📌Question :
Je discutais avec un frère à propos de la manière de faire la da'wah, car il a débuté le dialogue avec une chrétienne en se basant directement sur un verset biblique et je lui ai reproché cela, il m'a fait comprendre que c'était permis et que nous avons des prédécesseurs dessus etc...
Il m'a envoyé un audio et nous avons profité des arguments que tu as apportés à l'intérieur
Barakallahou fik.
Maintenant j'aimerais savoir, comment comprendre la pratique de ces savants que tu as cités avec les paroles du prophète Muhammad ﷺ lorsque l'un de ses compagnons lisait les feuilles contenant des versets de la Torah et le comportement qu'il a eu face cela ?
Ou bien l'utilisation n'est qu'en cas de besoin, exemple si il boude, nous lui apportons des textes tirés de la bible ou la Torah directement afin qu'il accepte ?
Malgré cela, cette méthodologie n'est pas en contradiction avec le hadith ?
https://t.me/WoraR
Réponse
⤵️⤵️⤵️⤵️
Je discutais avec un frère à propos de la manière de faire la da'wah, car il a débuté le dialogue avec une chrétienne en se basant directement sur un verset biblique et je lui ai reproché cela, il m'a fait comprendre que c'était permis et que nous avons des prédécesseurs dessus etc...
Il m'a envoyé un audio et nous avons profité des arguments que tu as apportés à l'intérieur
Barakallahou fik.
Maintenant j'aimerais savoir, comment comprendre la pratique de ces savants que tu as cités avec les paroles du prophète Muhammad ﷺ lorsque l'un de ses compagnons lisait les feuilles contenant des versets de la Torah et le comportement qu'il a eu face cela ?
Ou bien l'utilisation n'est qu'en cas de besoin, exemple si il boude, nous lui apportons des textes tirés de la bible ou la Torah directement afin qu'il accepte ?
Malgré cela, cette méthodologie n'est pas en contradiction avec le hadith ?
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Réponse
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📌Plusieurs frères m’ont questionné comme ce frère au sujet du vote blanc.
Celui qui est dans un pays dans lequel celui qui ne vote pas et est en capacité de voter est puni par la loi, peut-il faire un vote blanc ?
La réponse est oui, le cheikh Souleymane Al-rouhayli dit que celui qui craint d’être puni par la loi de son pays s’il ne vote pas peut faire un vote blanc.
Et le vote blanc lors des élections n’est pas du tout une mécréance. D’ailleurs, la personne ne vote personne.
Muhammad Wora.
https://t.me/WoraR
Celui qui est dans un pays dans lequel celui qui ne vote pas et est en capacité de voter est puni par la loi, peut-il faire un vote blanc ?
La réponse est oui, le cheikh Souleymane Al-rouhayli dit que celui qui craint d’être puni par la loi de son pays s’il ne vote pas peut faire un vote blanc.
Et le vote blanc lors des élections n’est pas du tout une mécréance. D’ailleurs, la personne ne vote personne.
Muhammad Wora.
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Assalamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouhou
J'espère que vous vous portez bien
qu'Allah nous facilite et qu'Allah nous épargne des fitan
J'ai une question qui me dérange un peu par rapport à la situation de l'islam au niveau du Gabon. J’avais envie de comprendre un peu ce que les savants disent par rapport à cette situation.
Est-ce que ce que nos connaisseurs ici font nos imams, c'est permis ou pas ? Est-ce qu'ils sont sortis des recommandations du manhaj salafi ou ils ne sont pas encore arrivés à ce niveau là, parce que dans les cours qu'on a écoutés on a vu que le fait de sortir contre les autorités n'est pas légiféré, est-ce que là on va considérer étant donné que vous êtes très certainement informé de la situation du Gabon, est-ce qu'on va considérer ce que les imams ont fait comme le khourouj (sortie contre le gouverneur) ?
Réponse
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J'espère que vous vous portez bien
qu'Allah nous facilite et qu'Allah nous épargne des fitan
J'ai une question qui me dérange un peu par rapport à la situation de l'islam au niveau du Gabon. J’avais envie de comprendre un peu ce que les savants disent par rapport à cette situation.
