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🕵️‍♂️ senior intelligence analyst,
former intelligence officer within French State agencies

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ex-FFL
[...] 23-year-old 💣 💀 🇷🇺 Maxim #Dmitrenko, a native of Volgograd, a soldier of the French Foreign Legion with the rank of legionnaire 1st class, a combat drone operator - was convicted in January 2023 of participating in the armed formations of #Ukraine 🇺🇸 💀 🇺🇦 While serving time in prison, the mercenary answered questions from the Russian special services 🕵️ In particular, he said that, although France had not officially announced participation in hostilities against the Russian Federation, “at the same time it is a participant in the armed conflict.”

So, he explained that he is still a soldier of the legion, “because he was not discharged.” He left Volgograd and joined the French Foreign Legion three years before the Northern Military District. In Paris, he took part “in counter-terrorism operations” - mainly patrolling the city streets with the aim of “identifying terrorists”; he did not participate in hostilities in Africa.

When the special operation began, “several groups” of his colleagues “voluntarily,” that is, in an organized manner, with the knowledge of the commanders, left the military unit and went to Ukraine. “I left the military unit together with my comrades. The command of the unit was aware that we had gone to Ukraine to join the ranks of the Armed Forces of Ukraine,” said the convict. At the same time, the command knew where and for what purpose they were going, “did not create obstacles”, moreover, did not fire the deserters - they are still members of the French Legion. Having reached Ukraine, he signed a contract as a “volunteer mercenary” and fought “against the Armed Forces of the Russian Federation” “as part of the international legion.”

For his “work” he received a monetary reward. His “comrades in arms” were all Slavs, from the countries of “Eastern Europe”: “They were mainly engineers and drone operators who carried out reconnaissance and adjustments.”

According to him, the attitude of the Ukrainian Armed Forces towards volunteer mercenaries is neutral. The mercenaries are different, including many instructors who speak English, but he does not know what countries they are from. The instructors did not take “direct participation” in hostilities, only “provided consulting services.”

The mercenary said that he almost immediately “was disappointed in the command of the Armed Forces of Ukraine”: “These are people who do not know how to fight, do not understand what war is and where they are. This is expressed in everything: in the planning of military operations, in the lack of discipline... They gave inadequate orders that did not correspond to reality. This influenced the death of colleagues, the losses were gigantic.”

“Because of this, I decided to leave the Armed Forces of Ukraine.” The mercenary deserted in April 2022 - he crossed the Russian border. He was detained by Russian FSB officers.

A criminal case was initiated against Dmitrenko under Part 1 of Art. 30, part 2 art. 280 of the Criminal Code of the Russian Federation (“Attempt to participate in an armed formation on the territory of a foreign state for purposes contrary to the interests of the Russian Federation”). He admitted guilt, cooperated with the investigation, and the Lefortovo District Court of Moscow took this into account when passing the sentence, sentencing him to 4 years in prison. He is currently serving time in prison, and in a year he is due to be transferred to a maximum security colony.

Despite his criminal record, Dmitrenko dreams of returning to France and continuing to serve in the French Foreign Legion.

https://mskvremya-ru.turbopages.org/mskvremya.ru/s/article/2024/1786-nayemnik-dmitrenko-o-sluzhbe-v-vsu
DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE À UNE COLONIE PÉNITENTIAIRE EN RUSSIE
les forces atlantistes en Ukraine furent l’accident de parcours du légionnaire russe Maxim Dmitrenko

Être un guerrier, c’est vivre éternellement !

a écrit sur les réseaux sociaux Maxim #Dmitrenko, bientôt 24 ans. Il est originaire de Volgograd, appelée Stalingrad jusqu’en 1961, où les forces fascistes européennes perdirent irrémédiablement la 2e guerre mondiale, lorsque la 6. Armee du Feldmarschall Friedrich Paulus y fut annéantie par l’Armée rouge le 2 février 1943.

