Fin du dollar et krach bancaire: «La Russie et la Chine ont appuyé sur le bouton du Great Reset»… mais pas celui de Klaus Schwab

Derrière le krach bancaire qui se profile en Occident, les causes sont plus profondes et anciennes.

«Avant que nous ne fassions sauter leur gazoduc, la Russie et la Chine travaillaient à une coalition pour détrôner le dollar», note Clayton Morris.

L’Empire semble en passe de perdre les bases de sa puissance et de sa capacité à tordre le bras des plus faibles.

➡️➡️ #Dédollarisation–La Russie et la Chine passent aux monnaies nationales pour leurs échanges

Les Etats-Unis ne pourront pas faire tourner la planche à billets éternellement, constate le Washington Post. Et d’ajouter:

«Il n'est pas farfelu d'imaginer que les États-Unis plongent dans une crise de la dette parce que personne n’achèterait plus ses obligations», titres sur la dette publique.

Washington et ses vassaux «ont une peur bleue de ce que la Russie et la Chine accomplissent, la création d’un mastodonte économique avec lequel l'Occident ne peut pas rivaliser», analyse Morris.

Conclusion:

«Préparez-vous à la guerre.»

▶️«L’Occident abuse grossièrement du dollar», les BRICS vont s’affranchir de sa «domination»—Lavrov

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#Dédollarisation–La Chine se débarrasse massivement de la dette américaine
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Selon les données du Trésor américain, la Chine, deuxième plus grand détenteur étranger de la dette publique de Washington, a réduit ses avoirs pendant six mois consécutifs, le chiffre passant sous la barre symbolique de 1.000 milliards de dollars en avril 2022.

Jusque-là, le deal de la «Chinamérique» était l’ouverture du marché américain en échange de l’achat de titres de dette US par Pékin.

➡️➡️ «Saper la domination du dollar sur le pétrole»: la Chine et l’Arabie saoudite signent un partenariat stratégique «historique»

S’il s’accélère, le mouvement est ancien. La Chine a déjà réduit ses avoirs de 34,1% au cours des dix dernières années, à mesure que l’Empire se faisait plus menaçant.

L'autre pilier du dollar, ce sont les accords de la Jamaïque de 1976 qui avaient fait du dollar une monnaie incontournable pour le commerce mondial des hydrocarbures.

Mais là aussi, l’OPEP+ (OPEP+Russie) a sifflé la fin du jeu, tandis que l’Arabie saoudite s’émancipe toujours plus du pacte du Quincy de février 1945, qui a fait de la péninsule un protectorat américain de fait.
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#Dédollarisation–«Cupidité d’une petite minorité»: le Brésil exhorte les BRICS à s’affranchir du dollar

Le temps où le Brésil était absent des grandes décisions mondiales est révolu, a déclaré le dirigeant brésilien Lula da Silva en visite à Chine.

Et de poursuivre:

«Il est intolérable que, sur une planète qui produit suffisamment de nourriture pour subvenir aux besoins de toute l'humanité, des centaines de millions d'hommes, de femmes et d'enfants n'aient rien à manger.

ℹ️ℹ️ℹ️ #Nouvel_ordre–Le Brésil et la Chine abandonnent le dollar pour leurs monnaies nationales

«Il est inadmissible que l'irresponsabilité et la cupidité d'une petite minorité mettent en péril la survie de la planète et de toute l'humanité», a-t-il dénoncé.

En janvier, Lula da Silva s'est aussi attaqué à l’arrière-cour des Etats-Unis, l’Amérique latine en relançant l'idée d'une monnaie unique, le MERCOSUR.

➡️➡️ L’Amérique latine «n’est plus l’arrière-cour» des Etats-Unis, prévient Pékin

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#Dédollarisation–Le Bangladesh adopte le yuan pour contourner les sanctions occidentales

Dacca a dû trouver une solution pour continuer à rembourser un prêt de la Russie, qui finance à 90% la centrale nucléaire de Rooppur, le plus grand projet d'infrastructure du Bangladesh.

«A cause des sanctions contre les banques russes, nous ne pouvions pas traiter les paiements en dollars américains», a expliqué Uttam Kumar Karmaker du ministère des Finances du Bangladesh.

«La Russie nous a demandé de régler les paiements dans sa devise, le rouble, mais cela n'a pas été possible. Donc, nous avons tous les deux opté pour le yuan», a-t-il expliqué.

Selon l'accord, le Bangladesh réglera les paiements avec la Russie via une banque chinoise.

Les bénéficiaires russes recevront les fonds via le système de paiement interbancaire transfrontalier (CIPS) chinois. De nombreuses banques russes ont été coupées du système SWIFT, dont toutes les transactions, partout et pour tous, sont accessibles par la CIA.

▶️ Poutine détrône le dollar et déclare le yuan nouvelle monnaie de réserve mondiale

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#Dédollarisation–L’Argentine veut échapper aux griffes du FMI et abandonne le dollar pour le yuan

Dernier domino en date à tomber, le ministre argentin de l'Economie Sergio Massa a annoncé le paiement en yuan de l’essentiel de ses importations en provenance de Chine, afin de tenter de redresser les comptes du pays.

➡️➡️ Yellen admet que les sanctions antirusses ont tué le dollar… et annonce le dollar numérique

Depuis que l’Argentine a rejoint le FMI en 1956, le sort de sa monnaie, le peso, était lié au dollar et aux marchés occidentaux.