Est-ce que ce que nos connaisseurs ici font nos imams, c'est permis ou pas ? Est-ce qu'ils sont sortis des recommandations du manhaj salafi ou ils ne sont pas encore arrivés à ce niveau là, parce que dans les cours qu'on a écoutés on a vu que le fait de sortir contre les autorités n'est pas légiféré, est-ce que là on va considérer étant donné que vous êtes très certainement informé de la situation du Gabon, est-ce qu'on va considérer ce que les imams ont fait comme le khourouj (sortie contre le gouverneur) ?
Réponse
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1⃣📌Question d'un frère :
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Assalamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouhou
J'espère que vous allez très bien, qu'Allah vous préserve
J'ai principalement deux préoccupations.
La première, ici au Bénin nous avons certaines personnes qui sont même des docteurs et lors de leur argumentaire quand ils font des prêches, nous voyons qu'ils se basent sur l'avis d'Ibn bāz parfois, d'Ibn Outhaymin, principalement ces deux personnes. Ils interviennent également dans l'une des universités ici au Bénin d'un salafi reconnu. Ce qui a fait que nous n'avions pas eu de doute dans leur croyance. À notre grande surprise lors de leur dernier prêche, on a entendu, ils ont eu à dire que lorsqu'il y a une sujet de jurisprudence il faut se référer aux savants de jurisprudence et lorsque la question est relative au hadith on se réfère au cheikh de hadith, et là ils ont vraiment écarté les mouhadithoune (les savants de hadith).
Et notre grande surprise c'est même par rapport au jeûne de samedi ils disent que surtout les mouhadithoune ils sont dhahiriyyah lorsqu'ils veulent intervenir dans les questions de jurisprudence.
Quel est le jugement de ces gens là quand ils disent ce genre de paroles parce nous avons vraiment des preuves et sans doute qu'ils font l'explication des livres de Ibn outhaymin, de Ibn Bāz tout ça et les argumentaires également ils emmènent (souvent) les propos de ces deux savants là, et même dans leurs prêches ils disent in chaa Allah que ce sont des gens dignes de confiance et qu'ils seront derrière eux le jour de la résurrection, et même le nom du cheikh Al-Albāni a été même cité dans le cas d'espèce.
Quel est le jugement de ces gens là dans la société ?
جزاكم الله خيرا
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Assalamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouhou
J'espère que vous allez très bien, qu'Allah vous préserve
J'ai principalement deux préoccupations.
La première, ici au Bénin nous avons certaines personnes qui sont même des docteurs et lors de leur argumentaire quand ils font des prêches, nous voyons qu'ils se basent sur l'avis d'Ibn bāz parfois, d'Ibn Outhaymin, principalement ces deux personnes. Ils interviennent également dans l'une des universités ici au Bénin d'un salafi reconnu. Ce qui a fait que nous n'avions pas eu de doute dans leur croyance. À notre grande surprise lors de leur dernier prêche, on a entendu, ils ont eu à dire que lorsqu'il y a une sujet de jurisprudence il faut se référer aux savants de jurisprudence et lorsque la question est relative au hadith on se réfère au cheikh de hadith, et là ils ont vraiment écarté les mouhadithoune (les savants de hadith).
Et notre grande surprise c'est même par rapport au jeûne de samedi ils disent que surtout les mouhadithoune ils sont dhahiriyyah lorsqu'ils veulent intervenir dans les questions de jurisprudence.
Quel est le jugement de ces gens là quand ils disent ce genre de paroles parce nous avons vraiment des preuves et sans doute qu'ils font l'explication des livres de Ibn outhaymin, de Ibn Bāz tout ça et les argumentaires également ils emmènent (souvent) les propos de ces deux savants là, et même dans leurs prêches ils disent in chaa Allah que ce sont des gens dignes de confiance et qu'ils seront derrière eux le jour de la résurrection, et même le nom du cheikh Al-Albāni a été même cité dans le cas d'espèce.
Quel est le jugement de ces gens là dans la société ?
جزاكم الله خيرا
2⃣📌Réponse :
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Wa alaykoum salam wa rahmatoullahi wa barakatouhou.
Alḥamdoulillahi je vais bien.
Premièrement : Il ne faut jamais se précipiter pour juger quelqu'un comme étant salafi ou avoir confiance en lui, il faudrait bien se rassurer, voir qu'il regroupe en lui les caractéristiques des gens de la sunnah comme explique l'imam Al-barbahāri dans charh Al-sunnah.
