Aujourd'hui, 17 septembre (calendrier ecclésiastique) = 30 septembre (calendrier civil) :
Saintes martyres Pistis (Foi), Elpis (Espérance), Agapée (Charité) et leur mère Sophie (vers 137) ; martyre Théodotie (vers 230) et Agathoclée ; 156 martyrs de Palestine, dont les évêques Peleus et Nil, Zénon le prêtre, Patermuthios et Élie (310) ; saint Flocel, enfant martyr à Autun (IIIème s.) ; saint Lubin, évêque de Chartres (vers 556) ; saint Urfold, ermite breton (VIème s.) ; saint Rouin, abbé de Beaulieu en Argonne (VIIème s.) ; saint Lambert, évêque de Tongres et martyr (708) ; saint Joachim, patriarche d’Alexandrie (1567) ; saints nouveaux martyrs de Russie : Paul (Moïsseev), Théodose (Sobolev), Nicodème (Chtchapkov) et Séraphim (Koulakov), moines (1918).
Saintes martyres Pistis (Foi), Elpis (Espérance), Agapée (Charité) et leur mère Sophie (vers 137) ; martyre Théodotie (vers 230) et Agathoclée ; 156 martyrs de Palestine, dont les évêques Peleus et Nil, Zénon le prêtre, Patermuthios et Élie (310) ; saint Flocel, enfant martyr à Autun (IIIème s.) ; saint Lubin, évêque de Chartres (vers 556) ; saint Urfold, ermite breton (VIème s.) ; saint Rouin, abbé de Beaulieu en Argonne (VIIème s.) ; saint Lambert, évêque de Tongres et martyr (708) ; saint Joachim, patriarche d’Alexandrie (1567) ; saints nouveaux martyrs de Russie : Paul (Moïsseev), Théodose (Sobolev), Nicodème (Chtchapkov) et Séraphim (Koulakov), moines (1918).
STE MARTYRE SOPHIE ET SES TROIS FILLES : FOI, CHARITÉ ET ESPÉRANCE
Sainte Sophie était une veuve chrétienne et vivait à Rome avec ses trois filles : Foi, âgée de douze ans, Espérance et Charité, âgées toutes deux de dix ans, qu’elle éleva dans la piété. Menées au martyre pour le Christ, les jeunes filles, brillant « de la beauté de la piété », comme il est dit dans leur office, préparées par la prière et les injonctions de leur mère, confessèrent avec courage leur foi devant l’empereur et ne cédèrent point malgré les terribles tortures qu’elles endurèrent. Jetées sur des grilles chauffées à rouge, fixées sur une roue et battues, à tel point que leur corps couverts de blessures partaient en morceaux. Mais, malgré de telles tortures, elles restèrent en vie, et, finalement, elles furent décapitées. Sainte Sophie ressentait intérieurement les souffrances de chacune de ses filles, tourmentée dans son instinct maternel pour tout ce qu’elles avaient subies. Le poids de ses souffrances était encore augmenté par le calme qu’elle devait affecter extérieurement pour encourager ses enfants martyrs. Il lui eût été plus facile de recevoir la palme du martyre avec ses filles, mais le bourreau la laissa en liberté, voulant la faire encore plus souffrir par la perte de ses enfants. Il l’autorisa néanmoins à recueillir les dépouilles des martyres afin de les enterrer. Sainte Sophie après être « restée trois jours auprès des tombes de ses filles dans la prière », décéda sur place. Jusqu’à la révolution française, les reliques des saintes martyres se trouvaient en Alsace, dans l’église de l’abbaye d’Eschau, où l’évêque Rémi les avait apportées de Rome en 777.
