METAPHYSIQUE, HISTOIRE & SCIENCE 🔬@metaphysiquescience
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme
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Forwarded from International Reporters
Laurent Attard et ma grand-mère Adrienne Attard habitaient Philippe, une ville située en Algérie, renommée Skigda aujourd'hui. Ils ont rejoint un groupe de Gaullo-communistes dirigé par monsieur Salor. Ma grand-mère était l'infirmière du groupe et grand père le mécano.
Ils avaient laissé deux chambres à la maison pour en faire des bureaux de la résistance, ma grand-mère s'est même servie de la radio. On leur envoyait des gens pour les cacher discrètement et les évacuer en toute sécurité.
Grand-mère me racontait qu’ils n’avaient pas d'armes et qu'ils étaient bien content des livraisons faites par la mer dans les grottes par les camarades. Ils étaient ensemble pour casser de l’Allemand !!!
Il y a eu des combats, entre autre un accrochage du groupe avec des pro-Vichy et pro-Mussolini. Le groupe de résistants a subit des pertes.
Grand-mère disait : "C'est ton dernier repas, si on t'attrape tu finis à Buchenwald !!!"
Deux camarades ont été attrapés à Alger, ils les ont envoyés justement à Buchenwald, on ne les a jamais revu les pauvres !
Après ce fut des bombardements avec des Junkers 88 vu que nous avions 5 bases militaires dans la ville. Leurs voisins furent tués, une famille de 6 enfants. Pendant le repas la bombe a traversé le toit et tout les étages pour tomber en plein milieu de la table. Il y avait un policier et deux femmes qui ce cachaient dans une ruelle derrière.
Un des voisins arabes que grand-mère surnommait "Narnac" à cause de sa démarche a voulu partir se réfugier avec sa femme et ses enfants chez un cousin dont la maison était loin et isolée, à peine la maison en vu elle fut détruite sous leurs yeux par un bombardement et ils durent revenir. Un des bombardier allemand, un Junker 88, fut abattu et le pilote était une femme.
Grand-mère me racontait aussi : « On nous a traité de terroristes et à la libération on nous appelait Résistants ! »
Forwarded from International Reporters
Marie-Louise Colombain [née Méchain]
1920 - 1998

Marie-Louise Colombain partageait les activités clandestines de son mari et fournissait des cartes d’alimentation aux résistants. Résistante FTP, elle assurait les liaisons de la région P4. Henri Colombain fut arrêté en octobre 1941 à son domicile. Prévenue par un voisin, Marie-Louise changea de domicile. Elle fit l’objet d’un mandat d’arrêt par le tribunal de la Seine le 6 novembre 1941, pour infraction au décret du 26 septembre 1939 portant interdiction du Parti communiste. En fuite, la police la recherchait activement.
Le 16 décembre 1942 vers 9 heures 30, des inspecteurs de la BS2 arrêtent Marie-Louise Colombain. Dans son sac, figurait des indications sur des attentats en préparation.
Marie-Louise Colombain fut emprisonnée dans le quartier Allemand de la prison de Fresnes. Le 24 janvier 1943, elle était dans le convoi de 230 femmes dont 119 étaient communistes ou proches du parti communiste au départ de Compiègne à destination d’Auschwitz (Pologne). Le 25 mars 1943, elle quitta Birkenau, fut affectée dans un atelier qui fabriquait des uniformes de femmes SS, la journée de travail était de douze heures de six heures du matin à dix-huit heures. Il y avait dans ce lieu quelques chances de survivre, l’appel durait quelques minutes et il y avait des douches. Début avril elle eut la dysenterie, puis le typhus, elle ne sortit de l’infirmerie qu’en juin.
Le 2 août 1944, elle fut transférée à Ravensbrück, puis le 2 mars 1945 à Mauthausen (Autriche). Elle fut libérée par la Croix-Rouge le 22 avril 1945. À son retour, elle apprenait la mort de son mari Henri le 20 avril 1945 à Mauthausen.
Elle a été homologuée combattante de la Résistance intérieure française (RIF).
Forwarded from Vive Le Roy
⚜️ Soulèvements légitimistes dans l’Europe du début du XVIIIe siècle ⚜️

Le parti bourgeois anglais Whig cherche à diffuser son modèle de monarchie parlementaire favorable au capitalisme dans toute l’Europe, ce qui se traduit par le traité d’Utrecht (1713), qui sert les intérêts britanniques et affaiblit les monarchies de droit divin.

Après la mort de Louis XIV, le Régent Philippe d’Orléans, inquiet pour la succession du jeune Louis XV dont la santé est fragile, s’allie à l’Angleterre contre Philippe V d’Espagne, petit-fils de Louis XIV et successeur désigné par les Lois fondamentales du Royaume de France.

Dans ce contexte, des soulèvements légitimistes dans l’Europe du début du XVIIIe siècle éclatent, comme la conspiration de Pontcallec en Bretagne ou les rébellions jacobites en Écosse, illustrant la résistance à ces nouvelles monarchies malgré leur répression.

https://viveleroy.net/soulevements-legitimistes-dans-leurope-du-debut-du-xviiie-siecle/