đšđ” Certes des mesures ont Ă©tĂ© prises : un chĂšque de soutien psychologique, une reprise des TD en demi-jauge pour les Ă©tudiants en premiĂšre annĂ©e Ă partir du 25 janvier ou encore des repas au CROUS disponibles Ă 1 euro ont Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©s
âMais suffisent-elles quand ce sont 2.5 millions dâĂ©tudiants inscrits dans l'enseignement supĂ©rieur qui doivent ĂȘtre moralement secourus ? Lâindignation, si elle peut parfois paraĂźtre facile, est ici lĂ©gitime et nĂ©cessaire.
Qu'en pensez vous ? Donnez nous votre avis en commentaire ou par message privĂ© ! đ
âMais suffisent-elles quand ce sont 2.5 millions dâĂ©tudiants inscrits dans l'enseignement supĂ©rieur qui doivent ĂȘtre moralement secourus ? Lâindignation, si elle peut parfois paraĂźtre facile, est ici lĂ©gitime et nĂ©cessaire.
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La propositon UN EMPLOI VERT POUR TOUS portée par l'Institut Rousseau et HémisphÚre gauche vise à instaurer un droit à l'emploi orienté vers les métiers de la reconstruction écologique et du lien social :
- Toute personne au chĂŽmage depuis plus d'un an et qui veut travailler devra pouvoir le faire.
- Une offre d'emploi à temps choisi rémunérée au SMIC lui sera proposée.
- Ces emplois seront définis localement en fonction des besoins de chaque territoire (par des entreprises, des associations, des structures del'#ESS).
L'initiative UN EMPLOI VERT POUR TOUS permettrait de sortir plus d'un million de chÎmeurs de longue durée de l'exclusion tout en servant la reconstruction écologique.
Nous signons la pétition pour qu'elle puisse devenir une proposition de loi défendue par les parlementaires devant l'Assemblée Nationale et le Sénat ! La reconstruction #écologique passe par des solutions pragmatiques et responsables.
Qu'en pensez vous ?
https://www.emploivertpourtous.fr/
- Toute personne au chĂŽmage depuis plus d'un an et qui veut travailler devra pouvoir le faire.
- Une offre d'emploi à temps choisi rémunérée au SMIC lui sera proposée.
- Ces emplois seront définis localement en fonction des besoins de chaque territoire (par des entreprises, des associations, des structures del'#ESS).
L'initiative UN EMPLOI VERT POUR TOUS permettrait de sortir plus d'un million de chÎmeurs de longue durée de l'exclusion tout en servant la reconstruction écologique.
Nous signons la pétition pour qu'elle puisse devenir une proposition de loi défendue par les parlementaires devant l'Assemblée Nationale et le Sénat ! La reconstruction #écologique passe par des solutions pragmatiques et responsables.
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Emploi vert pour tous
Votre Guide vers un Avenir Durable et ProspĂšre
Que vous soyez un chercheur d'emploi, un employeur engagĂ© ou simplement quelqu'un qui se soucie de notre planĂšte, vous ĂȘtes au bon endroit.
ĂCOLOGIE ET POLITIQUE
đł Si la nouvelle donne Ă©cologique prĂ©sente une multitude dâavantages non questionnables, elle se caractĂ©rise aussi par une profonde division politique. Des deux cĂŽtĂ©s, le dĂ©bat tend Ă favoriser les positions extrĂ©mistes, tandis que le discours scientifique est sans cesse dĂ©naturĂ©. Pour une partie de la population, il tend Ă devenir une «raison scientifique» justifiant la rĂ©duction des libertĂ©s individuelles au nom de la survie de l'humanitĂ©; tandis que pour une autre, il fait l'objet d'un nĂ©gationnisme abject conduisant au climato-scepticisme.
đłïžLes dysfonctionnements dĂ©mocratiques dĂ©coulant de la question Ă©cologique deviennent monnaie courante: dĂ©sobĂ©issance civile, occupation illĂ©gale du territoire, actions de sabotage industriel ... Toute la classe politique perd sa capacitĂ© d'inspiration, considĂ©rĂ©e par certains comme aveugle et trop compromise avec les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques privĂ©s. Pour les autres, la place trop importante quâelle accorde Ă l'Ă©cologie permettrait au contraire de masquer les questions sociales, relatives Ă la dĂ©sindustrialisation ou au pouvoir d'achat.
đEntre ces deux groupes se dresse un gouffre rendant inopĂ©rants les mĂ©canismes d'expression dĂ©mocratique. Des deux cĂŽtĂ©s, le risque dâune pensĂ©e totalitaire se prĂ©sente. Ce phĂ©nomĂšne de division est par ailleurs aggravĂ© par l'apparition de «tribunaux populaires» favorisĂ©s par les rĂ©seaux sociaux. De vĂ©ritables communautarismes se structurent et une production intellectuelle apparaĂźt des deux cĂŽtĂ©s du schisme.
https://www.ligere.fr/post/c-%C3%A9tait-l-occasion-d-avoir-son-mot-%C3%A0-dire-discussion-avec-les-membres-de-la-ccc
đł Si la nouvelle donne Ă©cologique prĂ©sente une multitude dâavantages non questionnables, elle se caractĂ©rise aussi par une profonde division politique. Des deux cĂŽtĂ©s, le dĂ©bat tend Ă favoriser les positions extrĂ©mistes, tandis que le discours scientifique est sans cesse dĂ©naturĂ©. Pour une partie de la population, il tend Ă devenir une «raison scientifique» justifiant la rĂ©duction des libertĂ©s individuelles au nom de la survie de l'humanitĂ©; tandis que pour une autre, il fait l'objet d'un nĂ©gationnisme abject conduisant au climato-scepticisme.
đłïžLes dysfonctionnements dĂ©mocratiques dĂ©coulant de la question Ă©cologique deviennent monnaie courante: dĂ©sobĂ©issance civile, occupation illĂ©gale du territoire, actions de sabotage industriel ... Toute la classe politique perd sa capacitĂ© d'inspiration, considĂ©rĂ©e par certains comme aveugle et trop compromise avec les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques privĂ©s. Pour les autres, la place trop importante quâelle accorde Ă l'Ă©cologie permettrait au contraire de masquer les questions sociales, relatives Ă la dĂ©sindustrialisation ou au pouvoir d'achat.
