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đŸ‡šđŸ‡” Certes des mesures ont Ă©tĂ© prises : un chĂšque de soutien psychologique, une reprise des TD en demi-jauge pour les Ă©tudiants en premiĂšre annĂ©e Ă  partir du 25 janvier ou encore des repas au CROUS disponibles Ă  1 euro ont Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©s

❓Mais suffisent-elles quand ce sont 2.5 millions d’étudiants inscrits dans l'enseignement supĂ©rieur qui doivent ĂȘtre moralement secourus ? L’indignation, si elle peut parfois paraĂźtre facile, est ici lĂ©gitime et nĂ©cessaire.

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La propositon UN EMPLOI VERT POUR TOUS portée par l'Institut Rousseau et HémisphÚre gauche vise à instaurer un droit à l'emploi orienté vers les métiers de la reconstruction écologique et du lien social :

- Toute personne au chĂŽmage depuis plus d'un an et qui veut travailler devra pouvoir le faire.

- Une offre d'emploi à temps choisi rémunérée au SMIC lui sera proposée.

- Ces emplois seront définis localement en fonction des besoins de chaque territoire (par des entreprises, des associations, des structures del'#ESS).

L'initiative UN EMPLOI VERT POUR TOUS permettrait de sortir plus d'un million de chÎmeurs de longue durée de l'exclusion tout en servant la reconstruction écologique.

Nous signons la pétition pour qu'elle puisse devenir une proposition de loi défendue par les parlementaires devant l'Assemblée Nationale et le Sénat ! La reconstruction #écologique passe par des solutions pragmatiques et responsables.

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https://www.emploivertpourtous.fr/
ÉCOLOGIE ET POLITIQUE

🌳 Si la nouvelle donne Ă©cologique prĂ©sente une multitude d’avantages non questionnables, elle se caractĂ©rise aussi par une profonde division politique. Des deux cĂŽtĂ©s, le dĂ©bat tend Ă  favoriser les positions extrĂ©mistes, tandis que le discours scientifique est sans cesse dĂ©naturĂ©. Pour une partie de la population, il tend Ă  devenir une «raison scientifique» justifiant la rĂ©duction des libertĂ©s individuelles au nom de la survie de l'humanitĂ©; tandis que pour une autre, il fait l'objet d'un nĂ©gationnisme abject conduisant au climato-scepticisme.

đŸ—łïžLes dysfonctionnements dĂ©mocratiques dĂ©coulant de la question Ă©cologique deviennent monnaie courante: dĂ©sobĂ©issance civile, occupation illĂ©gale du territoire, actions de sabotage industriel ... Toute la classe politique perd sa capacitĂ© d'inspiration, considĂ©rĂ©e par certains comme aveugle et trop compromise avec les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques privĂ©s. Pour les autres, la place trop importante qu’elle accorde Ă  l'Ă©cologie permettrait au contraire de masquer les questions sociales, relatives Ă  la dĂ©sindustrialisation ou au pouvoir d'achat.

🔄Entre ces deux groupes se dresse un gouffre rendant inopĂ©rants les mĂ©canismes d'expression dĂ©mocratique. Des deux cĂŽtĂ©s, le risque d’une pensĂ©e totalitaire se prĂ©sente. Ce phĂ©nomĂšne de division est par ailleurs aggravĂ© par l'apparition de «tribunaux populaires» favorisĂ©s par les rĂ©seaux sociaux. De vĂ©ritables communautarismes se structurent et une production intellectuelle apparaĂźt des deux cĂŽtĂ©s du schisme.

https://www.ligere.fr/post/c-%C3%A9tait-l-occasion-d-avoir-son-mot-%C3%A0-dire-discussion-avec-les-membres-de-la-ccc
LA COHÉSION SOCIALE, UNE IDÉE ÉCOLOGISTE

