Rouwat-Al-Hadith رواة الحديث
74 subscribers
298 photos
3 videos
106 links
L'imam Al Baqir (as) dit: "Nos Hadiths ravivent les coeurs." [Bihar al-Anwar 2/144]
Uniquement Al Hujjah Ibn Al Hassan (ajf)
Download Telegram
[#Muharram] Est-ce que le Tatbir est une Bida'ah ?

Le narrateur dit: "Quand Ali Ibn Al Hussein (as) a entendu que la tête de l'imam Al Hussein (as) est tombé entre les mains de la sainte dame (Zaynab (as)), il s'est levé et frappé son visage contre le mur de la maison au point que son nez était cassé et sa tête était blessé et le sang y coulait jusqu'à sa poitrine. Par suite, il s'est évanoui à cause de l'intensité de son malheur, et il pleurait." [Dar-us-Salam, de Al Mirza Nouri, volume 2, page 196 - 200]

"Zaynab s'est tourné, et elle a vu la tête de son frère, alors elle s'est frappé le front contre la paroi du support [dans lequel elle était] et nous avons vu le sans couler de son voile."
[Bihar Al Anwar, volume 45, page 115]

L'imam Al Mahdi (ajf) dit: "Je te pleurerais matin et soir, et je verserais pour toi, à la place des larmes, du sans par malheur et tristesse suite à ce qui t'est arrivé et par deuil jusqu'à ce que je meurs par l'intensité de l'épreuve et la lourdeur du malheur." [Zeyarat al-Nahiyah Al Muqaddassa]

Al Allamah Al Majlissi (rah) et Sayyed Abdullah Shubbar dans son livre "Jala-ul-Uyun" ont narré: "Quand Zaynul Abidin (as) prenait le verre [d'eau] pour boire, il pleurait du sang jusqu'à ce qu'il remplisse le verre." [Nusrat-ul Madloum, page 77]

"Lorsque l’Imam Hussain (as) se dirigeait vers Al Kufa, il écrivit une lettre à ses partisans du Bahrain, du Yemen, et du Liban afin qu’ils le rejoignent.
C’est ainsi que Saassaah Ibn Sohan, l’un des meilleurs partisans de Amirul Muminin (as) est venu aider l’Imam (as). Mais il arriva à Karbala 9 jours après le martyr de l’Imam (as). Lui et ses compagnons se rendirent alors à la tombe de Hussain (as) et ils se frappèrent la poitrine et la tête endeuillés.
Puis ils dégainèrent leurs épées et se frappèrent la tête jusqu’à ce que leur sang soit mélangé avec la terre de la tombe de l’Imam (as). »
[Al Montakhab de Al Tarihi, volume 2, page 478]
[#Muharram] Pleurer l'imam Al Hussein (as) -

Le messager d'allah (asws) dit: "Toute oeil est pleureuse durant le jour du jugement sauf une oeil qui a pleuré pour la calamité de Hussein, elle sera heureuse et riante."
نقل عن رسول الله صلى الله عليه وآله وسلم أنه قال : كل عين باكية يوم القيامة إلا عين بكت على مصاب الحسين ، فإنها ضاحكة مستبشرة.

L'imam Al Sadiq (as) dit: "Les lamentations et l'affliction sont détestable pour le serviteur dans toutes les situations sauf les lamentations et l'affliction pour Al Hussein Ibn Ali (as), car ce sont récompensés."
عن أبي حمزة، عن أبي عبد الله (ع)، قال: سمعته يقول: إن البكاء والجزع مكروه للعبد في كل ما جزع، ما خلا البكاء والجزع على الحسين بن علي (ع)، فإنه فيه مأجور.

L'imam Al Sadiq (as) dit: "Quiconque chez qui nous sommes évoqués et dont les yeux débordent de larmes, ne serait ce que de la quantité de l'ail d'un moustique, ses péchés seront pardonnés qu'ils soient aussi grands que la mer."
عن فضيل بن يسار، عن أبي عبد الله(ع)، قال: من ذكرنا عنده ففاضت عيناه ولو مثل جناح الذباب غفر له ذنوبه ولو كانت مثل زبد البحر.

L'imam Al Redha (as): "Oh Ibn Shabib ! Si tu pleures pour une chose, alors pleure pour Al Hussein Ibn Ali Ibn Abu Talib (as), car il a été égorgé comme on égorge un bélier."
قال الرضا (ع) : يا بن شبيب !.. إن كنت باكيا لشيء فابك للحسين بن علي بن أبي طالب (ع) فإنه ذُبح كما يُذبح الكبش
[#Muharram] Aucun jour n'est comme le tien, Oh Aba Abdillah !
Pourquoi l'imam Al Hassan (as) a dit: "Aucun jour n'est comme le tien, Oh Aba Abdillah !" ?