đEntre ces deux groupes se dresse un gouffre rendant inopĂ©rants les mĂ©canismes d'expression dĂ©mocratique. Des deux cĂŽtĂ©s, le risque dâune pensĂ©e totalitaire se prĂ©sente. Ce phĂ©nomĂšne de division est par ailleurs aggravĂ© par l'apparition de «tribunaux populaires» favorisĂ©s par les rĂ©seaux sociaux. De vĂ©ritables communautarismes se structurent et une production intellectuelle apparaĂźt des deux cĂŽtĂ©s du schisme.
https://www.ligere.fr/post/c-%C3%A9tait-l-occasion-d-avoir-son-mot-%C3%A0-dire-discussion-avec-les-membres-de-la-ccc
Ligere
"C'Ă©tait l'occasion d'avoir son mot Ă dire" - discussion avec les membres de la CCC.
"Beaucoup se plaignent de subir toutes les dĂ©cisions politiques, et lĂ câĂ©tait lâoccasion dâavoir son mot Ă dire" AgnĂšs Catoire et Matthias
LA COHĂSION SOCIALE, UNE IDĂE ĂCOLOGISTE
â ïž Il est cependant possible de caractĂ©riser principalement deux grands dangers que fait courir le dĂ©bat Ă©cologique sans nuances sur la cohĂ©sion sociale :
đ L'apparition d'une dĂ©sobĂ©issance civile gĂ©nĂ©ralisĂ©e et manifestĂ©e par des groupes comme Extinction Rebellion.
đ Le rejet de la dĂ©mocratie comme mĂ©thode de rĂ©solution de la crise Ă©cologique. De nouvelles figures Ă©mergent de la sociĂ©tĂ© civile et prennent une place prĂ©pondĂ©rante dans le dĂ©bat public, devenant prescripteurs de conscience et dĂ©nonçant la compromission gĂ©nĂ©ralisĂ© de la classe politique.
đ± Le risque de voir naĂźtre une Ă©cologie strictement et uniquement punitive pointe Ă lâhorizon. La simplification de la rĂ©flexion par une frange fanatique de lâĂ©cologie politique nie en effet les multiples dimensions que peut revĂȘtir une politique publique en faveur de lâenvironnement et se concentre sur quelques points rĂ©ducteurs.
đŽ Cependant, une vĂ©ritable politique Ă©cologique repose avant tout sur des changements structurels de sociĂ©tĂ©, tels que l'institution d'un revenu universel, la monĂ©tisation des dettes publiques ou la crĂ©ation d'une dĂ©mocratie locale plus forte.
Les dĂ©cennies Ă venir risquent de voir la prĂ©cipitation de nos systĂšmes politiques dans lâautoritarisme, si les responsables politiques ne parviennent pas Ă rĂ©tablir la capacitĂ© dâĂ©change des citoyens. Une politique de cohĂ©sion sociale est en ce sens la premiĂšre des politiques en faveur de lâĂ©cologie.
Quâen pensez-vous ?
https://www.ligere.fr/post/une-monnaie-%C3%A9cologique-pour-r%C3%A9pondre-%C3%A0-l-urgence-climatique-nicolas-dufr%C3%AAne
â ïž Il est cependant possible de caractĂ©riser principalement deux grands dangers que fait courir le dĂ©bat Ă©cologique sans nuances sur la cohĂ©sion sociale :
đ L'apparition d'une dĂ©sobĂ©issance civile gĂ©nĂ©ralisĂ©e et manifestĂ©e par des groupes comme Extinction Rebellion.
đ Le rejet de la dĂ©mocratie comme mĂ©thode de rĂ©solution de la crise Ă©cologique. De nouvelles figures Ă©mergent de la sociĂ©tĂ© civile et prennent une place prĂ©pondĂ©rante dans le dĂ©bat public, devenant prescripteurs de conscience et dĂ©nonçant la compromission gĂ©nĂ©ralisĂ© de la classe politique.
đ± Le risque de voir naĂźtre une Ă©cologie strictement et uniquement punitive pointe Ă lâhorizon. La simplification de la rĂ©flexion par une frange fanatique de lâĂ©cologie politique nie en effet les multiples dimensions que peut revĂȘtir une politique publique en faveur de lâenvironnement et se concentre sur quelques points rĂ©ducteurs.
đŽ Cependant, une vĂ©ritable politique Ă©cologique repose avant tout sur des changements structurels de sociĂ©tĂ©, tels que l'institution d'un revenu universel, la monĂ©tisation des dettes publiques ou la crĂ©ation d'une dĂ©mocratie locale plus forte.
Les dĂ©cennies Ă venir risquent de voir la prĂ©cipitation de nos systĂšmes politiques dans lâautoritarisme, si les responsables politiques ne parviennent pas Ă rĂ©tablir la capacitĂ© dâĂ©change des citoyens. Une politique de cohĂ©sion sociale est en ce sens la premiĂšre des politiques en faveur de lâĂ©cologie.
Quâen pensez-vous ?
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Ligere
Une monnaie Ă©cologique pour rĂ©pondre Ă l'urgence climatique - Nicolas DufrĂȘne.
Jâai la conviction que nous nous privons de leviers essentiels pour avoir une Ă©conomie dynamique et active capable de rĂ©pondre au grand dĂ©fi
Ligere.fr
La disparition des bistrots en France
"FrĂ©quentĂ© par des clientĂšles dont la prĂ©sence est facultative, le bistrot autorise la prise de parole. Câest ainsi que cafĂ©s et pubs sont des lieux de vie dans lesquels les individus se rencontrent, se racontent. Le rĂ©cit public de vie, cher aux sociologues, fait partie du quotidien de ce commerce, comme, en partie, mais sur des durĂ©es plus courtes, lâĂ©picerie ou la boulangerie⊠Les habituĂ©s dâun cafĂ© rural ou urbain, les rĂ©guliers, ceux qui viennent quotidiennement pour retrouver « les copains » autour du zinc, ceux Ă qui lâon sert une boisson sans mĂȘme passer commande, ceux-lĂ ont instantanĂ©ment le sentiment dâĂȘtre lĂ , Ă leur place, chez eux.
Leur prĂ©sence participe Ă lâĂ©laboration du groupe, Ă son identitĂ© rattachĂ©e au lieu de vie plus large. Dans les dĂ©bits de boissons se croisent et se complĂštent parcours individuels et parcours collectifs. Le « savoir » du dĂ©bit de boissons est liĂ© Ă cette richesse des parcours et des stratĂ©gies, collectifs ou individuels, qui donnent un sens, une rĂ©alitĂ© territoriale Ă la sociĂ©tĂ© locale."
Philippe GAJEWSKI, « Le débit de boissons, cet inconnu⊠», Strates [En ligne], 11 | 2004
Leur prĂ©sence participe Ă lâĂ©laboration du groupe, Ă son identitĂ© rattachĂ©e au lieu de vie plus large. Dans les dĂ©bits de boissons se croisent et se complĂštent parcours individuels et parcours collectifs. Le « savoir » du dĂ©bit de boissons est liĂ© Ă cette richesse des parcours et des stratĂ©gies, collectifs ou individuels, qui donnent un sens, une rĂ©alitĂ© territoriale Ă la sociĂ©tĂ© locale."
