Il y a, indubitablement, un rapport entre la violence déréglée, cette folie, et l’«excitation endogène» de l’Homo Culinaris. Par «excitation endogène» je parle de cette inflammation généralisée qui s’installe en nous, peu à peu, depuis la petite enfance, sourde, assourdissante et aveuglante — non comme une lumière vive, mais comme une opacification de l’âme.

Il n’y a pas que ce terrible trouble : en parasitant le fonctionnement paisible de notre corps, il a sali la clarté de nos sensations, les émotions que celles-là provoquent, les sentiments qu’elles font naître, les pensées qui en découlent… qui à leur tour modifient nos sensations ou en inventent… Ad libitum, cercle vicieux.

Que se passe-t-il alors ? Cette inflammation généralisée, ce «bourdonnement» continu dont nous ne nous rendions plus compte, s’apaise en quelques jours et disparaît : le feu s’éteint et avec lui, s’éteignent l’irritabilité, les obsessions (de toutes sortes) qui nous colonisaient en permanence ; se déploient alors un silence, une disponibilité, inconnues jusqu’alors, une vigilance heureuse — comme si un piétinement permanent avait jusqu’ici étouffé chaque printemps.

Je ne vous demande pas de le croire, c’est un fait que vous pouvez tous vérifier dès le début de l’«alimentation sensorielle». Renseignez-vous et changez votre vie.

Viatique et renseignements pratiques concernant la redécouverte et la mise en œuvre de l’instinct alimentaire :
• «L’éloge du cru : comment réconcilier alimentation et santé aujourd’hui», Dominique Guyaux, éditions Médicis, 2016

Pour une transition alimentaire en douceur :
• «Du cuit au cru — Guide de la transition alimentaire», Dominique Guyaux, éditions Médicis, 2021
• le site Web de Dominique Guyaux : https://alimentationsensorielle.fr/

#alimentation #sante #folie