Sainte Sophie était une veuve chrétienne et vivait à Rome avec ses trois filles : Foi, âgée de douze ans, Espérance et Charité, âgées toutes deux de dix ans, qu’elle éleva dans la piété. Menées au martyre pour le Christ, les jeunes filles, brillant « de la beauté de la piété », comme il est dit dans leur office, préparées par la prière et les injonctions de leur mère, confessèrent avec courage leur foi devant l’empereur et ne cédèrent point malgré les terribles tortures qu’elles endurèrent. Jetées sur des grilles chauffées à rouge, fixées sur une roue et battues, à tel point que leur corps couverts de blessures partaient en morceaux. Mais, malgré de telles tortures, elles restèrent en vie, et, finalement, elles furent décapitées. Sainte Sophie ressentait intérieurement les souffrances de chacune de ses filles, tourmentée dans son instinct maternel pour tout ce qu’elles avaient subies. Le poids de ses souffrances était encore augmenté par le calme qu’elle devait affecter extérieurement pour encourager ses enfants martyrs. Il lui eût été plus facile de recevoir la palme du martyre avec ses filles, mais le bourreau la laissa en liberté, voulant la faire encore plus souffrir par la perte de ses enfants. Il l’autorisa néanmoins à recueillir les dépouilles des martyres afin de les enterrer. Sainte Sophie après être « restée trois jours auprès des tombes de ses filles dans la prière », décéda sur place. Jusqu’à la révolution française, les reliques des saintes martyres se trouvaient en Alsace, dans l’église de l’abbaye d’Eschau, où l’évêque Rémi les avait apportées de Rome en 777.
Eglise Orthodoxe depuis quatrième siècle (l'année 381) se dit elle-même "Eglise Catholique".
En revanche, les communautés hétérodoxes (comme la papauté romaine depuis 1054) ne peuvent pas s'attribuer l'adjectif "catholique".
C'est de l'imposture et abus de langage.
Plus de détails : https://www.pravoslavie.fr/blog/22/annonce-e-book-gratuit
En revanche, les communautés hétérodoxes (comme la papauté romaine depuis 1054) ne peuvent pas s'attribuer l'adjectif "catholique".
C'est de l'imposture et abus de langage.
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présentation de l’Orthodoxie par un chrétien orthodoxe
Réponses aux questions le plus fréquemment posées sur le Christianisme Orthodoxe. Dogmes, histoire, vocabulaire, hiérarchie, dates de fêtes, saints...
Aujourd'hui, 18 septembre (calendrier ecclésiastique) = 1 octobre (calendrier civil) :
Après-fête de l’Exaltation de la Croix ; saint martyr Eumène le thaumaturge, évêque de Gortyne (670) ; sainte martyre Ariadne de Phrygie (vers 130) ; saint martyr Castor d’Alexandrie ; saint hiéromartyr Méthode, évêque d’Olympe (312) ; sainte Euphrosyne de Souzdal ; saint Hilarion d’Optino (1873) ; saints martyrs Bidzina, Shalva et Elizbar (Géorgie, 1660) ; saints néo-martyrs de Russie : Alexis (Kouznetsov), Pierre (Diakonov) (1918).
VIE DU SAINT MARTYR EUMÈNE
Dès sa jeunesse, saint Eumène se livra tout entier à une stricte ascèse et à de rudes austérités, auxquelles il joignait heureusement une extrême humilité. Son visage était sans cesse baigné de larmes et personne ne le vit jamais condamner son prochain ou même accepter d’écouter des médisances. Il atteignit un état de vertu si parfait, que les habitants de Gortyne le contraignirent à devenir leur évêque. Docile instrument du Saint-Esprit, il s’acquitta de sa charge avec sagesse, et il accomplit par ses prières de nombreux miracles. De Rome, où il était allé pour illuminer la capitale de ses enseignements divins, il se rendit en Thébaïde, où il mit fin par sa prière à la sécheresse qui régnait, sans avoir voulu accomplir ce miracle. C’est là qu’il s’endormit dans le Seigneur. Les fidèles de la région envoyèrent sa sainte dépouille dans sa patrie, pour qu’elle soit enterrée dans la région montagneuse de Rhaxos, où se trouvait déjà le corps de son prédécesseur, saint Cyrille [fêté le 14 juin selon le calendrier ecclésiastique].