Philippe GAJEWSKI, « Le débit de boissons, cet inconnu⊠», Strates [En ligne], 11 | 2004
EDITO: Caricatures et libertĂ© dâexpression đŁ
AprĂšs les premiĂšres heures dâeffroi ayant suivi lâattentat de Conflans-Saint-Honorine, quantitĂ© dâacteurs politiques et intellectuels ont dĂ©barquĂ© sur les plateaux tĂ©lĂ©visĂ©s, rappelant lâindivisibilitĂ© de la RĂ©publique et lâimmuabilitĂ© de nos valeurs fondamentales. Rapidement, le dĂ©bat sâest portĂ© sur la place de la libertĂ© dâexpression. Tous ont condamnĂ© les limites.
Nous assistons Ă lâaffrontement de deux conceptions de la libertĂ© dâexpression, qui suscitent toutes les deux la mĂȘme interrogation : oĂč la RĂ©publique doit-elle fixer la limite?
Dans sa premiĂšre entente la libertĂ© dâexpression est pensĂ©e en terme de communautĂ©s. Elle considĂšre que la libertĂ© de sâexprimer doit cesser lĂ oĂč un groupe dâindividus partageant des caractĂ©ristiques communes se sent attaquĂ© ou humiliĂ©. La seconde conception, Voltairienne, considĂšre que la libertĂ© de sâexprimer cesse seulement lorsque survient lâinjure individuelle, quand l'honneur et le nom de la personne sont insultĂ©s. Pour cette seconde conception, toutes les autres paroles dĂ©plaisantes visant le groupe ou la communautĂ© se rĂšglent intĂ©rieurement : âje ne suis pas dâaccord avec ce vous dites mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le direâ. Une telle libertĂ© dâexpression est la garantie dâune Ă©mancipation constante des individus, sans cesse soumise Ă de nouvelles conceptions du monde, parfois irrĂ©vĂ©rencieuses mais toujours salutaires pour la construction de l'esprit.
Nous ne sommes pas une âNation des Nationsâ, comme Georges Washington lâa dit des Ătats-Unis dâAmĂ©rique. Notre contrat rĂ©publicain, issu de la rĂ©volution française, repose sur un seul pari : mettre le citoyen devant le croyant, le corporatiste ou lâautochtone. Il vise Ă asseoir Ă la mĂȘme table le peuple entier, maillĂ© dâune infinie diversitĂ© mais transcendĂ© de lâuniversalisme rĂ©publicain.
Central, protecteur et neutre, notre Ătat nâa pas vocation Ă mĂ©nager indĂ©finiment les intĂ©rĂȘts de chaque communautĂ© pour susciter coĂ»te que coĂ»te une vĂ©ritable cohĂ©sion sociale. Il attend du citoyen un effort, une apprĂ©hension et une intĂ©gration des valeurs inscrites dans nos textes fondateurs et qui forment ensemble lâhumanisme dĂ©crit par les lumiĂšres. Nous ne savons plus mesurer, aujourdâhui, la responsabilitĂ© quâemporte la qualitĂ© de citoyen.
IntĂ©grer une conception de la libertĂ© dâexpression soucieuse des sensibilitĂ©s communautaires, câest laisser aux associations dâintĂ©rĂȘts le pouvoir de fixer les normes, les laisser faire pression sur le lĂ©gislateur et profiter des mouvements d'opinion. Une libertĂ© dâexpression Ă gĂ©omĂ©trie variable, sâaffirmant dans des consensus successifs et erratiques, nâa pas sa place dans la RĂ©publique. Ce fĂ»t pourtant cette vision qui a prĂ©valu dans certains cercles intellectuels Ă lâoccasion des publications de caricatures de Charlie Hebdo, dĂšs 2012. Rappelons les mots de Daniel Cohn-Bendit, Ă propos de Charlie Hebdo: âJe les trouve cons. [...] Quand on est sur une poudriĂšre, on a le droit de rĂ©flĂ©chir trente secondes si on prend son allumette et on lâallumeâ.Certes, des caricatures du prophĂšte ont pu lĂ©gitimement attiser la colĂšre de certains musulmans. Fallait-il pour autant y renoncer ? Chaque caricature publiĂ©e est un rappel de lâĂ©tendue de la libertĂ© dâexpression, qui nâest elle-mĂȘme que lâexpression matĂ©rielle dâune libertĂ© plus grande: celle de conscience. Ce nâest pas dâune absence de provocations, de tous bords quâelles soient, que pourra naĂźtre lâindivisibilitĂ© de la Nation. Une telle vision conduirait Ă rĂ©duire progressivement nos libertĂ©s fondamentales dĂšs lors quâelles ne seraient plus partagĂ©es par une partie de la population. LâindivisibilitĂ©, lâunitĂ©, naissent du devoir quâĂ chacun de ratifier les termes du contrat rĂ©publicain.
AprĂšs les premiĂšres heures dâeffroi ayant suivi lâattentat de Conflans-Saint-Honorine, quantitĂ© dâacteurs politiques et intellectuels ont dĂ©barquĂ© sur les plateaux tĂ©lĂ©visĂ©s, rappelant lâindivisibilitĂ© de la RĂ©publique et lâimmuabilitĂ© de nos valeurs fondamentales. Rapidement, le dĂ©bat sâest portĂ© sur la place de la libertĂ© dâexpression. Tous ont condamnĂ© les limites.
Nous assistons Ă lâaffrontement de deux conceptions de la libertĂ© dâexpression, qui suscitent toutes les deux la mĂȘme interrogation : oĂč la RĂ©publique doit-elle fixer la limite?
Dans sa premiĂšre entente la libertĂ© dâexpression est pensĂ©e en terme de communautĂ©s. Elle considĂšre que la libertĂ© de sâexprimer doit cesser lĂ oĂč un groupe dâindividus partageant des caractĂ©ristiques communes se sent attaquĂ© ou humiliĂ©. La seconde conception, Voltairienne, considĂšre que la libertĂ© de sâexprimer cesse seulement lorsque survient lâinjure individuelle, quand l'honneur et le nom de la personne sont insultĂ©s. Pour cette seconde conception, toutes les autres paroles dĂ©plaisantes visant le groupe ou la communautĂ© se rĂšglent intĂ©rieurement : âje ne suis pas dâaccord avec ce vous dites mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le direâ. Une telle libertĂ© dâexpression est la garantie dâune Ă©mancipation constante des individus, sans cesse soumise Ă de nouvelles conceptions du monde, parfois irrĂ©vĂ©rencieuses mais toujours salutaires pour la construction de l'esprit.