Le fait de citer ou d'expliquer des livres d'ibn Bāz, Ibn ʿOuthaymin, n'est pas une preuve suffisante pour juger quelqu'un comme étant sur la sunnah ou comme étant quelqu'un de confiance, car même les égarés les cites, se réfèrent parfois à leurs propos, expliquent même leurs livres. Ces savants là font presque l'unanimité, donc cela ne suffit pas pour dire que quelqu'un est bien guidé.
Il est vrai qu'un homme de la sunnah a toujours des ennemis, et ces deux savants n'en sont pas épargnés, il y a des égarés qui les dénigrent sans aucun doute. Cependant, la grande majorité des sectaires les prennent comme référence surtout ceux qui se font passer pour des salafi alors qu'ils ne sont pas salafi.
Il y a des savants qui sont devenus des références dans la communauté de telle sorte que même les égarés ne peuvent pas contester leur rang, ou très peu peuvent contester leur rang, ce genre de savants là on ne s'argumente pas du simple fait que quelqu'un explique certains de leurs livres ou les citent parfois comme référence pour dire que cette personne est sunni ou salafi, car elle ne se distingue en rien en réalité des gens du faux, des égarés par cela. Même des innovateurs, des égarés expliquent leurs livres, les prennent comme référence. C'est comme l'imam Mālik par exemple, ce n'est pas parce que quelqu'un explique le mouwatta de l'imam Mālik par exemple et lit ses fatāwah parfois qui sont dans le moudawwanah par exemple que tu vas déduire de là que ce dernier est sunni ; car même les innovateurs, les égarés prennent l'imam Mālik comme référence. Tu trouves par exemple les achāʿirah qui le prennent comme référence.
Il faut faire très attention à ce point-là, certaines personnes se font tromper comme ça, elles voient quelqu'un qui ne cite généralement que des savants qui font presque l'unanimité chez les gens de la sunnah et les innovateurs, elles se disent que cette personne est donc fiable, puis elle commence à l'écouter et voilà comment elle commence à prendre des ambiguïtés, des égarements que cette personne propage dans ses différents enseignements.
Le sunni, le salafi est jugé comme tel par rapport au fait qu'il se distingue, se différencie des gens de l'innovation, des gens du faux, et non parce qu'il fait ce qui fait presque l'unanimité entre les gens de la sunnah et les innovateurs.
Donc, même par ses références, le salafi se distingue.
Si la personne cite comme référence par exemple des savants comme rabeeʿ Al-madkhali, Muḥammad Amān Al-Jāmi, et parle d'eux en bien, explique leurs livres, peut-être dans ce cas oui, cela peut être un bon signe car ces savants-là sont généralement détestés par les gens de l'innovation, les gens du faux, donc voir quelqu'un qui les prend comme référence et qui parle d'eux en bien, explique leurs livres peut être un bon signe.
Mais des savants comme Ibn Bāz, Ibn ʿOuthaymin, Al-fawzān, même les égarés les citent en référence, expliquent leurs livres pour la majorité.
J'avais déjà expliqué ce point qui aide à voir le manhaj des gens.
Comme illustration, je vous donne un exemple : le khāriji, le takfiri, le soufi, le tablighi, le salafi, tous disent qu'il faut suivre le Qur'ān et la sunnah. Est-ce que parce que quelqu'un va dire qu'il faut suivre le Qur'ān et la sunnah qu'on va le juger sunni ou salafi ? Non ! Car même les innovateurs le disent, il n'a pas fait ce qui le distingue des innovateurs, des gens du faux.
Dans les livres de croyances, de manhaj il y a des questions qui différencient clairement le sunni des gens de passion.
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Wa alaykoum salam wa rahmatoullahi wa barakatouhou.
Alḥamdoulillahi je vais bien.
Premièrement : Il ne faut jamais se précipiter pour juger quelqu'un comme étant salafi ou avoir confiance en lui, il faudrait bien se rassurer, voir qu'il regroupe en lui les caractéristiques des gens de la sunnah comme explique l'imam Al-barbahāri dans charh Al-sunnah.
Le fait de citer ou d'expliquer des livres d'ibn Bāz, Ibn ʿOuthaymin, n'est pas une preuve suffisante pour juger quelqu'un comme étant sur la sunnah ou comme étant quelqu'un de confiance, car même les égarés les cites, se réfèrent parfois à leurs propos, expliquent même leurs livres. Ces savants là font presque l'unanimité, donc cela ne suffit pas pour dire que quelqu'un est bien guidé.