⚠ Il est cependant possible de caractĂ©riser principalement deux grands dangers que fait courir le dĂ©bat Ă©cologique sans nuances sur la cohĂ©sion sociale :
👉 L'apparition d'une dĂ©sobĂ©issance civile gĂ©nĂ©ralisĂ©e et manifestĂ©e par des groupes comme Extinction Rebellion.
👉 Le rejet de la dĂ©mocratie comme mĂ©thode de rĂ©solution de la crise Ă©cologique. De nouvelles figures Ă©mergent de la sociĂ©tĂ© civile et prennent une place prĂ©pondĂ©rante dans le dĂ©bat public, devenant prescripteurs de conscience et dĂ©nonçant la compromission gĂ©nĂ©ralisĂ© de la classe politique.

đŸŒ± Le risque de voir naĂźtre une Ă©cologie strictement et uniquement punitive pointe Ă  l’horizon. La simplification de la rĂ©flexion par une frange fanatique de l’écologie politique nie en effet les multiples dimensions que peut revĂȘtir une politique publique en faveur de l’environnement et se concentre sur quelques points rĂ©ducteurs.

🔮 Cependant, une vĂ©ritable politique Ă©cologique repose avant tout sur des changements structurels de sociĂ©tĂ©, tels que l'institution d'un revenu universel, la monĂ©tisation des dettes publiques ou la crĂ©ation d'une dĂ©mocratie locale plus forte.

Les dĂ©cennies Ă  venir risquent de voir la prĂ©cipitation de nos systĂšmes politiques dans l’autoritarisme, si les responsables politiques ne parviennent pas Ă  rĂ©tablir la capacitĂ© d’échange des citoyens. Une politique de cohĂ©sion sociale est en ce sens la premiĂšre des politiques en faveur de l’écologie.

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https://www.ligere.fr/post/une-monnaie-%C3%A9cologique-pour-r%C3%A9pondre-%C3%A0-l-urgence-climatique-nicolas-dufr%C3%AAne
La disparition des bistrots en France
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La disparition des bistrots en France
"FrĂ©quentĂ© par des clientĂšles dont la prĂ©sence est facultative, le bistrot autorise la prise de parole. C’est ainsi que cafĂ©s et pubs sont des lieux de vie dans lesquels les individus se rencontrent, se racontent. Le rĂ©cit public de vie, cher aux sociologues, fait partie du quotidien de ce commerce, comme, en partie, mais sur des durĂ©es plus courtes, l’épicerie ou la boulangerie
 Les habituĂ©s d’un cafĂ© rural ou urbain, les rĂ©guliers, ceux qui viennent quotidiennement pour retrouver « les copains » autour du zinc, ceux Ă  qui l’on sert une boisson sans mĂȘme passer commande, ceux-lĂ  ont instantanĂ©ment le sentiment d’ĂȘtre lĂ , Ă  leur place, chez eux.

Leur prĂ©sence participe Ă  l’élaboration du groupe, Ă  son identitĂ© rattachĂ©e au lieu de vie plus large. Dans les dĂ©bits de boissons se croisent et se complĂštent parcours individuels et parcours collectifs. Le « savoir » du dĂ©bit de boissons est liĂ© Ă  cette richesse des parcours et des stratĂ©gies, collectifs ou individuels, qui donnent un sens, une rĂ©alitĂ© territoriale Ă  la sociĂ©tĂ© locale."

Philippe GAJEWSKI, « Le dĂ©bit de boissons, cet inconnu
 », Strates [En ligne], 11 | 2004
EDITO: Caricatures et libertĂ© d’expression 📣


AprĂšs les premiĂšres heures d’effroi ayant suivi l’attentat de Conflans-Saint-Honorine, quantitĂ© d’acteurs politiques et intellectuels ont dĂ©barquĂ© sur les plateaux tĂ©lĂ©visĂ©s, rappelant l’indivisibilitĂ© de la RĂ©publique et l’immuabilitĂ© de nos valeurs fondamentales.  Rapidement, le dĂ©bat s’est portĂ© sur la place de la libertĂ© d’expression. Tous ont condamnĂ© les limites. 