Nous ne sommes pas une âNation des Nationsâ, comme Georges Washington lâa dit des Ătats-Unis dâAmĂ©rique. Notre contrat rĂ©publicain, issu de la rĂ©volution française, repose sur un seul pari : mettre le citoyen devant le croyant, le corporatiste ou lâautochtone. Il vise Ă asseoir Ă la mĂȘme table le peuple entier, maillĂ© dâune infinie diversitĂ© mais transcendĂ© de lâuniversalisme rĂ©publicain.
Central, protecteur et neutre, notre Ătat nâa pas vocation Ă mĂ©nager indĂ©finiment les intĂ©rĂȘts de chaque communautĂ© pour susciter coĂ»te que coĂ»te une vĂ©ritable cohĂ©sion sociale. Il attend du citoyen un effort, une apprĂ©hension et une intĂ©gration des valeurs inscrites dans nos textes fondateurs et qui forment ensemble lâhumanisme dĂ©crit par les lumiĂšres. Nous ne savons plus mesurer, aujourdâhui, la responsabilitĂ© quâemporte la qualitĂ© de citoyen.
IntĂ©grer une conception de la libertĂ© dâexpression soucieuse des sensibilitĂ©s communautaires, câest laisser aux associations dâintĂ©rĂȘts le pouvoir de fixer les normes, les laisser faire pression sur le lĂ©gislateur et profiter des mouvements d'opinion. Une libertĂ© dâexpression Ă gĂ©omĂ©trie variable, sâaffirmant dans des consensus successifs et erratiques, nâa pas sa place dans la RĂ©publique. Ce fĂ»t pourtant cette vision qui a prĂ©valu dans certains cercles intellectuels Ă lâoccasion des publications de caricatures de Charlie Hebdo, dĂšs 2012. Rappelons les mots de Daniel Cohn-Bendit, Ă propos de Charlie Hebdo: âJe les trouve cons. [...] Quand on est sur une poudriĂšre, on a le droit de rĂ©flĂ©chir trente secondes si on prend son allumette et on lâallumeâ.Certes, des caricatures du prophĂšte ont pu lĂ©gitimement attiser la colĂšre de certains musulmans. Fallait-il pour autant y renoncer ? Chaque caricature publiĂ©e est un rappel de lâĂ©tendue de la libertĂ© dâexpression, qui nâest elle-mĂȘme que lâexpression matĂ©rielle dâune libertĂ© plus grande: celle de conscience. Ce nâest pas dâune absence de provocations, de tous bords quâelles soient, que pourra naĂźtre lâindivisibilitĂ© de la Nation. Une telle vision conduirait Ă rĂ©duire progressivement nos libertĂ©s fondamentales dĂšs lors quâelles ne seraient plus partagĂ©es par une partie de la population. LâindivisibilitĂ©, lâunitĂ©, naissent du devoir quâĂ chacun de ratifier les termes du contrat rĂ©publicain.
Les valeurs prĂŽnĂ©es par notre RĂ©publique tendent Ă prĂ©fĂ©rer lâexcĂšs de caricature Ă lâexcĂšs de censure. Câest dâailleurs la conclusion Ă laquelle Ă©tait venue la chambre de la presse et des libertĂ©s en 2007 soutenant quâ âen dĂ©pit du caractĂšre choquant, voire blessant, de cette caricature pour la sensibilitĂ© des musulmans, le contexte et les circonstances de sa publication dans le journal Charlie Hebdo, apparaissent exclusifs de toute volontĂ© dĂ©libĂ©rĂ©e dâoffenser directement et gratuitement lâensemble des musulmans; que les limites admissibles de la libertĂ© dâexpression nâont donc pas Ă©tĂ© dĂ©passĂ©esâ.
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Nouvelle note de la Fondation Jean JaurÚs, co-écrite par Frédéric Potier, préfet et ancien délégué interministériel a la lutte contre le racisme, et Paul Klotz, président de Ligere.fr :
đ Lâexercice des missions de service public met en Ă©vidence la persistance de certaines discriminations. Ainsi, 11 % des musulmans vivant en France estiment avoir fait lâobjet dâune discrimination liĂ©e Ă leur religion en frĂ©quentant une administration publique (mairie, prĂ©fectureâŠ). Dâune maniĂšre plus large que les administrations publiques, il est possible de sâappuyer sur deux exemples prĂ©cis pour Ă©voquer lâampleur des discriminations, tels que lâĂ©ducation et les contrĂŽles dâidentitĂ©.
đ Concernant lâĂ©ducation, lâenquĂȘte PISA 2018 comptait la France parmi les quatre pays ayant le systĂšme scolaire le plus inĂ©galitaire. Plusieurs facteurs dâorigine systĂ©mique peuvent ĂȘtre identifiĂ©s tel le fonctionnement de la carte scolaire favorisant la « ghettoĂŻsation », ou encore la prĂ©sence de biais discriminatoires dans lâorientation des Ă©lĂšves. Ainsi, 21 % des descendants dâimmigrĂ©s signalent au moins une injustice au cours de leur scolaritĂ© contre 9 % dans la population française en gĂ©nĂ©ral.
Sâinterroger sur le lien entre le service public et les discriminations dans une optique opĂ©rationnelle, câest traiter du rĂŽle du service public en tant quâemployeur mais aussi en tant quâinterlocuteur des usagers.
https://jean-jaures.org/nos-productions/vers-un-service-public-sans-discriminations-constats-et-propositions
đ Lâexercice des missions de service public met en Ă©vidence la persistance de certaines discriminations. Ainsi, 11 % des musulmans vivant en France estiment avoir fait lâobjet dâune discrimination liĂ©e Ă leur religion en frĂ©quentant une administration publique (mairie, prĂ©fectureâŠ). Dâune maniĂšre plus large que les administrations publiques, il est possible de sâappuyer sur deux exemples prĂ©cis pour Ă©voquer lâampleur des discriminations, tels que lâĂ©ducation et les contrĂŽles dâidentitĂ©.
đ Concernant lâĂ©ducation, lâenquĂȘte PISA 2018 comptait la France parmi les quatre pays ayant le systĂšme scolaire le plus inĂ©galitaire. Plusieurs facteurs dâorigine systĂ©mique peuvent ĂȘtre identifiĂ©s tel le fonctionnement de la carte scolaire favorisant la « ghettoĂŻsation », ou encore la prĂ©sence de biais discriminatoires dans lâorientation des Ă©lĂšves. Ainsi, 21 % des descendants dâimmigrĂ©s signalent au moins une injustice au cours de leur scolaritĂ© contre 9 % dans la population française en gĂ©nĂ©ral.