Après-fête de l’Exaltation de la Croix ; saint martyr Eumène le thaumaturge, évêque de Gortyne (670) ; sainte martyre Ariadne de Phrygie (vers 130) ; saint martyr Castor d’Alexandrie ; saint hiéromartyr Méthode, évêque d’Olympe (312) ; sainte Euphrosyne de Souzdal ; saint Hilarion d’Optino (1873) ; saints martyrs Bidzina, Shalva et Elizbar (Géorgie, 1660) ; saints néo-martyrs de Russie : Alexis (Kouznetsov), Pierre (Diakonov) (1918).
VIE DU SAINT MARTYR EUMÈNE
Dès sa jeunesse, saint Eumène se livra tout entier à une stricte ascèse et à de rudes austérités, auxquelles il joignait heureusement une extrême humilité. Son visage était sans cesse baigné de larmes et personne ne le vit jamais condamner son prochain ou même accepter d’écouter des médisances. Il atteignit un état de vertu si parfait, que les habitants de Gortyne le contraignirent à devenir leur évêque. Docile instrument du Saint-Esprit, il s’acquitta de sa charge avec sagesse, et il accomplit par ses prières de nombreux miracles. De Rome, où il était allé pour illuminer la capitale de ses enseignements divins, il se rendit en Thébaïde, où il mit fin par sa prière à la sécheresse qui régnait, sans avoir voulu accomplir ce miracle. C’est là qu’il s’endormit dans le Seigneur. Les fidèles de la région envoyèrent sa sainte dépouille dans sa patrie, pour qu’elle soit enterrée dans la région montagneuse de Rhaxos, où se trouvait déjà le corps de son prédécesseur, saint Cyrille [fêté le 14 juin selon le calendrier ecclésiastique].
L'histoire entière du Christianisme n'est rien d'autre que l'histoire d'un miracle unique, à savoir la Résurrection du Christ, qui est le fil conducteur ininterrompu passant par le coeur des Chrétiens, jour après jour, année après année, tout au long des siècles, et jusqu'au Jugement Dernier.
Tout ce que nous disons ou accomplissons sans prière s'avère par la suite être non-fiable ou nuisible, et nous démasque sans que nous le réalisions.
Saint Côme d'Étolie
Saint Côme d'Étolie
Aujourd'hui, 22 septembre (calendrier ecclésiastique) = 5 octobre (calendrier civil) :
Saint Phocas, évêque de Sinope, martyr (117).
Saint Phocas naquit dans la ville de Sinope, sur les bords de la mer Noire, d’un père nommé Pamphile, constructeur de bateaux, et d’une mère nommée Marie.
Dès qu’il fut tiré des griffes de l’erreur païenne, Dieu lui accorda, jusqu’à sa mort, la grâce d’accomplir des miracles.
Il devint par la suite évêque de Sinope et amena, tant par ses paroles inspirées que par ses miracles, de nombreux païens à la vraie foi.
Dieu lui révéla de manière toute spéciale que le moment d’affronter le martyre était venu pour lui. Une colombe vint un jour se poser sur sa tête, y déposa une couronne et, lui adressant la parole avec une voix humaine, elle lui dit : « Une coupe a été préparée pour toi, tu dois maintenant la boire ! »
Phocas comparut peu après devant le gouverneur Africanus et confessa avec assurance le Christ, vrai Dieu et vrai homme. Comme Africanus avait blasphémé le Nom du Christ et fait torturer le saint, un violent tremblement de terre se déclencha soudain, frappant de mort le gouverneur et ses soldats. À la demande de la femme du gouverneur, saint Phocas, miséricordieux à l’imitation de son Créateur, les releva par sa prière. Il fut ensuite conduit vers l’empereur Trajan, qui le fit écorcher, puis jeter dans un bain surchauffé, où le saint remit son âme à Dieu.
Après sa mort, saint Phocas fit encore de nombreux miracles pour ceux qui invoquaient avec foi son secours.