Dans Ilal-ush-Shara’i, de Sheikh Al Saduq (rah), il est rapporté ce qui suit:
De Abdullah Ibn Al Fadl Al Hashimi qui dit: "J'ai demandé à l'imam Al Sadiq (as): "Oh fils du messager d'Allah ! Comment le jour de Ashura est devenu le jour de tristesse, de chagrin, d'affliction et de lamentations plus que le jour où le messager d'Allah (as) est décédé ou le jour où Fatima (as) est décédée ou le jour où Amirul Muminin (as) était tué ou le jour où Al Hassan (as) était tué par le poison ?"
Il m'a dit: "Le jour de Al Hussein (as) est le jour de la plus grande des pertes car les gens du manteau [Ahlul Kisaa] qui étaient les plus dignes des créatures auprès d'Allah (asws) étaient cinq, alors quand le messager d'allah (asws) est décédé, Amirul Muminin, Fatima, Al Hassan, et Al Hussein (as) sont restés et les gens y ont trouvé un réconfort et une quiétude. Alors quand Fatima (as) est décédée, Amirul Muminin, Al Hassan, et Al Hussein (as) sont restés et les gens y ont trouvé un réconfort et une quiétude. Puis quand Amirul Muminin (as) est décédé, les gens ont trouvé du réconfort et de la quiétude en Al Hassan et Al Hussein (as), et quand Al Hassan (as) est décédé, les gens ont trouvé le réconfort et la quiétude uniquement en Al Hussein (as). Et lorsque Al Hussein (as) était tué, il ne restait plus personne des gens du manteau en qui les gens trouveront le réconfort et la quiétude, alors son décès était semblable au décès de tous les gens du manteau, de même que sa vie était semblable à la leur, et c'est pour cela que son jour état le jour de la plus grande perte."
[Massiratu Sabaya, par Muhammad Al Sharifi, page 25]

"Quand la nuit est tombée, Sayyeda Zaynab (as) s'est mise à rassembler les enfants dans un seul lieu. Ils pleuraient, gémissaient et demandait à Al Hawra (as): "Ma tante, où est mon père ?", "Où est mon oncle ?", "Où est mon frère ?"
L'enterrement des martyrs de Karbala


Sayyed Al Muqarram (rah) a écrit: "Et quand Al Sajjad (as) est parti [à Karbala], il a trouvé la tribu de Banu Assad réunis autour des corps des martyrs et ils étaient confus et ne savaient pas quoi faire, et ils ne reconnaissent pas ces personnes vu que leurs têtes étaient séparées de leurs corps. Alors l'imam Al Sajjad (as) qu'il venait pour enterrer ces corps purifiés, et les a informé de leurs noms, et il leur a montré les hashimites parmi les martyrs. Les larmes et les gémissement augmentaient, et tous versaient des larmes, et les femmes de Banu Assad se sont dévoilées les cheveux et se sont mises à frapper leurs joues.
Puis l'imam Zaynul Abidin (as) s'est dirigé vers le corps de son père et l'a tenu en pleurant à haute voix, et il s'est approché du lieu de la tombe, il a enlevé un peu de terre, et est apparue une tombe déjà faite. Donc l'imam Al Sajjad (as) a mis ses mains sous le dos de son père, et il a dit: "Au nom d'Allah, et dans le sentier d'Allah, et sur la religion du messager d'Allah. Allah et son messager ont raison. MashaAllah, il n'y a de puissance sans Allah, le majestueux." Et il a mis Al Hussein (as) dans sa tombe sans l'aide de Banu Assad, et il leur a dit: "J'ai qui va m'aider." Une fois il l'a mis dans son cercueil, il a mis sa joue sur son cou en disant: "Bienheureuse une terre qui garde ton corps pur. Certes, la vie est obscure sans toi, et l'au-delà est illuminé par ta lumière. La nuit est durable, et le malheur est éternel, et Allah choisira pour les gens de ta maison la demeure où tu es. Et tu as de ma part la paix, la miséricorde et les bienfaits d'allah, Oh fils du messager d'Allah."
Il a ensuite écrit sur la tombe: "Ceci est la tombe de Al Hussein Ibn Ali Ibn Abu Talib (as), qui a été tué alors assoiffé et étranger."
Il s'est donc approché de son oncle Al Abbas (as), et il l'a vu dans cet état qui a attristé les anges dans les différents cieux, et a fait pleurer les houries [femmes du paradis] dans les chambres du paradis. Il s'est donc mis à embrasser son cou béni et dire: "Que la vie soit délaissée après toi, Oh lune de Banu Hashim ! Tu as de ma part, paix, miséricorde et bienfaits d'allah, Oh grand martyr !" Puis il lui a fait une tombe et l'a mis dedans sans l'aide de Banu Assad et il leur a dit: "J'ai qui va m'aider."
Enfin, il a laissé l'espace à Banu Assad de participer à l'enterrement des martyrs, et il leur a précisé deux lieux et leur a ordonné d'y faire deux tombe et de mettre dans la première les corps de Banu Hashim et dans l'autre les compagnons, sauf Al Hurr Ar-Rayahi que sa tribu a emmené là où il est enterré maintenant."
[Maqtalul Hussein (as), page 320]
La récitation des poèmes pour Ahlul Bayt (as)