Sâinterroger sur le lien entre le service public et les discriminations dans une optique opĂ©rationnelle, câest traiter du rĂŽle du service public en tant quâemployeur mais aussi en tant quâinterlocuteur des usagers.
https://jean-jaures.org/nos-productions/vers-un-service-public-sans-discriminations-constats-et-propositions
Fondation Jean-JaurĂšs
Vers un service public sans discriminations : constats et propositions
Sâinterroger sur le lien entre le service public et les discriminations dans une optique opĂ©rationnelle, câest traiter du rĂŽle du service public en tant quâemployeur mais aussi en tant quâinterlocuteur des usagers. Paul Klotz et FrĂ©dĂ©ric Potier formulentâŠ
Paul Klotz, prĂ©sident du laboratoire dâidĂ©es Ligere, et FrĂ©dĂ©ric Potier, prĂ©fet et dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral Ă lâĂ©thique et Ă la conformitĂ© de la RATP, ancien dĂ©lĂ©guĂ© interministĂ©riel Ă la lutte contre le racisme, lâantisĂ©mitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), prĂ©sentent chiffres Ă lâappui les inĂ©galitĂ©s Ă lâĆuvre pour les agents du secteur public aujourdâhui : pour rappel, « en proportion, les fonctionnaires fils dâimmigrĂ©s seraient sous-reprĂ©sentĂ©s de 8 % dans le secteur public ».
https://www.lagazettedescommunes.com/732594/les-propositions-de-la-fondation-jean-jaures-pour-un-service-public-sans-discriminations/
https://www.lagazettedescommunes.com/732594/les-propositions-de-la-fondation-jean-jaures-pour-un-service-public-sans-discriminations/
La Gazette des Communes
Les propositions de la Fondation Jean JaurĂšs pour un service public sans discriminations
La fondation Jean JaurĂšs sâest penchĂ©e dans une rĂ©cente Ă©tude sur le lien entre le service public et les discriminations « dans une optique opĂ©rationnelle ». Les auteurs formulent plusieurs ...
Le territoire : ferment des cohésions sociales locales.
Sâil est Ă©vident que la cohĂ©sion sociale ne peut prospĂ©rer sans une forme dâintĂ©gration gĂ©nĂ©ralisĂ©e des diffĂ©rents territoires, il nâen demeure pas moins que la disparition pure et simple de lâhĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© territoriale est Ă lâorigine, selon nous, de lâabandon du projet supĂ©rieur dâune citoyennetĂ© commune. Le dialogue et la construction supposent la reconnaissance de lâautre dans son altĂ©ritĂ© et dans son identitĂ© : le constat des dissemblances permet de sâaccorder sur les ressemblances.
Sans verser dans le localisme donc, qui tend à devenir un nouveau paradigme identitaire, il nous faut remettre sur le devant de la scÚne les particularités culturelles, historiques et géographiques des terroirs afin de créer de nouvelles cohésions locales pouvant favoriser une véritable cohésion nationale.
En effet, les Français sont trĂšs attachĂ©s Ă leurs rĂ©gions et appellent au dĂ©veloppement de leurs identitĂ©s : 66 % des habitants de zones rurales dĂ©claraient ainsi prĂ©fĂ©rer vivre dans leur rĂ©gion plutĂŽt que partout ailleurs en France (Banque des territoires, BaromĂštres des territoires, juin 2019). 59 % dâentre eux sâimaginaient vivre encore dans leur commune dix ans aprĂšs la rĂ©alisation du sondage. En agissant Ă lâĂ©chelle des territoires il devient possible dâactiver des leviers phĂ©nomĂ©naux dâentraide et de solidaritĂ© entre les diffĂ©rents habitants dâune mĂȘme rĂ©gion ou dâune mĂȘme commune. La valorisation des territoires par le biais dâun renforcement du crĂ©dit portĂ© Ă lâartisanat local permettrait, selon nous, de mettre en Ćuvre un tel objectif en rĂ©unissant un ensemble de diffĂ©rents groupes sociaux autour dâun mĂȘme patrimoine commun.
Sâil est Ă©vident que la cohĂ©sion sociale ne peut prospĂ©rer sans une forme dâintĂ©gration gĂ©nĂ©ralisĂ©e des diffĂ©rents territoires, il nâen demeure pas moins que la disparition pure et simple de lâhĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© territoriale est Ă lâorigine, selon nous, de lâabandon du projet supĂ©rieur dâune citoyennetĂ© commune. Le dialogue et la construction supposent la reconnaissance de lâautre dans son altĂ©ritĂ© et dans son identitĂ© : le constat des dissemblances permet de sâaccorder sur les ressemblances.
Sans verser dans le localisme donc, qui tend à devenir un nouveau paradigme identitaire, il nous faut remettre sur le devant de la scÚne les particularités culturelles, historiques et géographiques des terroirs afin de créer de nouvelles cohésions locales pouvant favoriser une véritable cohésion nationale.
En effet, les Français sont trĂšs attachĂ©s Ă leurs rĂ©gions et appellent au dĂ©veloppement de leurs identitĂ©s : 66 % des habitants de zones rurales dĂ©claraient ainsi prĂ©fĂ©rer vivre dans leur rĂ©gion plutĂŽt que partout ailleurs en France (Banque des territoires, BaromĂštres des territoires, juin 2019). 59 % dâentre eux sâimaginaient vivre encore dans leur commune dix ans aprĂšs la rĂ©alisation du sondage. En agissant Ă lâĂ©chelle des territoires il devient possible dâactiver des leviers phĂ©nomĂ©naux dâentraide et de solidaritĂ© entre les diffĂ©rents habitants dâune mĂȘme rĂ©gion ou dâune mĂȘme commune. La valorisation des territoires par le biais dâun renforcement du crĂ©dit portĂ© Ă lâartisanat local permettrait, selon nous, de mettre en Ćuvre un tel objectif en rĂ©unissant un ensemble de diffĂ©rents groupes sociaux autour dâun mĂȘme patrimoine commun.
Salaire des #professeurs : il faut répondre à l'urgence !
Aider, Enseigner, Ăduquer : voici autant de ciments qui lient les individus entre eux et les attachent au grand destin collectif de la #Nation. Voici autant de vocations qui devraient ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©es Ă la hauteur de leurs effets bĂ©nĂ©fiques sur la sociĂ©tĂ©, sans quoi, aucune incitation ne saurait suffir Ă rĂ©enclencher la marche de la cohĂ©sion sociale.