Il est vrai qu'un homme de la sunnah a toujours des ennemis, et ces deux savants n'en sont pas épargnés, il y a des égarés qui les dénigrent sans aucun doute. Cependant, la grande majorité des sectaires les prennent comme référence surtout ceux qui se font passer pour des salafi alors qu'ils ne sont pas salafi.
Il y a des savants qui sont devenus des références dans la communauté de telle sorte que même les égarés ne peuvent pas contester leur rang, ou très peu peuvent contester leur rang, ce genre de savants là on ne s'argumente pas du simple fait que quelqu'un explique certains de leurs livres ou les citent parfois comme référence pour dire que cette personne est sunni ou salafi, car elle ne se distingue en rien en réalité des gens du faux, des égarés par cela. Même des innovateurs, des égarés expliquent leurs livres, les prennent comme référence. C'est comme l'imam Mālik par exemple, ce n'est pas parce que quelqu'un explique le mouwatta de l'imam Mālik par exemple et lit ses fatāwah parfois qui sont dans le moudawwanah par exemple que tu vas déduire de là que ce dernier est sunni ; car même les innovateurs, les égarés prennent l'imam Mālik comme référence. Tu trouves par exemple les achāʿirah qui le prennent comme référence.
Il faut faire très attention à ce point-là, certaines personnes se font tromper comme ça, elles voient quelqu'un qui ne cite généralement que des savants qui font presque l'unanimité chez les gens de la sunnah et les innovateurs, elles se disent que cette personne est donc fiable, puis elle commence à l'écouter et voilà comment elle commence à prendre des ambiguïtés, des égarements que cette personne propage dans ses différents enseignements.
Le sunni, le salafi est jugé comme tel par rapport au fait qu'il se distingue, se différencie des gens de l'innovation, des gens du faux, et non parce qu'il fait ce qui fait presque l'unanimité entre les gens de la sunnah et les innovateurs.
Donc, même par ses références, le salafi se distingue.
Si la personne cite comme référence par exemple des savants comme rabeeʿ Al-madkhali, Muḥammad Amān Al-Jāmi, et parle d'eux en bien, explique leurs livres, peut-être dans ce cas oui, cela peut être un bon signe car ces savants-là sont généralement détestés par les gens de l'innovation, les gens du faux, donc voir quelqu'un qui les prend comme référence et qui parle d'eux en bien, explique leurs livres peut être un bon signe.
Mais des savants comme Ibn Bāz, Ibn ʿOuthaymin, Al-fawzān, même les égarés les citent en référence, expliquent leurs livres pour la majorité.
J'avais déjà expliqué ce point qui aide à voir le manhaj des gens.
Comme illustration, je vous donne un exemple : le khāriji, le takfiri, le soufi, le tablighi, le salafi, tous disent qu'il faut suivre le Qur'ān et la sunnah. Est-ce que parce que quelqu'un va dire qu'il faut suivre le Qur'ān et la sunnah qu'on va le juger sunni ou salafi ? Non ! Car même les innovateurs le disent, il n'a pas fait ce qui le distingue des innovateurs, des gens du faux.
Dans les livres de croyances, de manhaj il y a des questions qui différencient clairement le sunni des gens de passion.
2⃣Quant au fait de dire que lorsqu'il s'agit des questions de jurisprudence il faut se référer aux savants de jurisprudence et lorsqu'il s'agit des questions relatives au hadith on se réfère au savant du hadith et faire un lien avec le cheikh Al-Albāni ici et la question du jeûne de samedi, je crains que cela soit une façon dissimulée pour dénigrer ou discréditer le cheikh Al-Albāni en incitant les gens à ne pas suivre ses avis dans les questions de jurisprudence. Et si tel est le cas, c'est dangereux.
C'est comme ceux qui disent que le cheikh Al-Albāni est un mouhadith et non un jurisconsulte, cette parole a été aussi dite sur l'imam Ahmed et des savants ont réfuté cela.
Le fait qu'un savant excelle dans un domaine, ou excelle beaucoup plus dans un domaine ne signifie pas qu'on ne doit pas se référer à ce qu'il dit dans d'autres domaines. De même, le fait qu'un savant excelle ou excelle beaucoup plus dans un domaine ne signifie pas qu'il ne peut pas se tromper dans ce domaine dans lequel il excelle ou excelle beaucoup plus. Cela fait partie des épreuves !