Nous assistons Ă  l’affrontement de deux conceptions de la libertĂ© d’expression, qui suscitent toutes les deux la mĂȘme interrogation : oĂč la RĂ©publique doit-elle fixer la limite? 


Dans sa premiĂšre entente la libertĂ© d’expression est pensĂ©e en terme de communautĂ©s. Elle considĂšre que la libertĂ© de s’exprimer doit cesser lĂ  oĂč un groupe d’individus partageant des caractĂ©ristiques communes se sent attaquĂ© ou humiliĂ©. La seconde conception,  Voltairienne, considĂšre que la libertĂ© de s’exprimer cesse seulement lorsque survient l’injure individuelle, quand l'honneur et le nom de la personne sont insultĂ©s. Pour cette seconde conception, toutes les autres paroles dĂ©plaisantes visant le groupe ou la communautĂ© se rĂšglent intĂ©rieurement : “je ne suis pas d’accord avec ce vous dites mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire”. Une telle libertĂ© d’expression est la garantie d’une Ă©mancipation constante des individus, sans cesse soumise Ă  de nouvelles conceptions du monde, parfois irrĂ©vĂ©rencieuses mais toujours salutaires pour la construction de l'esprit.


Nous ne sommes pas une “Nation des Nations”, comme Georges Washington l’a dit des États-Unis d’AmĂ©rique. Notre contrat rĂ©publicain, issu de la rĂ©volution française, repose sur un seul pari : mettre le citoyen devant le croyant, le corporatiste ou l’autochtone. Il vise Ă  asseoir Ă  la mĂȘme table le peuple entier, maillĂ© d’une infinie diversitĂ© mais transcendĂ© de l’universalisme rĂ©publicain. 

Central, protecteur et neutre, notre État n’a pas vocation Ă  mĂ©nager indĂ©finiment les intĂ©rĂȘts de chaque communautĂ© pour susciter coĂ»te que coĂ»te une vĂ©ritable cohĂ©sion sociale. Il attend du citoyen un effort, une apprĂ©hension et une intĂ©gration des valeurs inscrites dans nos textes fondateurs et qui forment ensemble l’humanisme dĂ©crit par les lumiĂšres. Nous ne savons plus mesurer, aujourd’hui, la responsabilitĂ© qu’emporte la qualitĂ© de citoyen. 


IntĂ©grer une conception de la libertĂ© d’expression soucieuse des sensibilitĂ©s communautaires, c’est laisser aux associations d’intĂ©rĂȘts le pouvoir de fixer les normes, les laisser faire pression sur le lĂ©gislateur et profiter des mouvements d'opinion. Une libertĂ© d’expression Ă  gĂ©omĂ©trie variable, s’affirmant dans des consensus successifs et erratiques, n’a pas sa place dans la RĂ©publique. Ce fĂ»t pourtant cette vision qui a prĂ©valu dans certains cercles intellectuels Ă  l’occasion des publications de caricatures de Charlie Hebdo, dĂšs 2012. Rappelons les mots de Daniel Cohn-Bendit, Ă  propos de Charlie Hebdo: “Je les trouve cons. [...] Quand on est sur une poudriĂšre, on a le droit de rĂ©flĂ©chir trente secondes si on prend son allumette et on l’allume”.Certes, des caricatures du prophĂšte ont pu lĂ©gitimement attiser la colĂšre de certains musulmans. Fallait-il pour autant y renoncer ? Chaque caricature publiĂ©e est un rappel de l’étendue de la libertĂ© d’expression, qui n’est elle-mĂȘme que l’expression matĂ©rielle d’une libertĂ© plus grande: celle de conscience. Ce n’est pas d’une absence de provocations, de tous bords qu’elles soient, que pourra naĂźtre l’indivisibilitĂ© de la Nation. Une telle vision conduirait Ă  rĂ©duire progressivement nos libertĂ©s fondamentales dĂšs lors qu’elles ne seraient plus partagĂ©es par une partie de la population. L’indivisibilitĂ©, l’unitĂ©, naissent du devoir  qu’à chacun de ratifier les termes du contrat rĂ©publicain. 
Les valeurs prĂŽnĂ©es par notre RĂ©publique tendent Ă  prĂ©fĂ©rer l’excĂšs de caricature Ă  l’excĂšs de censure. C’est d’ailleurs la conclusion Ă  laquelle Ă©tait venue la chambre de la presse et des libertĂ©s en 2007 soutenant qu’ “en dĂ©pit du caractĂšre choquant, voire blessant, de cette caricature pour la sensibilitĂ© des musulmans, le contexte et les circonstances de sa publication dans le journal Charlie Hebdo, apparaissent exclusifs de toute volontĂ© dĂ©libĂ©rĂ©e d’offenser directement et gratuitement l’ensemble des musulmans; que les limites admissibles de la libertĂ© d’expression n’ont donc pas Ă©tĂ© dĂ©passĂ©es”. 