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Retrouvez la version complĂšte de la note sur le notre site internet :
https://www.ligere.fr/post/professeurs-r%C3%A9pondre-%C3%A0-l-urgence
Aider, Enseigner, Ăduquer : voici autant de ciments qui lient les individus entre eux et les attachent au grand destin collectif de la #Nation. Voici autant de vocations qui devraient ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©es Ă la hauteur de leurs effets bĂ©nĂ©fiques sur la sociĂ©tĂ©, sans quoi, aucune incitation ne saurait suffir Ă rĂ©enclencher la marche de la cohĂ©sion sociale.
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Ligere
Salaire des professeurs : répondre à l'urgence !
En France, un professeur au lycĂ©e touche en moyenne 3 883 ⏠bruts par mois, contre 6 134 ⏠bruts par mois en Allemagne et 4 345 ⏠aux Ătats-Unis
Professeurs : répondre à l'urgence !
- En France, un professeur au lycĂ©e touche en moyenne 3 883 ⏠bruts par mois, contre 6 134 ⏠bruts par mois en Allemagne et 4 345 ⏠aux Ătats-Unis. Les salaires des professeurs en milieu de carriĂšre restent par ailleurs de 22 % infĂ©rieurs Ă la moyenne des pays dĂ©veloppĂ©s, selon lâOCDE.
- Pire encore, toujours selon la mĂȘme Ă©tude, alors que âle salaire des enseignants qualifiĂ©s et ayant quinze ans dâanciennetĂ© a augmentĂ© dans la moitiĂ© des pays de lâOCDEâ entre 2000 et 2018, il a en tendance diminuĂ© de 6% en France.
- Dans le mĂȘme temps, les professeurs en France travaillent bien plus que dans beaucoup dâautres pays de lâOCDE, avec 900 heures par an contre 783 heures en moyenne.
- Leurs classes sont par ailleurs plus remplies, puisquâelles comportent en moyenne 23,4 Ă©lĂšves contre seulement 21 pour la moyenne des pays de lâOCDE. Pire encore, en maternelle le chiffre passe de 23 Ă©lĂšves en France contre 16 seulement pour le reste des pays de lâOCDE.
Nos solutions Ă retrouver sur le site Ligere.fr : https://www.ligere.fr/post/professeurs-r%C3%A9pondre-%C3%A0-l-urgence
- En France, un professeur au lycĂ©e touche en moyenne 3 883 ⏠bruts par mois, contre 6 134 ⏠bruts par mois en Allemagne et 4 345 ⏠aux Ătats-Unis. Les salaires des professeurs en milieu de carriĂšre restent par ailleurs de 22 % infĂ©rieurs Ă la moyenne des pays dĂ©veloppĂ©s, selon lâOCDE.
- Pire encore, toujours selon la mĂȘme Ă©tude, alors que âle salaire des enseignants qualifiĂ©s et ayant quinze ans dâanciennetĂ© a augmentĂ© dans la moitiĂ© des pays de lâOCDEâ entre 2000 et 2018, il a en tendance diminuĂ© de 6% en France.
- Dans le mĂȘme temps, les professeurs en France travaillent bien plus que dans beaucoup dâautres pays de lâOCDE, avec 900 heures par an contre 783 heures en moyenne.
- Leurs classes sont par ailleurs plus remplies, puisquâelles comportent en moyenne 23,4 Ă©lĂšves contre seulement 21 pour la moyenne des pays de lâOCDE. Pire encore, en maternelle le chiffre passe de 23 Ă©lĂšves en France contre 16 seulement pour le reste des pays de lâOCDE.
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Ligere
Salaire des professeurs : répondre à l'urgence !
En France, un professeur au lycĂ©e touche en moyenne 3 883 ⏠bruts par mois, contre 6 134 ⏠bruts par mois en Allemagne et 4 345 ⏠aux Ătats-Unis
L'Administration fait-elle la loi ?
Andréa Robert et Gauthier Guthmann Dalmay signent pour Ligere.fr une réflexion profonde et clairvoyante sur le réel pouvoir de l'Administration dans la société française.
Les auteurs dressent un constat simple : face aux attĂ©nuations du contrĂŽle du juge administratif et Ă la place vide laissĂ©e par un lĂ©gislateur de moins en moins rigoureux, la capacitĂ© normative de lâAdministration gagne du terrain.
Si elle ne dĂ©termine pas matĂ©riellement la loi, l'influence de l'administration dans sa genĂšse, sa rĂ©daction et son application lui confĂšre une rĂ©elle place politique. Le positivisme constitutionnel qui consiste Ă affirmer que lâadministration est soumise tout entiĂšre au pouvoir politique est ainsi brillament interrogĂ©.
Retrouvez ce passionnant article juste ici : https://www.ligere.fr/post/le-p%C3%A9ril-bureaucratique-l-administration-fait-elle-la-loi
Si l'article vous plaßt, n'hésitez pas à le partager !
Andréa Robert et Gauthier Guthmann Dalmay signent pour Ligere.fr une réflexion profonde et clairvoyante sur le réel pouvoir de l'Administration dans la société française.
Les auteurs dressent un constat simple : face aux attĂ©nuations du contrĂŽle du juge administratif et Ă la place vide laissĂ©e par un lĂ©gislateur de moins en moins rigoureux, la capacitĂ© normative de lâAdministration gagne du terrain.
Si elle ne dĂ©termine pas matĂ©riellement la loi, l'influence de l'administration dans sa genĂšse, sa rĂ©daction et son application lui confĂšre une rĂ©elle place politique. Le positivisme constitutionnel qui consiste Ă affirmer que lâadministration est soumise tout entiĂšre au pouvoir politique est ainsi brillament interrogĂ©.
Retrouvez ce passionnant article juste ici : https://www.ligere.fr/post/le-p%C3%A9ril-bureaucratique-l-administration-fait-elle-la-loi
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Ligere
Le PĂ©ril bureaucratique : lâAdministration fait-elle la loi ?
La rĂ©gression de lâencadrement juridique de l'Administration a conduit le centre de production du droit Ă se dĂ©placer progressivement vers lâAdministration, qui est devenue une source essentielle des rĂšgles encadrant le jeu social.
DĂ©parisianiser l'Ătat ?
On pourrait imaginer Ă lâhorizon 2030 une organisation de lâĂtat central mieux rĂ©partie et maillĂ©e sur le territoire avec, par exemple, le Conseil dâĂtat Ă Poitiers, le ministĂšre de la SantĂ© Ă Tours, la Cour des comptes Ă Nancy, le ministĂšre de la Mer au Havre, le ministĂšre des Transports au Mans, le ministĂšre de lâIndustrie Ă Clermont-Ferrand, lâInstitut national et des Ă©tudes Ă©conomiques (Insee) de la statistique Ă Metz, lâOffice français de protection des rĂ©fugiĂ©s et apatrides (OFPRA) Ă Calais, lâAgence française de dĂ©veloppement (AFD) Ă Nice, le Conseil Ă©conomique, social et environnemental (CESE) Ă Limoges, le ministĂšre des Outre-Mer Ă Fort-de-France, le ministĂšre de lâAgriculture Ă Reims, etc.