[Uyunul Akhbar, page 231]
L'imam Al Sadiq (as) dit: "Aucun parleur ne récite en notre faveur un vers de poésie que lorsqu'il est soutenu par l'esprit saint."

[Rijalul Kashi, page 217]
L'imam Al Sadiq (as) dit d'un poète qui fait l'éloge de Ahlul Bayt (as): "Un ange lui révèle la poésie, et je connais en effet cet ange."

[Kamalu Din, page 400]
Diibil Al Khuzaii avait récité son poème en l'éloge de Ahlul Bayt (as) à l'imam Al Redha (as), il a pleuré et il a dit: "L'esprit saint a parlé par ta langue avec ces deux vers."
La souffrance des filles de l'imam Al Hussein (as)

Fatima Bintul Imam Al Hussein (as) dit:
"J'étais sur la porte de la tente; je regardais mon père et ses compagnons découpés comme des sacrifices sur la terre, et les chevaux qui marchaient sur leurs corps. Je pensais à ce qui pourraient les omeyyades faire de nous après mon père: Vont-ils nous tuer ou nous emprisonner ?
Tout d'un coup, un homme sur son cheval conduisait les femmes par le bout de sa lance. Elles cherchait à être protégées les unes auprès des autres. Leurs voiles et leurs bracelets étaient pris, et elles criaient: "Oh grand-père ! Oh mon père ! Oh Ali ! Oh notre manque de soutien ! Oh Hussein ! N'y a-t-il pas de sauveur qui nous sauve ? N'y a-t-il pas de protecteur qui nous protège ?"
L'angoisse s'est installée dans mon coeur, et je suffoquais. Je me mettais à gauche et à droite de ma tante Umm Kulthum de peur qu'il vienne me chercher.
Pendant que j'étais en cet état, il s'est dirigé vers moi. Je fuyais, alors perdante, et croyant que je serais en sécurité contre lui. Il me suivait, et ma peur s'accentuait.
Soudain, la lance fut sur mon épaule. Je tombai sur mon visage. Il en a donc profité et pris mes boucles d'oreilles et le voile par lequel je couvrais mon visage. Il est donc retourné à la tente laissant le sang couler sur ma joue et le soleil brûler ma tête, et me laissant évanouie.
Ma tente était venue près de moi, et me disait en pleurant: "Lève toi qu'on parte ! Je ne sais pas ce qui s'est passé aux femmes et à ton frère malade !"
Quand nous sommes revenues à la tente, ses biens étaient déjà volés et mon frère Ali Ibn Al Hussein (as) était tombé sur son visage, ne pouvant plus s'asseoir de faim, de soif et de la maladie. Nous nous sommes mises à le pleurer, et il s'est mis à nous pleurer."

[Bihar Al Anwar, volume 45, page 61]

Paix sur les enfants de Al Hussein (as)
La souffrance de l'imam Ali Ibn Al Hussein (as)

Sayyeda Zaynab (as) dit: "Je me tenais debout, en ce temps là, dans la tente. Soudain, un homme ayant des yeux bleues [Khuli Ibn Yazid Al Asbahi (la)] entra, et prit les biens qui étaient dans la tente. Puis, il regarda Ali Ibn Al Hussein, malade et allongé sur une couverture. Shimr Ibn Dhil Jawshan (la), accompagné d'un groupe d'hommes, entra et cria: "Ne tueras-tu pas cet alité ?"
Le maudit eut l'initiative de le tuer. Je dis donc: "SubhanaAllah ! Est-ce que tu tues les enfants ? Il n'est certes qu'un enfant !"
Alors le maudit n'a pas reculé, et a pris son épée pour le tuer. Je me suis jetée sur Ali Ibn Al Hussein (as) et je dis: "Par Allah ! Il ne sera tué que lorsque je serai tuée !"
Omar Ibn Saad (la) a donc tenu sa main et lui a dit: "N'as tu pas honte devant Allah ? Veux-tu tuer ce garçon malade ?"
Shimr (la) répondit: "L'ordre du prince Ubaydallah Ibn Ziyad est de tuer tout les fils de Al Hussein."
Omar (la) le lui a strictement interdit, alors il a arrêté."
[Maali Sibtayn, chapitre 12]