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Nouvelle note de la Fondation Jean JaurÚs, co-écrite par Frédéric Potier, préfet et ancien délégué interministériel a la lutte contre le racisme, et Paul Klotz, président de Ligere.fr :

👉 L’exercice des missions de service public met en Ă©vidence la persistance de certaines discriminations. Ainsi, 11 % des musulmans vivant en France estiment avoir fait l’objet d’une discrimination liĂ©e Ă  leur religion en frĂ©quentant une administration publique (mairie, prĂ©fecture
). D’une maniĂšre plus large que les administrations publiques, il est possible de s’appuyer sur deux exemples prĂ©cis pour Ă©voquer l’ampleur des discriminations, tels que l’éducation et les contrĂŽles d’identitĂ©.

👉 Concernant l’éducation, l’enquĂȘte PISA 2018 comptait la France parmi les quatre pays ayant le systĂšme scolaire le plus inĂ©galitaire. Plusieurs facteurs d’origine systĂ©mique peuvent ĂȘtre identifiĂ©s tel le fonctionnement de la carte scolaire favorisant la « ghettoĂŻsation », ou encore la prĂ©sence de biais discriminatoires dans l’orientation des Ă©lĂšves. Ainsi, 21 % des descendants d’immigrĂ©s signalent au moins une injustice au cours de leur scolaritĂ© contre 9 % dans la population française en gĂ©nĂ©ral.

S’interroger sur le lien entre le service public et les discriminations dans une optique opĂ©rationnelle, c’est traiter du rĂŽle du service public en tant qu’employeur mais aussi en tant qu’interlocuteur des usagers.

https://jean-jaures.org/nos-productions/vers-un-service-public-sans-discriminations-constats-et-propositions
Paul Klotz, prĂ©sident du laboratoire d’idĂ©es Ligere, et FrĂ©dĂ©ric Potier, prĂ©fet et dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral Ă  l’éthique et Ă  la conformitĂ© de la RATP, ancien dĂ©lĂ©guĂ© interministĂ©riel Ă  la lutte contre le racisme, l’antisĂ©mitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), prĂ©sentent chiffres Ă  l’appui les inĂ©galitĂ©s Ă  l’Ɠuvre pour les agents du secteur public aujourd’hui : pour rappel, « en proportion, les fonctionnaires fils d’immigrĂ©s seraient sous-reprĂ©sentĂ©s de 8 % dans le secteur public ».
https://www.lagazettedescommunes.com/732594/les-propositions-de-la-fondation-jean-jaures-pour-un-service-public-sans-discriminations/
Le territoire : ferment des cohĂ©sions sociales locales. 

S’il est Ă©vident que la cohĂ©sion sociale ne peut prospĂ©rer sans une forme d’intĂ©gration gĂ©nĂ©ralisĂ©e des diffĂ©rents territoires, il n’en demeure pas moins que la disparition pure et simple de l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© territoriale est Ă  l’origine, selon nous, de l’abandon du projet supĂ©rieur d’une citoyennetĂ© commune. Le dialogue et la construction supposent la reconnaissance de l’autre dans son altĂ©ritĂ© et dans son identitĂ© : le constat des dissemblances permet de s’accorder sur les ressemblances. 