En 2001, l’Argentine connaît sa plus grave crise, avec un défaut sur un prêt de 21,6 milliards de dollars du FMI. Depuis l’Argentine s’enfonce dans l'inflation et la dépression permanente.

Le pays a dû quémander 22 programmes successifs de soutien financier au Fonds, un levier géopolitique puissant de chantage pour l'Empire, qui considère l’Amérique latine comme son «arrière-cour».

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#Effondrement–«Pas d’alternative à l’abandon du dollar», prévient le FMI

«L’abandon du dollar est en cours, mais aucune alternative» n’existe, a expliqué la chef du FMI, Kristalina Georgieva, lors d'un discours au Milken Institute de Beverly Hills, think tank qui se mêle aussi d'ingénierie sociale et médicale.

«La raison pour laquelle le dollar soutient l'économie américaine, c'est la profondeur des marchés de capitaux ici», a argumenté Georgieva .

Sauf que:

•Les régulateurs américains ont saisi une nouvelle banque en quasi-faillite, la First Republic Bank, et nommé JPMorgan Chase comme acheteur.

•La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a averti hier que l’Etat fédéral US pourrait faire défaut dès le 1er juin faute de relever le plafond de la dette.

«Le plus grand concurrent du dollar est l'euro», a encore curieusement noté Georgieva.

Pas plutôt le yuan?

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#Dédollarisation–«Président, je veillerai à ce que votre droit d'utiliser du Bitcoin soit inviolable»—Kennedy

«Tout l'intérêt du Bitcoin est qu'il est décentralisé», a lancé Robert Kennedy Jr, visiblement au fait du sujet.

«Je ne pense pas que le gouvernement ait le droit d'exiger l'accès à votre clé Bitcoin ou même à l'un de vos mots de passe», a poursuivi le candidat démocrate à la présidentielle.

Et de souligner: «C'est un élément clé de l'Etat de surveillance.»

Une prise de position qui le situe à l'exact opposé de Biden, fervent défenseur du dollar numérique de la Federal Reserve, instrument dont le but est de poursuivre l'asservissement du peuple par la monnaie.

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#Dédollarisation–«Changement fondamental»: Poutine annonce une «transition complète vers des échanges en monnaies nationales»

«Nous nous dirigeons vers une réduction de la part des devises des pays hostiles dans les règlements mutuels», a expliqué Vladimir Poutine.

«La Russie est un leader de ce processus», a rappelé le chef d'Etat lors du Forum économique eurasiatique.

A terme, l'objectif de Moscou est de parvenir avec ses partenaires «à une transition complète vers les monnaies nationales».

Et de noter que la tendance était suivie par d'autres pays à forte croissance, que ce soit la Chine, l'Inde et en Amérique latine.

«Des changements fondamentaux sont en cours dans la sphère financière internationale.»

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#Dédollarisation–Le dollar au plus bas depuis 28 ans dans les réserves mondiales—FMI

La chute est particulièrement vertigineuse au quatrième trimestre 2022: la part du dollar dans les réserves de change mondiales s'est effondrée de 58%.

Selon les données du FMI, les réserves de dollars dans les caisses des banques centrales est presque revenue à son niveau de 1995.

Malgré tout, la directrice générale du FMI veut croire que la messe n'est pas dite: «Ne dites pas encore adieu à vos dollars.»

En dépit de l'évidence:

- Le statut de monnaie de réserve mondiale du dollar est remis en cause en raison des inquiétudes suscitées par l'explosion de la dette américaine.

- Mais aussi de l'effet boomerang des sanctions américaines, qui poussent le monde à limiter son exposition au billet vert.

En d'autres termes, un changement de paradigme est inéluctable, selon Moscou.

▶ «Changement fondamental»: Poutine annonce une «transition complète vers des échanges en monnaies nationales»

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#Dédollarisation–Changements «irréversibles»: l'utilisation du dollar comme arme s'est retournée contre Washington

«Les Américains eux-mêmes ont créé une situation où la recherche d'alternatives au dollar a inévitablement commencé», a expliqué Alekseï Mojine.

«La fragmentation de l'économie mondiale est non seulement inévitable, mais aussi irréversible», a analysé le directeur exécutif pour la Russie au FMI.

«Les Iraniens, les Brésiliens et les Saoudiens ont déjà commencé à commercer en yuans non seulement avec la Chine, mais aussi avec des pays tiers.»

Il y a quelques semaines, Vladimir Poutine avait fait savoir que l'objectif de Moscou était de parvenir avec ses partenaires «à une transition complète vers les monnaies nationales».

Et de noter que la tendance était suivie par de nombreux pays à forte croissance:

«Des changements fondamentaux sont en cours dans la sphère financière internationale.»

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#Dédollarisation–La dette US coûte 1.000 milliards de dollars par an: «Toute nation se retrouve ruinée tôt ou tard»–Charlie Munger

«Je ne m'inquiète pas trop», a philosophé l'associé du boursicoteur Warren Buffet, et grand ami de Bill Gates.

Alors que Washington déverse des trillions de dollars dans ses guerres et pour tenir son système financier, le coût annualisé de la dette –les intérêts seuls– a doublé au cours des 19 derniers mois, en raison de la politique de hausse des taux de la Federal Reserve.

A la suite de Fitch, l'agence internationale de notation de crédit Moody's a modifié sa perspective sur les Etats-Unis de «stable» à «négative».

«Où est Rome? Où est la Grande-Bretagne du temps de sa grandeur? Tout disparaît, tout passe», a rappelé Munger, avec une conscience aiguë de la mort.

Sic transit gloria mundi

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