Tropaire du hiéromartyr Phocas, ton 4
Émule des Apôtres dans leur vie, / leur successeur sur leurs trônes, / tu as trouvé dans la pratique des vertus, ô inspiré de Dieu, la voie qui mène à la contemplation. / Aussi, dispensant fidèlement la Parole de Vérité, / tu as lutté pour la Foi jusqu’au sang, / ô Hiéromartyr Phocas, // prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.
Kondakion du hiéromartyr Phocas, ton 2
Comme un soleil portant la divine clarté / le Seigneur t’a placé au firmament de l’Eglise / pour éclairer la multitude des croyants, / illustre martyr Phocas ; / et comme un parfum de bonne odeur / furent agréés ta vie, ta foi, tes combats // par le Seul qui possède la miséricorde infinie.
Saint Phocas, évêque de Sinope, martyr (117).
Saint Phocas naquit dans la ville de Sinope, sur les bords de la mer Noire, d’un père nommé Pamphile, constructeur de bateaux, et d’une mère nommée Marie.
Dès qu’il fut tiré des griffes de l’erreur païenne, Dieu lui accorda, jusqu’à sa mort, la grâce d’accomplir des miracles.
Il devint par la suite évêque de Sinope et amena, tant par ses paroles inspirées que par ses miracles, de nombreux païens à la vraie foi.
Dieu lui révéla de manière toute spéciale que le moment d’affronter le martyre était venu pour lui. Une colombe vint un jour se poser sur sa tête, y déposa une couronne et, lui adressant la parole avec une voix humaine, elle lui dit : « Une coupe a été préparée pour toi, tu dois maintenant la boire ! »
Phocas comparut peu après devant le gouverneur Africanus et confessa avec assurance le Christ, vrai Dieu et vrai homme. Comme Africanus avait blasphémé le Nom du Christ et fait torturer le saint, un violent tremblement de terre se déclencha soudain, frappant de mort le gouverneur et ses soldats. À la demande de la femme du gouverneur, saint Phocas, miséricordieux à l’imitation de son Créateur, les releva par sa prière. Il fut ensuite conduit vers l’empereur Trajan, qui le fit écorcher, puis jeter dans un bain surchauffé, où le saint remit son âme à Dieu.
Après sa mort, saint Phocas fit encore de nombreux miracles pour ceux qui invoquaient avec foi son secours.
Tropaire du hiéromartyr Phocas, ton 4
Émule des Apôtres dans leur vie, / leur successeur sur leurs trônes, / tu as trouvé dans la pratique des vertus, ô inspiré de Dieu, la voie qui mène à la contemplation. / Aussi, dispensant fidèlement la Parole de Vérité, / tu as lutté pour la Foi jusqu’au sang, / ô Hiéromartyr Phocas, // prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.
Kondakion du hiéromartyr Phocas, ton 2
Comme un soleil portant la divine clarté / le Seigneur t’a placé au firmament de l’Eglise / pour éclairer la multitude des croyants, / illustre martyr Phocas ; / et comme un parfum de bonne odeur / furent agréés ta vie, ta foi, tes combats // par le Seul qui possède la miséricorde infinie.
Épitre du jour -> Éph. 4:25-32
C’est pourquoi renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.
Évangile du jour -> Luc 3:19-22
Mais Hérode le tétrarque, étant repris par Jean au sujet d’Hérodias, femme de son frère, et pour toutes les mauvaises actions qu’il avait commises, ajouta encore à toutes les autres celle d’enfermer Jean dans la prison. Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles : Tu es Mon Fils bien-aimé ; en Toi j’ai mis toute Mon affection.
C’est pourquoi renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent. N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.
Évangile du jour -> Luc 3:19-22
Mais Hérode le tétrarque, étant repris par Jean au sujet d’Hérodias, femme de son frère, et pour toutes les mauvaises actions qu’il avait commises, ajouta encore à toutes les autres celle d’enfermer Jean dans la prison. Tout le peuple se faisant baptiser, Jésus fut aussi baptisé; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles : Tu es Mon Fils bien-aimé ; en Toi j’ai mis toute Mon affection.