Sans verser dans le localisme donc, qui  tend Ă  devenir un nouveau paradigme identitaire, il nous faut remettre sur le devant de la scĂšne les particularitĂ©s culturelles, historiques et gĂ©ographiques des terroirs afin de crĂ©er de nouvelles cohĂ©sions locales pouvant favoriser une vĂ©ritable cohĂ©sion nationale. 

En effet, les Français sont trĂšs attachĂ©s Ă  leurs rĂ©gions et appellent au dĂ©veloppement de leurs identitĂ©s : 66 % des habitants de zones rurales dĂ©claraient ainsi prĂ©fĂ©rer vivre dans leur rĂ©gion plutĂŽt que partout ailleurs en France (Banque des territoires, BaromĂštres des territoires, juin 2019). 59 % d’entre eux s’imaginaient vivre encore dans leur commune dix ans aprĂšs la rĂ©alisation du sondage. En agissant Ă  l’échelle des territoires il devient possible d’activer des leviers phĂ©nomĂ©naux d’entraide et de solidaritĂ© entre les diffĂ©rents habitants d’une mĂȘme rĂ©gion ou d’une mĂȘme commune. La valorisation des territoires par le biais d’un renforcement du crĂ©dit portĂ© Ă  l’artisanat local permettrait, selon nous, de mettre en Ɠuvre un tel objectif en rĂ©unissant un ensemble de diffĂ©rents groupes sociaux autour d’un mĂȘme patrimoine commun.
Salaire des #professeurs : il faut répondre à l'urgence !

Aider, Enseigner, Éduquer : voici autant de ciments qui lient les individus entre eux et les attachent au grand destin collectif de la #Nation. Voici autant de vocations qui devraient ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©es Ă  la hauteur de leurs effets bĂ©nĂ©fiques sur la sociĂ©tĂ©, sans quoi, aucune incitation ne saurait suffir Ă  rĂ©enclencher la marche de la cohĂ©sion sociale.

Si vous y croyez aussi, soutenez nous : partagez, commentez, likez !

Retrouvez la version complĂšte de la note sur le notre site internet :

https://www.ligere.fr/post/professeurs-r%C3%A9pondre-%C3%A0-l-urgence
Professeurs : répondre à l'urgence !

- En France, un professeur au lycĂ©e touche en moyenne 3 883 € bruts par mois, contre 6 134 € bruts par mois en Allemagne et 4 345 € aux États-Unis. Les salaires des professeurs en milieu de carriĂšre restent par ailleurs de 22 % infĂ©rieurs Ă  la moyenne des pays dĂ©veloppĂ©s, selon l’OCDE.

- Pire encore, toujours selon la mĂȘme Ă©tude, alors que “le salaire des enseignants qualifiĂ©s et ayant quinze ans d’anciennetĂ© a augmentĂ© dans la moitiĂ© des pays de l’OCDE” entre 2000 et 2018, il a en tendance diminuĂ© de 6% en France.

- Dans le mĂȘme temps, les professeurs en France travaillent bien plus que dans beaucoup d’autres pays de l’OCDE, avec 900 heures par an contre 783 heures en moyenne.

- Leurs classes sont par ailleurs plus remplies, puisqu’elles comportent en moyenne 23,4 Ă©lĂšves contre seulement 21 pour la moyenne des pays de l’OCDE. Pire encore, en maternelle le chiffre passe de 23 Ă©lĂšves en France contre 16 seulement pour le reste des pays de l’OCDE.

Nos solutions Ă  retrouver sur le site Ligere.fr : https://www.ligere.fr/post/professeurs-r%C3%A9pondre-%C3%A0-l-urgence
L'Administration fait-elle la loi ?

