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Forwarded from Jeune Nation
🔴 7 mai 1934 : Staline crée l’oblast autonome juif du Birobidjan

L’oblast autonome juif (en russe : Евре́йская автоно́мная о́бласть, Evreïskaïa avtonomnaïa oblast ; en yiddish : ייִדישע אווטאָנאָמע געגנט, yidishe avtonome gegnt), ou Birobidjan (en réalité le nom de la ville principale), est un sujet de la Fédération de Russie situé en Sibérie (Extrême-Orient russe), à la frontière avec la Chine. Il est souvent nommé, en français uniquement, Birobidjan, selon sa capitale. Cet oblast a été fondé à l’initiative de Staline le 7 mai 1934, avec le yiddish comme langue officielle.

https://jeune-nation.com/kultur/histoire/7-mai-1934-staline-cree-loblast-autonome-juif-du-birobidjan-2

🇫🇷 @jeunenation2
Forwarded from MEMORIA NATIO
🏴‍☠️ Le 7 mai 1994, le GUD et les JNR appellent à manifester à Paris, à l’occasion du cinquantième anniversaire du débarquement.

Sous le slogan « Bienvenue aux ennemis de l’Europe ! », l’objectif est clair : refuser l’humiliation, la soumission, et la mise en scène d’une Europe agenouillée devant les Américains. La manifestation est interdite à la dernière minute par le préfet. Pourtant, les militants se retrouvent comme prévu.

Dans le jardin du Luxembourg, des groupes se préparent. L’atmosphère est tendue mais déterminée : « On prend le métro, on sort à Denfert-Rochereau, et on occupe le carrefour. » En quelques instants, des dizaines de militants rejoignent la station, récupèrent banderoles et drapeaux. L’action commence.

À la sortie du métro, la place est encore dégagée. Mais très vite, les premiers cars de police arrivent. Les militants se déploient et bloquent le carrefour. Drapeaux à croix celtiques, slogans anti-impérialistes : le pavé parisien est occupé. Face à eux, les unités anti-émeutes se déploient, bientôt renforcées par les CRS.

L’encerclement se met en place. Peu à peu, les forces de l’ordre repoussent les manifestants vers une artère. Certains refusent de reculer et forment un carré. Ce jour-là, 113 arrestations sont recensées. La confrontation se termine dans une impasse, mais la traque se poursuit.

Parmi ceux qui tentent d’échapper à la répression : Sébastien, militant de l’Œuvre française, 22 ans. Poursuivi par des policiers en civil, il cherche refuge au 4 rue des Chartreux. Il grimpe dans l’immeuble, monte les étages, tente de fuir par les toits. Entre le quatrième et le cinquième étage, il chute.

A-t-il glissé ? A-t-il été poussé ? La police parle d’accident. Mais la vérité, nous la connaissons : cette mort est le résultat direct d’une traque, d’un acharnement, d’un ordre de ne faire aucun quartier. Il meurt deux jours plus tard, le 9 mai, à l’hôpital. Ce jour-là, la colère éclate.

Une gerbe est déposée devant l’immeuble. À Assas, les cours sont interrompus. Des piles du Figaro sont brûlées. Le Comité du 9 Mai (C9M) est fondé. Il exige la vérité et la démission de Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur. Les réactions s’organisent dans toute la mouvance, dans l’urgence et la détermination.

Le 11 mai, une cinquantaine de militants occupent les locaux de Fun Radio, à l’heure de grande écoute. Pendant plus de trente minutes, l’antenne est monopolisée pour briser le silence médiatique. D’autres, en parallèle, occupent la salle du Conseil général des Hauts-de-Seine, présidée par Pasqua.

Le 16 mai, une marche silencieuse rassemble près de deux mille personnes, dans la dignité et le recueillement. Aucun incident. Juste le silence des cœurs blessés, en mémoire d’un camarade tombé. Le souvenir de Sébastien devient un point de ralliement.

Depuis, chaque année, les nationalistes lui rendent hommage. Sébastien était un militant conscient, déterminé, fidèle à ses idées jusqu’au bout. Parce qu’il a payé de sa vie son engagement pour une Europe libre. Parce que cela aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous.

Il savait où il allait. Ce n’était pas une erreur, c’était un choix. Quand l’État matraque, rafle, pourchasse, il ne reste plus qu'à tenir. Il l’a fait. Jusqu’au bout. Sébastien Deyzieu, ton nom est inscrit dans nos mémoires. Nous ne t’oublierons pas.

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