Nous ne modifions pas les frontières tracées par nos Pères. Nous gardons la Tradition que nous avons reçue. Si nous commençons à modifier la loi de l'Église, même dans le plus petit détail, tout l'édifice s'effondrera en un temps record.
Saint Jean Damascène
Saint Jean Damascène
Veillez à ne pas vous laisser corrompre par l'amour des hérétiques : pour cette raison, n'acceptez aucune fausse croyance au nom de l'amour.
Saint Jean Chrysostome
@orthodoxie
Saint Jean Chrysostome
@orthodoxie
Si quelqu'un suit une doctrine étrangère, il ne s'accorde pas avec la passion du Christ.
Saint Ignace d'Antioche. Lettre aux Philadelphiens 3.3
Saint Ignace d'Antioche. Lettre aux Philadelphiens 3.3
LE VOYAGE POUR LES CIEUX
Il est proposé à tout Chrétien ce qui suit pour l'obtention d'un billet pour le voyage pour le Ciel. Ce billet est vendu à l'agence d'une Eglise chrétienne la plus proche de chez vous. Pour faciliter les démarches à ceux qui veulent voyager pour le ciel, nous fournissons les informations suivantes :
Train pour le Ciel ; départ à tout instant, arrivée quand Dieu voudra.
Prix du billet :
Première classe : Innocence, martyre, ou exécution parfaite des commandements évangéliques.
Deuxième classe : Repentir à Dieu, et exécution correcte des bonnes oeuvres (prière, jeûne, miséricorde)
Troisième classe : Respect des commandements de Dieu et de l'Eglise, respect et exécution de nos obligations envers notre prochain.
Quatrième classe : Repentir à la dernière heure de la mort, prière pour les défunts.
Remarques :
1) Le billet retour n'existe pas.
2) Il n'existe pas de train classe "loisirs".
3) Les petits enfants voyagent gratuitement.
4) Les voyageurs sont priés de ne porter comme bagages que des bonnes oeuvres, pour ne pas être en retard et risquer de manquer le dernier train.
5) Arrêts très fréquents. On prend des voyageurs à toutes les stations.
6) Pour que le billet soit valide, il doit avoir le sceau de la foi droite et de la grâce sanctificatrice.
Pour éviter les maladies et les épidémies pendant le voyage, tout voyageur doit se munir des remèdes suivant :
- racine de Foi
- feuilles fraîches de l'espoir.
- fleurs odoriférantes de l'Amour.
- lys de la pureté.
- myrte de la continence.
- bois de la Croix.
Avec tout cela le voyageur fera un bouquet qu'il liera avec la ficelle de la douceur, et le mettra dans la marmite de la prière. Il posera la marmite sur le feu de l'Amour, ayant mis au préalable l'eau de l'humilité. Puis enfin, il couvrira la marmite avec le couvercle du silence.
Voyageur ! Laisse mijoter toute la nuit à la lumière de la pensée, et prends tous les matins et soirs une tasse, et par ce moyen tu seras sûr de profiter d'une longue vie pleine de santé (spirituelle).
Pour passer la douane, tu dois marcher vers la Maison de Dieu. Pour les sacs de voyages, tu mettras en bas le sac de l'humilité, par-dessus celui de l'obéissance, et enfin celui de la prière.
S'il reste encore de la place, tu compléteras avec le sac de la mortification des passions. Ainsi équipé, prends le parapluie de la charité, et marche tout droit vers la Maison de Dieu. Approche, entre au bureau de la confession, et montre ton billet. Alors confirme-le par Jésus Christ dans la Divine Liturgie, c'est à dire en communiant à Son Corps Très Pur et à Son Précieux Sang, et continue tranquillement ton voyage.