Andréa Robert et Gauthier Guthmann Dalmay signent pour Ligere.fr une réflexion profonde et clairvoyante sur le réel pouvoir de l'Administration dans la société française.

Les auteurs dressent un constat simple : face aux attĂ©nuations du contrĂŽle du juge administratif et Ă  la place vide laissĂ©e par un lĂ©gislateur de moins en moins rigoureux, la capacitĂ© normative de l’Administration gagne du terrain.

Si elle ne dĂ©termine pas matĂ©riellement la loi, l'influence de l'administration dans sa genĂšse, sa rĂ©daction et son application lui confĂšre une rĂ©elle place politique. Le positivisme constitutionnel qui consiste Ă  affirmer que l’administration est soumise tout entiĂšre au pouvoir politique est ainsi brillament interrogĂ©.

Retrouvez ce passionnant article juste ici : https://www.ligere.fr/post/le-p%C3%A9ril-bureaucratique-l-administration-fait-elle-la-loi

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DĂ©parisianiser l'État ?

On pourrait imaginer Ă  l’horizon 2030 une organisation de l’État central mieux rĂ©partie et maillĂ©e sur le territoire avec, par exemple, le Conseil d’État Ă  Poitiers, le ministĂšre de la SantĂ© Ă  Tours, la Cour des comptes Ă  Nancy, le ministĂšre de la Mer au Havre, le ministĂšre des Transports au Mans, le ministĂšre de l’Industrie Ă  Clermont-Ferrand, l’Institut national et des Ă©tudes Ă©conomiques (Insee) de la statistique Ă  Metz, l’Office français de protection des rĂ©fugiĂ©s et apatrides (OFPRA) Ă  Calais, l’Agence française de dĂ©veloppement (AFD) Ă  Nice, le Conseil Ă©conomique, social et environnemental (CESE) Ă  Limoges, le ministĂšre des Outre-Mer Ă  Fort-de-France, le ministĂšre de l’Agriculture Ă  Reims, etc.

Plaidoyer trĂšs intĂ©ressant pour une rĂ©forme de l'État en faveur de la cohĂ©sion et de la valotisation des territoires !
https://jean-jaures.org/nos-productions/deparisianiser-l-etat
"Le silence, la « timiditĂ© Â», ou le deux poids deux mesures des mĂ©dias centraux sur ce sujet ne peuvent que nourrir le complotisme que par ailleurs ils dĂ©noncent. Mais ce n’est pas en restant muet ou timide sur ce sujet, parce qu’il divise les audiences, que l’on va faire disparaitre ce sujet de l’actualitĂ©. C’est une façon de nourrir le complotisme que de ne pas traiter ce sujet de façon saine et sereine.

On notera Ă©galement que la diplomatie française, qui a Ă©tĂ© traditionnellement en pointe sur la dĂ©fense du droit des Palestiniens Ă  disposer d’eux-mĂȘmes, ne l’est plus vraiment, et qu’elle se situe dans une moyenne commune, trĂšs discrĂšte et trĂšs timide en rĂ©alitĂ©."

L'Edito de Pascal Boniface sur la résurgence du conflit Israélo-palestinien propose une lecture lucide et nuancée des enjeux, a retrouver sur le site de l'IRIS :

https://www.iris-france.org/157669-oublie-refoule-ignore-le-conflit-israelo-palestinien-toujours-central/
Juriste, Ă©conomiste et PrĂ©sident de LIGERE, laboratoire d’idĂ©es de la cohĂ©sion sociale, Paul Klotz revient pour Usbek & Rica sur les principaux enseignements de l’étude qu’il consacre pour l’Institut Rousseau Ă  la politique du tout-carcĂ©ral français tout en esquissant quelques pistes pour s’en dĂ©tacher.
https://usbeketrica.com/fr/article/prison-francais-opinion-sondage
#Agriculture : les exploitants agricoles ont en moyenne enregistrĂ© un revenu net imposable mensuel de 1390 € en 2017 et prĂšs d’un #agriculteur sur cinq n’a pas pu se verser de revenu. Comment ne pas comprendre le dĂ©sarroi qui frappe la profession ?
https://t.co/XG0SVGeA89
📊 L’étĂ© dernier, un sondage rĂ©alisĂ© par l’IFOP Ă  la demande du ComitĂ© LaĂŻcitĂ© RĂ©publique montrait que 52 % des lycĂ©ens Ă©taient favorables au port de signes religieux ostensibles dans les Ă©tablissements scolaires.