Par exemple, le cheikh Al-Albāni est plus savant que le cheikh rabeeʿ dans la science du hadith sans aucun doute, pourtant il arrive que le cheikh rabeeʿ ait raison sur le jugement d'un hadith que le cheikh Al-Albāni a authentifié et lui l'a contredit dans cela. Ce qui est pris en considération ce sont les arguments.
Parfois les gens utilisent ce genre de procédés lorsqu'ils sont à court d'arguments, ils vont chercher à rabaisser ou dénigrer celui qui s'oppose à eux car ils ne peuvent pas réfuter ses arguments scientifiquement.
Le cheikh Al-Albāni était un savant de hadith et un savant dans la jurisprudence, et il fait partie des savants qui connaissent bien les règles des fondements de la jurisprudence. Le fait qu'il ait beaucoup plus passé son temps dans le domaine du hadith ne signifie pas qu'il n'est pas savant dans le domaine de la jurisprudence, ou qu'il ne le connaît pas. Aussi, le fait qu'il contredise parfois la majorité des savants de son époque sur certaines questions ne doit pas étonner car c'était un revificateur et cela sur base du témoignage de grands savants de notre époque.
Après, on ne nie pas que dans le cas où la personne est dans la confusion sur un sujet, elle peut se référer à celui qui excelle plus dans le domaine, mais dire qu'il faut le faire de manière absolue, cela est une erreur évidente, et cela implique que la personne ne se trompe jamais dans ce domaine car c'est un domaine où elle excelle le plus or ceci est complètement faux ! Sa fausseté est tellement évidente qu'elle ne nécessite même pas une réfutation spécifique.
Quant à ces gens sur qui tu questionnes, s'ils ont vraiment dit ce que tu as dit de la manière dont tu as expliqué, ceci est erreur, et cela emmet des doutes sur leur cas, ils doivent plutôt traiter les questions en fonction des arguments de chacun, et non utiliser ce genre de procédés qui visent à discréditer de manière totale les avis d'un savant dans un domaine précis car il serait selon eux un savant de hadith et non un jurisconsulte.
La base est de se baser sur le texte apparent jusqu'à preuve du contraire.
Quant au fait de dire qu'ils seront derrière le cheikh Ibn Bāz et Ibn ʿOuthaymin le jour dernier, qu'est-ce qu'ils en savent ? De plus, ces deux savants aimaient et respectaient beaucoup le cheikh Al-Albāni malgré leur désaccord sur certaines questions, et ils le défendaient.
Muḥammad Wora, le 21/01/1446 correspondant au 27/07/2024.
https://t.me/WoraR
C'est comme ceux qui disent que le cheikh Al-Albāni est un mouhadith et non un jurisconsulte, cette parole a été aussi dite sur l'imam Ahmed et des savants ont réfuté cela.
Le fait qu'un savant excelle dans un domaine, ou excelle beaucoup plus dans un domaine ne signifie pas qu'on ne doit pas se référer à ce qu'il dit dans d'autres domaines. De même, le fait qu'un savant excelle ou excelle beaucoup plus dans un domaine ne signifie pas qu'il ne peut pas se tromper dans ce domaine dans lequel il excelle ou excelle beaucoup plus. Cela fait partie des épreuves !
Par exemple, le cheikh Al-Albāni est plus savant que le cheikh rabeeʿ dans la science du hadith sans aucun doute, pourtant il arrive que le cheikh rabeeʿ ait raison sur le jugement d'un hadith que le cheikh Al-Albāni a authentifié et lui l'a contredit dans cela. Ce qui est pris en considération ce sont les arguments.
Parfois les gens utilisent ce genre de procédés lorsqu'ils sont à court d'arguments, ils vont chercher à rabaisser ou dénigrer celui qui s'oppose à eux car ils ne peuvent pas réfuter ses arguments scientifiquement.
Le cheikh Al-Albāni était un savant de hadith et un savant dans la jurisprudence, et il fait partie des savants qui connaissent bien les règles des fondements de la jurisprudence. Le fait qu'il ait beaucoup plus passé son temps dans le domaine du hadith ne signifie pas qu'il n'est pas savant dans le domaine de la jurisprudence, ou qu'il ne le connaît pas. Aussi, le fait qu'il contredise parfois la majorité des savants de son époque sur certaines questions ne doit pas étonner car c'était un revificateur et cela sur base du témoignage de grands savants de notre époque.