Maintenant je te salue moi aussi et j'espère, par la Miséricorde de Dieu et par tes prières, que nous nous verrons dans les Cieux. Amin.
Un moine de la Sainte Montagne de l'Athos
Il est proposé à tout Chrétien ce qui suit pour l'obtention d'un billet pour le voyage pour le Ciel. Ce billet est vendu à l'agence d'une Eglise chrétienne la plus proche de chez vous. Pour faciliter les démarches à ceux qui veulent voyager pour le ciel, nous fournissons les informations suivantes :
Train pour le Ciel ; départ à tout instant, arrivée quand Dieu voudra.
Prix du billet :
Première classe : Innocence, martyre, ou exécution parfaite des commandements évangéliques.
Deuxième classe : Repentir à Dieu, et exécution correcte des bonnes oeuvres (prière, jeûne, miséricorde)
Troisième classe : Respect des commandements de Dieu et de l'Eglise, respect et exécution de nos obligations envers notre prochain.
Quatrième classe : Repentir à la dernière heure de la mort, prière pour les défunts.
Remarques :
1) Le billet retour n'existe pas.
2) Il n'existe pas de train classe "loisirs".
3) Les petits enfants voyagent gratuitement.
4) Les voyageurs sont priés de ne porter comme bagages que des bonnes oeuvres, pour ne pas être en retard et risquer de manquer le dernier train.
5) Arrêts très fréquents. On prend des voyageurs à toutes les stations.
6) Pour que le billet soit valide, il doit avoir le sceau de la foi droite et de la grâce sanctificatrice.
Pour éviter les maladies et les épidémies pendant le voyage, tout voyageur doit se munir des remèdes suivant :
- racine de Foi
- feuilles fraîches de l'espoir.
- fleurs odoriférantes de l'Amour.
- lys de la pureté.
- myrte de la continence.
- bois de la Croix.
Avec tout cela le voyageur fera un bouquet qu'il liera avec la ficelle de la douceur, et le mettra dans la marmite de la prière. Il posera la marmite sur le feu de l'Amour, ayant mis au préalable l'eau de l'humilité. Puis enfin, il couvrira la marmite avec le couvercle du silence.
Voyageur ! Laisse mijoter toute la nuit à la lumière de la pensée, et prends tous les matins et soirs une tasse, et par ce moyen tu seras sûr de profiter d'une longue vie pleine de santé (spirituelle).
Pour passer la douane, tu dois marcher vers la Maison de Dieu. Pour les sacs de voyages, tu mettras en bas le sac de l'humilité, par-dessus celui de l'obéissance, et enfin celui de la prière.
S'il reste encore de la place, tu compléteras avec le sac de la mortification des passions. Ainsi équipé, prends le parapluie de la charité, et marche tout droit vers la Maison de Dieu. Approche, entre au bureau de la confession, et montre ton billet. Alors confirme-le par Jésus Christ dans la Divine Liturgie, c'est à dire en communiant à Son Corps Très Pur et à Son Précieux Sang, et continue tranquillement ton voyage.
Maintenant je te salue moi aussi et j'espère, par la Miséricorde de Dieu et par tes prières, que nous nous verrons dans les Cieux. Amin.
Un moine de la Sainte Montagne de l'Athos
Si vous ne croyez que ce que vous aimez dans l'Évangile, et rejetez ce que vous n'aimez pas, alors ce n'est pas dans l'Évangile que vous croyez, mais en vous-même.
Saint Augustin d'Hippone
@orthodoxie
Saint Augustin d'Hippone
@orthodoxie
C’est un ordre du Seigneur de ne pas se taire quand la Foi est en danger. Alors quand il s’agit de la Foi, tu n’as pas le droit de dire : "qui suis-je moi ? Prêtre, magistrat, soldat, agriculteur, ou mendiant ?" Ne te préoccupe de rien de tout cela ! Malheur ! Les pierres parleront et toi du resterais silencieux et insouciant ?
Saint Théodore Stoudite
Saint Théodore Stoudite