Plaidoyer trĂšs intĂ©ressant pour une rĂ©forme de l'Ătat en faveur de la cohĂ©sion et de la valotisation des territoires !
https://jean-jaures.org/nos-productions/deparisianiser-l-etat
On pourrait imaginer Ă lâhorizon 2030 une organisation de lâĂtat central mieux rĂ©partie et maillĂ©e sur le territoire avec, par exemple, le Conseil dâĂtat Ă Poitiers, le ministĂšre de la SantĂ© Ă Tours, la Cour des comptes Ă Nancy, le ministĂšre de la Mer au Havre, le ministĂšre des Transports au Mans, le ministĂšre de lâIndustrie Ă Clermont-Ferrand, lâInstitut national et des Ă©tudes Ă©conomiques (Insee) de la statistique Ă Metz, lâOffice français de protection des rĂ©fugiĂ©s et apatrides (OFPRA) Ă Calais, lâAgence française de dĂ©veloppement (AFD) Ă Nice, le Conseil Ă©conomique, social et environnemental (CESE) Ă Limoges, le ministĂšre des Outre-Mer Ă Fort-de-France, le ministĂšre de lâAgriculture Ă Reims, etc.
Plaidoyer trĂšs intĂ©ressant pour une rĂ©forme de l'Ătat en faveur de la cohĂ©sion et de la valotisation des territoires !
https://jean-jaures.org/nos-productions/deparisianiser-l-etat
Fondation Jean-JaurĂšs
DĂ©parisianiser lâĂtat
Lâorganisation centralisĂ©e de la France et son fonctionnement particuliĂšrement jacobin au cours du mandat actuel ont conduit Ă des crises marquant fortement les opinions publiques. Le collectif Hic & Nunc propose, pour y remĂ©dier, de relocaliser des administrationsâŠ
"Le silence, la « timiditĂ© », ou le deux poids deux mesures des mĂ©dias centraux sur ce sujet ne peuvent que nourrir le complotisme que par ailleurs ils dĂ©noncent. Mais ce nâest pas en restant muet ou timide sur ce sujet, parce quâil divise les audiences, que lâon va faire disparaitre ce sujet de lâactualitĂ©. Câest une façon de nourrir le complotisme que de ne pas traiter ce sujet de façon saine et sereine.
On notera Ă©galement que la diplomatie française, qui a Ă©tĂ© traditionnellement en pointe sur la dĂ©fense du droit des Palestiniens Ă disposer dâeux-mĂȘmes, ne lâest plus vraiment, et quâelle se situe dans une moyenne commune, trĂšs discrĂšte et trĂšs timide en rĂ©alitĂ©."
L'Edito de Pascal Boniface sur la résurgence du conflit Israélo-palestinien propose une lecture lucide et nuancée des enjeux, a retrouver sur le site de l'IRIS :
https://www.iris-france.org/157669-oublie-refoule-ignore-le-conflit-israelo-palestinien-toujours-central/
On notera Ă©galement que la diplomatie française, qui a Ă©tĂ© traditionnellement en pointe sur la dĂ©fense du droit des Palestiniens Ă disposer dâeux-mĂȘmes, ne lâest plus vraiment, et quâelle se situe dans une moyenne commune, trĂšs discrĂšte et trĂšs timide en rĂ©alitĂ©."
L'Edito de Pascal Boniface sur la résurgence du conflit Israélo-palestinien propose une lecture lucide et nuancée des enjeux, a retrouver sur le site de l'IRIS :
https://www.iris-france.org/157669-oublie-refoule-ignore-le-conflit-israelo-palestinien-toujours-central/
IRIS
Oublié, refoulé, ignoré, le conflit israélo-palestinien toujours central
Le conflit israĂ©lo-palestinien, quâon disait oubliĂ©, mis de cĂŽtĂ©, ayant perdu sa centralitĂ©, vient de ressurgir au plus fort de lâactualitĂ©. Plus de 35 morts Ă Gaza, plusieurs centaines de blessĂ©s palestiniens sur lâEsplanade des MosquĂ©es depuis plusieursâŠ
Juriste, Ă©conomiste et PrĂ©sident de LIGERE, laboratoire dâidĂ©es de la cohĂ©sion sociale, Paul Klotz revient pour Usbek & Rica sur les principaux enseignements de lâĂ©tude quâil consacre pour lâInstitut Rousseau Ă la politique du tout-carcĂ©ral français tout en esquissant quelques pistes pour sâen dĂ©tacher.
https://usbeketrica.com/fr/article/prison-francais-opinion-sondage
https://usbeketrica.com/fr/article/prison-francais-opinion-sondage
Usbeketrica
Prison : « la majorité des Français préfÚre désormais une société de la dégradation à une société de la réparation »
Juriste, Ă©conomiste et PrĂ©sident de LIGERE, laboratoire d'idĂ©es de la cohĂ©sion sociale, Paul Klotz revient pour Usbek & Rica sur les principaux enseignements de l'Ă©tude qu'il consacre pour l'Institut Rousseau Ă la politique du tout-carcĂ©ral français toutâŠ
#Agriculture : les exploitants agricoles ont en moyenne enregistrĂ© un revenu net imposable mensuel de 1390 ⏠en 2017 et prĂšs dâun #agriculteur sur cinq nâa pas pu se verser de revenu. Comment ne pas comprendre le dĂ©sarroi qui frappe la profession ?
https://t.co/XG0SVGeA89
https://t.co/XG0SVGeA89
Gouvernement.fr
L'agriculture : Enjeu de reconquĂȘte
Au-delĂ de l'idĂ©e de souverainetĂ© alimentaire, il faut continuer Ă penser notre agriculture comme un facteur de puissance Ă©conomique et affirmer que cette activitĂ© si essentielle Ă notre population doit ĂȘtre soutenue. Pour auta...
đ LâĂ©tĂ© dernier, un sondage rĂ©alisĂ© par lâIFOP Ă la demande du ComitĂ© LaĂŻcitĂ© RĂ©publique montrait que 52 % des lycĂ©ens Ă©taient favorables au port de signes religieux ostensibles dans les Ă©tablissements scolaires.