Après, on ne nie pas que dans le cas où la personne est dans la confusion sur un sujet, elle peut se référer à celui qui excelle plus dans le domaine, mais dire qu'il faut le faire de manière absolue, cela est une erreur évidente, et cela implique que la personne ne se trompe jamais dans ce domaine car c'est un domaine où elle excelle le plus or ceci est complètement faux ! Sa fausseté est tellement évidente qu'elle ne nécessite même pas une réfutation spécifique.
Quant à ces gens sur qui tu questionnes, s'ils ont vraiment dit ce que tu as dit de la manière dont tu as expliqué, ceci est erreur, et cela emmet des doutes sur leur cas, ils doivent plutôt traiter les questions en fonction des arguments de chacun, et non utiliser ce genre de procédés qui visent à discréditer de manière totale les avis d'un savant dans un domaine précis car il serait selon eux un savant de hadith et non un jurisconsulte.
La base est de se baser sur le texte apparent jusqu'à preuve du contraire.
Quant au fait de dire qu'ils seront derrière le cheikh Ibn Bāz et Ibn ʿOuthaymin le jour dernier, qu'est-ce qu'ils en savent ? De plus, ces deux savants aimaient et respectaient beaucoup le cheikh Al-Albāni malgré leur désaccord sur certaines questions, et ils le défendaient.
Muḥammad Wora, le 21/01/1446 correspondant au 27/07/2024.
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1⃣Question d'un frère :
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Selem aleykoum je ne sais pas si je m’adresse a la bonne personne mais je cherche a joindre le frere Mohamed Wora afin de lui poser une question.
Je sais que Mohamed Wora suit l’avis qui dit que délaisser la prières par paresse ne fais pas sortir de l’islam mais j’aimerais comprendre l’avis qui dit le contraire, j’ai lu que certains savant dise que le fais de délaisser ne serait-ce qu’une priere sans excuse valable constitue du kufr akbar cependant j’ai cru comprendre que la chaine de transmission de cette parole de l’imam ahmad étais faible et qu’il est question de l’abandon total comme le suggère ibn taymiha merci pour votre réponse.
Si vous pouvez m’expliquer aussi a quel moment selon les hannabila le délaissement de la priere constitue du kufr akbar
Merci
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Selem aleykoum je ne sais pas si je m’adresse a la bonne personne mais je cherche a joindre le frere Mohamed Wora afin de lui poser une question.
Je sais que Mohamed Wora suit l’avis qui dit que délaisser la prières par paresse ne fais pas sortir de l’islam mais j’aimerais comprendre l’avis qui dit le contraire, j’ai lu que certains savant dise que le fais de délaisser ne serait-ce qu’une priere sans excuse valable constitue du kufr akbar cependant j’ai cru comprendre que la chaine de transmission de cette parole de l’imam ahmad étais faible et qu’il est question de l’abandon total comme le suggère ibn taymiha merci pour votre réponse.
Si vous pouvez m’expliquer aussi a quel moment selon les hannabila le délaissement de la priere constitue du kufr akbar
Merci
2⃣Réponse :
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Wa alaykoum salam wa rahmatoullahi wa barakatouhou
Je n'ai pas connaissance d'une parole de l'imam Ahmed justifiant qu'il déclare mécréant celui qui délaisse une seule prière juste par simple délaissement. Mais même si cela est prouvé de lui, cela ne change rien au sujet. De plus, l'imam Ahmed n'a pas eu qu'un seul avis sur ce sujet, il a eu à changer d'avis sur ce sujet, même si pour ma part, on ignore le dernier avis qu'il a soutenu sur le sujet, mais ce qui est sûr et certain c'est qu'il n'a pas eu qu'un seul avis sur ce sujet, il a aussi un avis où il ne déclare pas mécréant celui qui délaisse la prière, il voit plutôt que le délaissement de la prière baisse simplement la foi, il ne l'annule pas comme le rapporte son fils Sālih de façon authentique, et Ibn taymiyyah et plusieurs hanābilah ont mentionné cet avis de l'imam Ahmed sans contestation, c'est-à-dire le fait qu'il ait aussi soutenu cet avis stipulant que celui qui délaisse la prière n'est pas mécréant.
Toutefois, l'avis stipulant que celui qui délaisse une seule prière par négligence est mécréant est un avis qui existe, c'est un avis chez certains salaf, cependant c'est un avis qui ne tient pas debout, il contredit les preuves principalement le hadith au sujet de celui qui délaisse la prière de 'Asr comme l'a expliqué Ibn Hajar. Délaisser une seule prière par négligence ne peut donc pas constituer une mécréance majeure par le simple délaissement.
