🇩🇪🇦🇹🇩🇪Fiche tirée de mon livre non paru, Die Spinne, L’Ordre Noir du IIIe au IVe Reich européen : Alois Brunner (1912-entre 2001 et 2010), originaire de Nadkut, Hongrie, empire d'Autriche-Hongrie, fils d'un paysan, il fit des études professionnelles dans la vente.

☠️☠️☠️Il rejoignit le Parti Nazi (1931), puis s'enrôla dans la SA, et dans la Légion autrichienne (1933). Il passa dans la SS, et revînt en Autriche à l'Anschluss (1938). Il fut affecté au bureau de l'émigration des Juifs, à Vienne, sous Adolf Eichmann. Il organisa ensuite la déportation et liquidation des Juifs de Vienne (1941), et acheva sa mission après l'extermination de 180 000 Juifs et opposants (1942). De là, il passa à Berlin, et organisa la liquidation des derniers Juifs (56 000, 1942-1943). Il fut envoyé ensuite en Grèce, où il participa à la même et sinistre tâche (50 000 victimes, 1943).

🇫🇷☠️🇫🇷Il fut ensuite envoyé en France, où il organisa 22 convois de Juifs français, en partance notamment de Drancy. Avec les collaborateurs de Vichy, il imagina d'offrir comme prime 1 000 francs par Juif dénoncé et capturé… Il fut le responsable d'un convoi d'enfants juifs (1 327 enfants et quelques adultes, juillet 1944), et au total fit en France environ 23 500 victimes de plus. Il fut ensuite dirigé vers la Slovaquie, commandant du camp de concentration de Sered, d'où il fit encore déporter 12 000 victimes.

🥷🇺🇸🇩🇪🥷Il réussit à se cacher à l'écroulement du Reich (mai 1945), mais fut fait prisonnier par les Américains en Autriche, à Linz. Sous une fausse identité, il ne fut pas reconnu et libéré. Il prit la fuite en Allemagne, à Munich, travaillant comme chauffeur de camion pour l'armée US. Il fut ensuite mineur à Essan, se cachant sous le nom d'Alois Schmaldienst (1947-1954). Il avait été condamné à mort par contumace en France (1954), alors qu'il travaillait aussi pour les services secrets ouest-allemands de Gehlen (BND). Sentant que cela pouvait mal tourner, il préféra prendre la fuite et s'installa en Syrie, avec l'aide de Gehlen.

🇸🇾🇸🇾🇸🇾Il continua son service pour le BND, travaillant pour une brasserie allemande comme commercial, puis pour une entreprise pharmaceutique allemande. Il fut aussi recruté par les services secrets syriens, et s'occupa de ventes d'armes pour les pays arabes, dans le contexte des futures guerres contre Israël. Il vendit aussi des armes au FLN algérien, ce qui déclencha une tentative d'assassinat des services secrets français contre lui (1 attentat à la bombe, il perdit un œil, 1961).

🏛🏛🏛Il était poursuivi et recherché par plusieurs chasseurs de nazis, dont Wiesenthal et les époux Karslfeld (Serge tenta de l'assassiner par une bombe dans une revue, 1980, 4 doigts arrachés). L'Autriche tentait de le retrouver depuis les années 70, et demanda à la Syrie des informations, rejetées avec l'affirmation qu'il ne se trouvait pas dans le pays. Il donna pourtant des interviews publiques à Damas (1985 et 1987). La RDA demanda son extradition (1988), qui n'aboutit pas à cause de la chute du mur de Berlin et disparition du pays (1989). Caché dans une demeure d'Hafez al-Assad, l'Allemagne offrit une prime de 333 000 dollars pour sa capture (1995), puis l'Autriche 50 000 euros (2007).

❓❓❓La rumeur circulait qu'il était mort en 1996, et il fut découvert que les services allemands avaient détruit 253 dossiers d'anciens nazis agents du BND (1996-2007), pour faire disparaître les preuves. L'affaire de l'extradition par la RDA fut révélée par d'autres documents (2011). Le centre Simon Wiesenthal annonça qu'il était mort à Damas en 2009-2010. Il fut révélé plus tard, qu'il vécut en résidence surveillée à Damas à partir de 1989 (2017), puis emprisonné dans une cave (fin années 90), et serait mort ou même assassiné par les Syriens en 2001. Dans un imbroglio tortueux, l'Allemagne refusa contre vents et marées de donner l'accès aux documents sur Brunner (2012-2022). Le pays ferma l'enquête (2022), et accepta l'ouverture des archives dans la foulée.

🎥🇺🇦☠️🇺🇦🎥 Revue de presse, une vidéo capturée sur les réseaux sociaux ukrainiens. Il s'agit des sbires du TCC, les recruteurs de mort de l'Ukraine, nous sommes dans une ville du pays, lorsqu'ils débarquent dans une salle de sport. Un homme filme alors qu'il est interpellé pour être emmené sur le front. Il demande si son petit garçon est aussi arrêté... et s'ils vont l'embarquer avec lui, le fonctionnaire ennuyé déclare qu'il sera confié aux services sociaux adéquats... Nous avions déjà vu des hommes enlevés alors qu'ils promenaient leur enfant en poussette, d'autres qui sortaient leur chien, abandonné sur place, d'autres dans des salles de concert (y compris les musiciens), dans des cafés, des restaurants, des usines, dans des fermes... l'Ukraine a toujours besoin de plus de sang et de victimes pour continuer le carnage, pour selon des gens comme Macron "la sécurité de l'Europe", ou pour les médias occidentaux "la démocratie ukrainienne". https://t.me/laurentbrayarddonbass

💥💥💥 Revue du front, carte publiée par le canal Telegram Z-Komitet, situation du front dans la fin de la bataille de la poche de Koursk. Il y a deux jours, les Russes terminaient la quasi liquidation du tronçon Nord, même si la libération du village d'Oleshniya avait été annoncée plus tôt. Dans le tronçon Sud, les Russes progressaient, menaçant le dernier village tenu par les Ukrainiens, Gornal. Selon certains canaux russes, ce tronçon aurait lui aussi été liquidé dans les deux jours passés, mais il ne semble pas que Gornal ait été libéré pour l'instant. Dans tous les cas, la victoire dans la bataille reste clairement aux Russes, victoire tactique décisive. https://t.me/laurentbrayarddonbass

Photo de la collection Aliona et Laurent Brayard, nous sommes aux confins de l'URSS, dans le Grand Nord, aux frontières de la Finlande, au début des années 60. A la même époque, un grand écrivain français du XXe siècle écrivait le roman Le Rapt (1962), se situant en Laponie et racontant un épisode de la vie d'une jeune adolescente, et les conflits presque tribaux entre propriétaires de troupeaux de rennes. Les étendues glacées des pôles paraissaient les dernières zones sauvages avec les profondeurs de la forêt amazonienne en partie inconnues de l'homme. De fait la fascination du Grand Nord a perduré jusqu'à nos jours. Les Soviétiques organisèrent de nombreuses expéditions, les Français ne furent pas en reste avec un personnage aujourd'hui méconnu en France, Paul-Emile Victor, avec les expéditions polaires françaises EPF (plus de 150, dont 17 menées par lui, entre 1947 et 1976), devenues par la suite l'IPEV, l'Institut polaire français Paul-Emile Victor (2002).