sont écrasés, mais leur combat forge une conscience ouvrière moderne, marquant Lyon du sceau indélébile du mouvement ouvrier.
Aujourd’hui, face à un capitalisme toujours plus vorace et un pouvoir qui écrase les plus faibles pour enrichir les plus puissants, le 1er mai doit être un cri de colère et d’espoir. Un cri contre l’exploitation, contre la destruction de la planète, contre l’injustice. Un cri pour la dignité et la justice sociale. Car chaque injustice, qu’elle soit sociale, environnementale ou économique, trouve ses racines dans un système où l’exploitation est la norme. C’est en redonnant sa place à la lutte des classes que nous pourrons renverser ce système et bâtir un avenir plus juste.
Ce 1er mai, Lyon doit redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être : une ville insurgée.
Rendez-vous à 10h30 dans le cortège de tête à Garibaldi pour faire entendre notre rage et notre espoir.
⚠️ Aucun transport en commun ne circule et de nombreux contrôles de police sont prévus aux abords de la manifestation. Soyez vigilantes et vigilants.