Parler d’un conflit de civilisation, c’est vouloir détourner l’attention du vrai sujet, le sort du peuple palestinien, en prenant argument des extrémismes qui se nourrissent, des deux côtés, de cette guerre interminable.

Un des spécialistes politiques démocrates les plus connus commente les meetings de Kamal Harris. Pour résumer : elle n’est pas très bonne….

Dès qu’on parle de religion dans une guerre, cherchez les différends politiques ou économiques qui se cachent derrière. L’homme ne sait pas l’histoire qu’il fait.

Allez vers l’Orient compliqué avec des questions simples : (1) la coexistence de 7M de juifs et 8M de palestiniens entre la mer et le fleuve, (2) le maintien d’un équilibre géopolitique au Moyen Orient. Le reste, c’est de l’idéologie dont on ne peut attendre que le pire.

Par pitié, épargnez nous ces grands mots à la française, cette emphase à deux balles. Soyez pragmatique, regardez les faits, ces millions de touristes, et tenez compte des expériences étrangères. En un mot, instruisez le dossier avant de monter sur vos ergots.

Ces voix qu’on n’entendait pas il y a deux ans tant elles étaient noyées par les enthousiasmes irréalistes ou accusées de trahison sont de plus en plus nombreuses en particulier aux États Unis. Cela étant, je suis convaincu que Zelinsky sait que des concessions sont inévitables.
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Je suis stupéfait des cris d’orfraie contre la présence du SGNU à Kazan. Comment être aveugle au ressentiment que suscitent les politiques occidentales dans le reste du monde ? Comment ne pas voir que le deux poids deux mesures, de l’Irak à Gaza, y dément notre autosatisfaction ?

Difficile aujourd’hui de ne pas être pris en tenaille entre antiaméricains anti Israéliens, d’un côté, et atlantistes pro Israéliens, de l’autre. Ce n’est plus un débat mais un combat de coqs sans le moindre intérêt.