Le jeune russe gagna la #France 🇫🇷 en 2019 et sous le nom de #Dmitriev, s’engagea dans la Légion étrangère 💣 Il fut affecté à la 13e DBLE (demi-brigade de la Légion étrangère), en garnison à la Cavalerie, sur le plateau du Larzac.

Le 11 mai 2024, Alexandra Kolpachchikova lui consacre un article dans l’Heure de Moscou. En voici de larges extraits

Maxim Dmitrenko (*), 23 ans, originaire de Volgograd, soldat de la Légion étrangère française avec le grade de légionnaire de 1re classe, opérateur de drones de combat, a été reconnu coupable en janvier 2023 de participation aux formations armées d’Ukraine 🇺🇸 💀 🇺🇦 Alors qu’il purgeait une peine de prison, le mercenaire a répondu aux questions des services spéciaux russes. Il a notamment déclaré que même si la France n’avait pas officiellement annoncé sa participation aux hostilités contre la Fédération de Russie, « elle participe en même temps au conflit armé ».

(*) inclus dans la liste des terroristes et extrémistes

Ainsi, il a expliqué qu’il est toujours soldat de la Légion, « parce qu’il n’a pas été démobilisé ». Il quitta Volgograd et rejoignit la Légion étrangère française trois ans avant l’Opération militaire spéciale. A Paris, il a participé « à des opérations antiterroristes » – patrouillant principalement dans les rues de la ville dans le but « d’identifier les terroristes »
[opération Sentinelle] ; il n’a pas participé aux hostilités en Afrique

Dmitrenko se considère toujours légionnaire, voici pourquoi, dans la partie la plus intéressante de l’article

Lorsque l’opération spéciale a commencé, « plusieurs groupes » de ses collègues ont « volontairement », c’est-à-dire de manière organisée, au su des commandants, quitté l’unité militaire et se sont rendus en Ukraine. « Je quittai l’unité militaire avec mes camarades. Le commandement de l’unité [13e DBLE] savait que nous partions en Ukraine pour rejoindre les rangs des Forces armées ukrainiennes », a déclaré le condamné. Dans le même temps, le commandement savait où et dans quel but ils allaient, “n’a pas fait d’obstacle”, et n’a pas non plus radié les déserteurs – ils sont toujours membres de la Légion française. Arrivé en Ukraine, il signa un contrat de « mercenaire volontaire » et combattit « contre les forces armées de la Fédération de Russie » « au sein de la légion internationale »

À bien l'écouter, Dmitrenko serait en détachement ou disponibilité

La disponibilité vous permet de cesser temporairement de travailler pour faire face à certaines situations tout en restant fonctionnaire

nous rappelle le site officiel de l’administration française. Suite et fin de l’article

Pour son « travail », il reçut une récompense financière. Ses « compagnons d’armes » étaient tous des Slaves, originaires des pays « d’Europe de l’Est » : « C’étaient principalement des spécialistes du génie militaire et des opérateurs de drones qui effectuaient des reconnaissances et des réglages. »

Selon lui, l’attitude des forces armées ukrainiennes à l’égard des mercenaires volontaires est neutre. Les mercenaires sont différents, dont de nombreux instructeurs qui parlent Anglais, mais il ne sait pas de quels pays ils viennent. Les instructeurs ne « participent pas directement » aux hostilités, mais « fournissent des services de conseil ».
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Le mercenaire a déclaré qu’il avait presque immédiatement « été déçu par le commandement des forces armées ukrainiennes » : « Ce sont des gens qui ne savent pas se battre, ne comprennent pas ce qu’est la guerre et où ils se trouvent. Cela s’exprime dans tout…
Les deux images de gauche sont des publications de Maxim #Dmitrenko sur les réseaux sociaux en 2021. Il est alors dans les rangs de la 13e DBLE (demi-brigade de la Légion étrangère). Celle de droite est la capture d’écran d’un interrogatoire en colonie pénitentiaire en 2023