Faire sortir quelqu'un de l'islam juste parce qu'il a délaissé une seule prière par négligence ne tient pas, la législation n'est pas venue avec cela, d'ailleurs l'imam Isḥāq a dit qu'il n'est pas permis de décaler mécréant celui qui délaisse une seule prière par négligence tant que c'est une prière qui peut être regroupée avec une autre telle que la prière de dhouhr et celle de 'asr, celle de maghrib et celle de ichai.
Cet avis stipulant que celui qui délaisse une seule prière sort de l'islam ne doit pas être suivi, il ne tient pas du tout, même si certains savants ont soutenu cela, ils se sont trompés. qu'Allah leur fasse miséricorde.
Ensuite, les hanābilah eux-mêmes divergent sur le jugement de celui qui délaisse la prière par négligence, ils ne sont pas tous sur le même avis, donc on ne peut pas dire l'avis des hanābilah est ceci de manière absolue car ils n'ont pas tous le même avis.
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Wa alaykoum salam wa rahmatoullahi wa barakatouhou
Je n'ai pas connaissance d'une parole de l'imam Ahmed justifiant qu'il déclare mécréant celui qui délaisse une seule prière juste par simple délaissement. Mais même si cela est prouvé de lui, cela ne change rien au sujet. De plus, l'imam Ahmed n'a pas eu qu'un seul avis sur ce sujet, il a eu à changer d'avis sur ce sujet, même si pour ma part, on ignore le dernier avis qu'il a soutenu sur le sujet, mais ce qui est sûr et certain c'est qu'il n'a pas eu qu'un seul avis sur ce sujet, il a aussi un avis où il ne déclare pas mécréant celui qui délaisse la prière, il voit plutôt que le délaissement de la prière baisse simplement la foi, il ne l'annule pas comme le rapporte son fils Sālih de façon authentique, et Ibn taymiyyah et plusieurs hanābilah ont mentionné cet avis de l'imam Ahmed sans contestation, c'est-à-dire le fait qu'il ait aussi soutenu cet avis stipulant que celui qui délaisse la prière n'est pas mécréant.
Toutefois, l'avis stipulant que celui qui délaisse une seule prière par négligence est mécréant est un avis qui existe, c'est un avis chez certains salaf, cependant c'est un avis qui ne tient pas debout, il contredit les preuves principalement le hadith au sujet de celui qui délaisse la prière de 'Asr comme l'a expliqué Ibn Hajar. Délaisser une seule prière par négligence ne peut donc pas constituer une mécréance majeure par le simple délaissement.
Faire sortir quelqu'un de l'islam juste parce qu'il a délaissé une seule prière par négligence ne tient pas, la législation n'est pas venue avec cela, d'ailleurs l'imam Isḥāq a dit qu'il n'est pas permis de décaler mécréant celui qui délaisse une seule prière par négligence tant que c'est une prière qui peut être regroupée avec une autre telle que la prière de dhouhr et celle de 'asr, celle de maghrib et celle de ichai.
Cet avis stipulant que celui qui délaisse une seule prière sort de l'islam ne doit pas être suivi, il ne tient pas du tout, même si certains savants ont soutenu cela, ils se sont trompés. qu'Allah leur fasse miséricorde.
Ensuite, les hanābilah eux-mêmes divergent sur le jugement de celui qui délaisse la prière par négligence, ils ne sont pas tous sur le même avis, donc on ne peut pas dire l'avis des hanābilah est ceci de manière absolue car ils n'ont pas tous le même avis.
3⃣Parmi les hanābilah y'en a qui déclarent mécréant celui qui délaisse une seule prière, parmi eux y'en a qui déclarent mécréant celui qui ne prie jamais et non celui qui délaisse parfois et prie parfois, parmi les hanābilah y'en a qui ne déclarent même pas mécréant celui qui délaisse la prière et qui mentionnent même un consensus de la pratique des musulmans depuis des siècles sur cela tel que Ibn Qoudāmah. Dans le insāf qui est un livre de hanābilah aussi tu trouves l'avis des hanābilah sur le jugement de celui qui délaisse la prière, et tu vois clairement qu'ils ne sont pas tous sur un même avis.
Donc on ne peut pas dire de manière absolue que l'avis des hanābilah est tel avis, car eux-mêmes ne sont pas unanimes sur un avis.