đŁ Sans cesse questionnĂ©e, la laĂŻcitĂ© doit faire lâobjet dâune promotion permanente, en dĂ©pit de son image de totem intouchable. Mais il est impossible de redorer le blason du principe sans souffrir des dĂ©ferlements de polĂ©miques que dissimule chacune de ses dĂ©clinaisons.
âïž Pour cette raison, nous avons souhaitĂ© rappeler les tenants et les aboutissants du principe, suivant le mot de Gambetta : ânous ne sommes pas des thĂ©ologiens, nous sommes des citoyens, des rĂ©publicains, des politiques, des hommes civils [...], nous voulons que lâĂtat nous ressemble et que la France soit la nation laĂŻque par excellenceâ.đšđ”
đ La laĂŻcitĂ© concourt en effet Ă la promesse dâune sociĂ©tĂ© oĂč tous les citoyens seraient Ă©gaux en droits. Elle a vocation, dans la conception rĂ©publicaine, Ă renforcer la fraternitĂ© entre les citoyens, en faisant valoir âce qui les rassembleâ dans lâespace public et en laissant au dehors âce qui les diviseâ, dont la religion.
đ Mais ce respect gĂ©nĂ©ral de la llaĂŻcitĂ© permet encore de prĂ©venir lâĂ©tablissement dâune hiĂ©rarchie entre les croyances. En respectant la laĂŻcitĂ©, lâĂtat sâĂ©rige comme le garant de la libertĂ© de croire et de la libertĂ© des cultes, principes fondamentaux dĂ©fendus tant dans la DĂ©claration de 1789 que dans la CEDH.
đ La laĂŻcitĂ© veille enfin au respect du pluriculturalisme, condition du âbien vivre ensembleâ. Loin de promouvoir lâuniformitĂ© des pensĂ©es, le principe traduit davantage une recherche dâĂ©mancipation du citoyen, libre dâexercer son esprit critique Ă lâabri des dogmatismes auxquels il nâaurait pas consenti.
https://www.ligere.fr/post/la%C3%AFcit%C3%A9-pour-un-%C3%A9tat-%C3%A9minemment-civil-positif-et-humain
đŁ Sans cesse questionnĂ©e, la laĂŻcitĂ© doit faire lâobjet dâune promotion permanente, en dĂ©pit de son image de totem intouchable. Mais il est impossible de redorer le blason du principe sans souffrir des dĂ©ferlements de polĂ©miques que dissimule chacune de ses dĂ©clinaisons.
âïž Pour cette raison, nous avons souhaitĂ© rappeler les tenants et les aboutissants du principe, suivant le mot de Gambetta : ânous ne sommes pas des thĂ©ologiens, nous sommes des citoyens, des rĂ©publicains, des politiques, des hommes civils [...], nous voulons que lâĂtat nous ressemble et que la France soit la nation laĂŻque par excellenceâ.đšđ”
đ La laĂŻcitĂ© concourt en effet Ă la promesse dâune sociĂ©tĂ© oĂč tous les citoyens seraient Ă©gaux en droits. Elle a vocation, dans la conception rĂ©publicaine, Ă renforcer la fraternitĂ© entre les citoyens, en faisant valoir âce qui les rassembleâ dans lâespace public et en laissant au dehors âce qui les diviseâ, dont la religion.
đ Mais ce respect gĂ©nĂ©ral de la llaĂŻcitĂ© permet encore de prĂ©venir lâĂ©tablissement dâune hiĂ©rarchie entre les croyances. En respectant la laĂŻcitĂ©, lâĂtat sâĂ©rige comme le garant de la libertĂ© de croire et de la libertĂ© des cultes, principes fondamentaux dĂ©fendus tant dans la DĂ©claration de 1789 que dans la CEDH.
đ La laĂŻcitĂ© veille enfin au respect du pluriculturalisme, condition du âbien vivre ensembleâ. Loin de promouvoir lâuniformitĂ© des pensĂ©es, le principe traduit davantage une recherche dâĂ©mancipation du citoyen, libre dâexercer son esprit critique Ă lâabri des dogmatismes auxquels il nâaurait pas consenti.
https://www.ligere.fr/post/la%C3%AFcit%C3%A9-pour-un-%C3%A9tat-%C3%A9minemment-civil-positif-et-humain
Ligere
LaĂŻcitĂ© : pour un Ătat Ă©minemment civil, positif et humain.
Si la laĂŻcitĂ© occupe une place presque sacrĂ©e dans le dĂ©bat public, il est cependant rare que le responsable politique sâĂ©panche sur les dĂ©
Il est connu pour avoir fait de la #sécurité des Niçois son principal cheval de bataille, suscitant des débats vifs mais des résultats concrets. Christian Estrosi, interrogé par César Abat, revient pour Ligere.fr sur sa conception de la police du XXI Úme siÚcle, alliant "humain et technologie".
Les avantages d'un recours Ă la technologie (surveillance vidĂ©o, intelligence artificielle, reconnaissance faciale...) sont nombreux : en plus dâĂȘtre dissuasives, les nouvelles technologies apportent une aide sans prĂ©cĂ©dent aux enquĂȘteurs dans la rĂ©solution des affaires pĂ©nales.
Reste cependant la crainte des dĂ©rives autoritaires, lâusage des nouvelles technologies par certaines dictatures animant la hantise de nombreux concitoyens Français. Entre CrĂ©dit Social Chinois et espionnage des journalistes, les nouvelles technologies peuvent constituer une arme redoutable contre les droits et libertĂ©s fondamentales.
#surveillance #intelligenceartificielle #technologie #police #interview
Une interview passionnante Ă lire sans plus attendre sur Ligere !
https://www.ligere.fr/post/christian-estrosi-la-s%C3%A9curit%C3%A9-du-xxi%C3%A8me-si%C3%A8cle-allie-l-humain-%C3%A0-la-technologie
Les avantages d'un recours Ă la technologie (surveillance vidĂ©o, intelligence artificielle, reconnaissance faciale...) sont nombreux : en plus dâĂȘtre dissuasives, les nouvelles technologies apportent une aide sans prĂ©cĂ©dent aux enquĂȘteurs dans la rĂ©solution des affaires pĂ©nales.
Reste cependant la crainte des dĂ©rives autoritaires, lâusage des nouvelles technologies par certaines dictatures animant la hantise de nombreux concitoyens Français. Entre CrĂ©dit Social Chinois et espionnage des journalistes, les nouvelles technologies peuvent constituer une arme redoutable contre les droits et libertĂ©s fondamentales.
#surveillance #intelligenceartificielle #technologie #police #interview
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https://www.ligere.fr/post/christian-estrosi-la-s%C3%A9curit%C3%A9-du-xxi%C3%A8me-si%C3%A8cle-allie-l-humain-%C3%A0-la-technologie