J'avais envie de vous partager une question qui a été posée à Nathalie lors de l'ouverture du sommet Être et renaitre femme : Reconnecte-toi à l'enfant que tu étais. Quand tu es dans la peau de cet enfant, complète la phrase "Quand je serai grand, je serai...(métier)". Quand j'avais 4 - 5 ans et que je n'allais pas encore à l'école, j'adorais jouer à la maîtresse d'école. Je n'ai pourtant jamais verbalisé le fait que je voulais enseigner. Je pense qu'il faut vraiment revenir à la petite enfance pour se reconnecter à son être profond. Par la suite, on est très vite influencé. J'ai voulu être coiffeuse, entraineur de foot, mannequin, juge au tribunal de jeunesse... Ces métiers ne me plaisent absolument pas, mais derrière je peux y retrouver certaines valeurs qui m'animent : voir la beauté, le fait d'accompagner, motiver, encourager, la justice. C'est vraiment quand je me reconnecte à la toute petite fille que j'ai accès à ma mission : transmettre. Et vous ?
#vocation
#vocation
(suite)
Même si je n’en étais pas consciente, il semblerait que ma vocation (transmettre, accompagner) se soit manifestée assez tôt.
Si je ne me souviens pas de cette fois-là, je me rappelle que quelques années plus tard, je continuais à jouer à l’école dans ma chambre à Anderlecht.
J’installais mes poupées et mes ours en peluche en cercle. Je leur donnais des feuilles et des crayons.
La petite fille que j’étais avait aussi ses croyances. Les ours en peluche recevaient des bons points et des félicitations. Les poupées étaient punies pour mauvaise conduite et allaient au coin. La poupée de chiffon, avec ses tresses et ses vêtements orange, était considérée comme la méchante.
À cette époque, j’avais commencé l’école primaire et je me souviens qu’au moment de punir les poupées je sentais que quelque chose n’était pas juste. J’imitais les adultes, mais dans le fond je ressentais que mettre du rouge sur les feuilles et parler de façon négative à cette poupée amenait chez moi une sensation désagréable et en même temps j’avais la satisfaction d’être celle qui savait. J’aimais jouer au petit chef.
Pourquoi entretenons-nous des attitudes qui ne nous appartiennent pas ?
À quelle vitesse sommes-nous influencés par notre environnement, par les adultes supposés mieux savoir que les enfants ?
Pourquoi être en colère vis-à-vis d’une poupée ? Que représentait-elle ? Et à l’inverse, pourquoi autant de gentillesse et d’amour envers les peluches qui représentent des animaux ?
Était-ce parce j’avais peur des poupées ? Cela fait partie de mes peurs irrationnelles. Un héritage familial. Maman ne les aime pas non plus. Je n’ose pas regarder certaines poupées encore maintenant elles peuvent me donner la chair de poule.
Ou était-ce parce que la poupée ressemble plus à un être humain auquel je pouvais m’identifier ? Avais-je une image inconsciente : les humains sont méchants, les animaux sont gentils ?
Aujourd’hui, j’ai de vraies personnes face à moi en formation. Je forme des coachs et des formateurs et toute personne qui veut se développer personnellement. J’ai retrouvé mon authenticité dans ma façon de transmettre et les participants me reconnaissent pour ma sérénité et l’ambiance positive et bienveillante que j’instaure.
Ma carrière de formatrice a commencé grâce à cette photo.
Lorsque je travaillais au Secrétariat Social et qu’une place de formateur s’est libérée, j’ai postulé immédiatement même si je pensais être trop jeune et sans expérience. Lors de l’entrevue, j’ai parlé de ce jeu que je jouais dès quatre ans et cela a fait son effet.
Et toi, à quoi jouais-tu enfant ?
Quels étaient tes rêves ? Que sont-ils devenus aujourd’hui ?
#ecutelavieteparle #vocation
Même si je n’en étais pas consciente, il semblerait que ma vocation (transmettre, accompagner) se soit manifestée assez tôt.
Si je ne me souviens pas de cette fois-là, je me rappelle que quelques années plus tard, je continuais à jouer à l’école dans ma chambre à Anderlecht.
J’installais mes poupées et mes ours en peluche en cercle. Je leur donnais des feuilles et des crayons.
La petite fille que j’étais avait aussi ses croyances. Les ours en peluche recevaient des bons points et des félicitations. Les poupées étaient punies pour mauvaise conduite et allaient au coin. La poupée de chiffon, avec ses tresses et ses vêtements orange, était considérée comme la méchante.
À cette époque, j’avais commencé l’école primaire et je me souviens qu’au moment de punir les poupées je sentais que quelque chose n’était pas juste. J’imitais les adultes, mais dans le fond je ressentais que mettre du rouge sur les feuilles et parler de façon négative à cette poupée amenait chez moi une sensation désagréable et en même temps j’avais la satisfaction d’être celle qui savait. J’aimais jouer au petit chef.
Pourquoi entretenons-nous des attitudes qui ne nous appartiennent pas ?
À quelle vitesse sommes-nous influencés par notre environnement, par les adultes supposés mieux savoir que les enfants ?
Pourquoi être en colère vis-à-vis d’une poupée ? Que représentait-elle ? Et à l’inverse, pourquoi autant de gentillesse et d’amour envers les peluches qui représentent des animaux ?
Était-ce parce j’avais peur des poupées ? Cela fait partie de mes peurs irrationnelles. Un héritage familial. Maman ne les aime pas non plus. Je n’ose pas regarder certaines poupées encore maintenant elles peuvent me donner la chair de poule.
Ou était-ce parce que la poupée ressemble plus à un être humain auquel je pouvais m’identifier ? Avais-je une image inconsciente : les humains sont méchants, les animaux sont gentils ?
Aujourd’hui, j’ai de vraies personnes face à moi en formation. Je forme des coachs et des formateurs et toute personne qui veut se développer personnellement. J’ai retrouvé mon authenticité dans ma façon de transmettre et les participants me reconnaissent pour ma sérénité et l’ambiance positive et bienveillante que j’instaure.
Ma carrière de formatrice a commencé grâce à cette photo.
Lorsque je travaillais au Secrétariat Social et qu’une place de formateur s’est libérée, j’ai postulé immédiatement même si je pensais être trop jeune et sans expérience. Lors de l’entrevue, j’ai parlé de ce jeu que je jouais dès quatre ans et cela a fait son effet.
Et toi, à quoi jouais-tu enfant ?
Quels étaient tes rêves ? Que sont-ils devenus aujourd’hui ?
#ecutelavieteparle #vocation