📣 Sans cesse questionnĂ©e, la laĂŻcitĂ© doit faire l’objet d’une promotion permanente, en dĂ©pit de son image de totem intouchable. Mais il est impossible de redorer le blason du principe sans souffrir des dĂ©ferlements de polĂ©miques que dissimule chacune de ses dĂ©clinaisons.

✒ Pour cette raison, nous avons souhaitĂ© rappeler les tenants et les aboutissants du principe, suivant le mot de Gambetta : “nous ne sommes pas des thĂ©ologiens, nous sommes des citoyens, des rĂ©publicains, des politiques, des hommes civils [...], nous voulons que l’État nous ressemble et que la France soit la nation laĂŻque par excellence”.đŸ‡šđŸ‡”

👉 La laĂŻcitĂ© concourt en effet Ă  la promesse d’une sociĂ©tĂ© oĂč tous les citoyens seraient Ă©gaux en droits. Elle a vocation, dans la conception rĂ©publicaine, Ă  renforcer la fraternitĂ© entre les citoyens, en faisant valoir “ce qui les rassemble” dans l’espace public et en laissant au dehors “ce qui les divise”, dont la religion.

👉 Mais ce respect gĂ©nĂ©ral de la llaĂŻcitĂ© permet encore de prĂ©venir l’établissement d’une hiĂ©rarchie entre les croyances. En respectant la laĂŻcitĂ©, l’État s’érige comme le garant de la libertĂ© de croire et de la libertĂ© des cultes, principes fondamentaux dĂ©fendus tant dans la DĂ©claration de 1789 que dans la CEDH.

👉 La laĂŻcitĂ© veille enfin au respect du pluriculturalisme, condition du “bien vivre ensemble”. Loin de promouvoir l’uniformitĂ© des pensĂ©es, le principe traduit davantage une recherche d’émancipation du citoyen, libre d’exercer son esprit critique Ă  l’abri des dogmatismes auxquels il n’aurait pas consenti.

https://www.ligere.fr/post/la%C3%AFcit%C3%A9-pour-un-%C3%A9tat-%C3%A9minemment-civil-positif-et-humain
Il est connu pour avoir fait de la #sécurité des Niçois son principal cheval de bataille, suscitant des débats vifs mais des résultats concrets. Christian Estrosi, interrogé par César Abat, revient pour Ligere.fr sur sa conception de la police du XXI Úme siÚcle, alliant "humain et technologie".


Les avantages d'un recours Ă  la technologie (surveillance vidĂ©o, intelligence artificielle, reconnaissance faciale...) sont nombreux : en plus d’ĂȘtre dissuasives, les nouvelles technologies apportent une aide sans prĂ©cĂ©dent aux enquĂȘteurs dans la rĂ©solution des affaires pĂ©nales.


Reste cependant la crainte des dĂ©rives autoritaires, l’usage des nouvelles technologies par certaines dictatures animant la hantise de nombreux concitoyens Français. Entre CrĂ©dit Social Chinois et espionnage des journalistes, les nouvelles technologies peuvent constituer une arme redoutable contre les droits et libertĂ©s fondamentales.

#surveillance #intelligenceartificielle #technologie #police #interview

Une interview passionnante Ă  lire sans plus attendre sur Ligere !

https://www.ligere.fr/post/christian-estrosi-la-s%C3%A9curit%C3%A9-du-xxi%C3%A8me-si%C3%A8cle-allie-l-humain-%C3%A0-la-technologie