Et même certains qui suivent l'école hanbalite tel que le cheikh Muhammad Ibn abdil-wahhab, il ne déclare pas mécréant celui qui délaisse la prière, plus que cela même, il ne déclare pas mécréant celui qui délaisse les 4 piliers (prière, Zakāt, jeûne, hajj).
Même en Arabie saoudite où l'école hanbalite est répandue, les savants d'Arabie Saoudite ne sont pas unanimes sur le fait que celui qui délaisse la prière est mécréant.
D'ailleurs, certains hanābilah ont mentionné que la majorité des hanābilah ne déclarent pas mécréant celui qui délaisse la prière même si elles sont nombreuses jusqu'à ce que le gouverneur l'appelle, lui demande de prier et qu'il refuse, à ce moment il le tue en tant qu'apostat. Mais s'il n'a pas été appelé par le gouverneur ou celui qu'il a chargé de le faire même s'il délaisse de nombreuses prières il n'est pas déclaré mécréant chez eux, et j'avais fait un audio spécial sur la position des hanābilah concernant le jugement de celui qui délaisse la prière dans la série d'audios les paroles textuelles réfutant les ambiguïtés et les troubles provenant des ḥaddādiyyah, l'audio n°18 à partir de 58min 11s, de même l'audio n°19.
Donc, comme aujourd'hui les gouverneurs n'appellent pas ceux qui délaissent la prière afin de leur demander de se repentir, ceux qui délaissent la prière aujourd'hui ne doivent pas être déclarés mécréants sur base de cet avis, ils doivent être considérés comme musulmans, s'ils meurent on prie sur eux, on hérite d'eux etc...
Et pour finir, le plus important n'est pas tant l'avis de tel ou de tel ou des hanābilah, à moins que quelqu'un soit dans la confusion, le plus important ce sont les preuves, du moment où les savants divergent.
Qu'Allah vous facilite.
https://t.me/WoraR
Donc on ne peut pas dire de manière absolue que l'avis des hanābilah est tel avis, car eux-mêmes ne sont pas unanimes sur un avis.
Et même certains qui suivent l'école hanbalite tel que le cheikh Muhammad Ibn abdil-wahhab, il ne déclare pas mécréant celui qui délaisse la prière, plus que cela même, il ne déclare pas mécréant celui qui délaisse les 4 piliers (prière, Zakāt, jeûne, hajj).
Même en Arabie saoudite où l'école hanbalite est répandue, les savants d'Arabie Saoudite ne sont pas unanimes sur le fait que celui qui délaisse la prière est mécréant.
D'ailleurs, certains hanābilah ont mentionné que la majorité des hanābilah ne déclarent pas mécréant celui qui délaisse la prière même si elles sont nombreuses jusqu'à ce que le gouverneur l'appelle, lui demande de prier et qu'il refuse, à ce moment il le tue en tant qu'apostat. Mais s'il n'a pas été appelé par le gouverneur ou celui qu'il a chargé de le faire même s'il délaisse de nombreuses prières il n'est pas déclaré mécréant chez eux, et j'avais fait un audio spécial sur la position des hanābilah concernant le jugement de celui qui délaisse la prière dans la série d'audios les paroles textuelles réfutant les ambiguïtés et les troubles provenant des ḥaddādiyyah, l'audio n°18 à partir de 58min 11s, de même l'audio n°19.
Donc, comme aujourd'hui les gouverneurs n'appellent pas ceux qui délaissent la prière afin de leur demander de se repentir, ceux qui délaissent la prière aujourd'hui ne doivent pas être déclarés mécréants sur base de cet avis, ils doivent être considérés comme musulmans, s'ils meurent on prie sur eux, on hérite d'eux etc...
Et pour finir, le plus important n'est pas tant l'avis de tel ou de tel ou des hanābilah, à moins que quelqu'un soit dans la confusion, le plus important ce sont les preuves, du moment où les savants divergent.
Qu'Allah vous facilite.
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Forwarded from Muhammad Wora
Assalamou alaykoum wa rahmatoullahi wa barakatouhou
📌On se retrouve ce soir Jeudi 09 Janvier 2025 si Allah le veut à 21h30 heure de France et 20h30 GMT pour la suite sur twitter
"Dissipation d'ambiguïtés éclairant le chemin à suivre de ceux qui nous ont précédés"
Lien :
👇👇 https://x.com/muhammadwora?t=gDBMAQjCFuqiedim3IoX3Q&s=35
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Muhammad Wora Q/R
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