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Petite astuce : recouvrez votre plaque. LAPI (les caméras automatiques) ne « voient » plus rien.
Et devinez quoi ? Tant que votre véhicule ne circule pas, la loi ne dit rien.
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Forwarded from Dynamiques de conflit
Un lien invisible, gravé dans les cellules : le microchimérisme fœto-maternel
Lorsque débute une grossesse, ce n’est pas seulement un corps qui en façonne un autre. C’est aussi un échange profond, durable, à l’échelle cellulaire. La science a découvert qu’au cours de la gestation, des cellules du fœtus migrent vers le corps de la mère et peuvent y rester à vie. Ce phénomène s’appelle le microchimérisme fœto-maternel.
Des cellules fœtales traversent le placenta, atteignent le sang maternel, et colonisent divers organes : peau, foie, rate, thyroïde, et même cerveau. Une étude publiée en 2012 dans PLOS ONE (Chan et al.) a révélé la présence d’ADN masculin dans le cerveau de femmes ayant donné naissance à des garçons… jusqu’à 18 ans après l’accouchement.
Mais ces cellules ne se contentent pas de rester : elles peuvent agir activement pour protéger la mère. Une expérience menée chez la souris a montré que des cellules fœtales migrent vers un cœur maternel endommagé, où elles se transforment en cellules musculaires et vasculaires, contribuant à sa réparation .
Et ce lien dépasse parfois même deux générations. En 2015, des chercheurs ont identifié dans le corps d’un nouveau-né des cellules… qui ne venaient ni de lui, ni de sa mère, mais de sa grand-mère maternelle. Ces cellules auraient été transmises de la grand-mère à la mère lors de sa propre gestation, puis transmises à l’enfant — un phénomène appelé microchimérisme transgénérationnel (Kinder et al., Scientific Reports, 2015).
Même en cas d’interruption de grossesse, des cellules fœtales peuvent rester dans le corps de la mère, parfois pour toujours (Bianchi et al., 1996). Ces découvertes dessinent une réalité nouvelle : chaque enfant laisse en sa mère une empreinte biologique unique, qui traverse le temps.
Cela pourrait aussi expliquer pourquoi certaines maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques s’améliorent pendant la grossesse, grâce à des interactions immunitaires modifiées entre les cellules fœtales et maternelles (Confavreux et al., NEJM, 1998).
Et ces fameuses fringales ? Elles sont peut-être influencées par un dialogue subtil entre les besoins du fœtus et les mécanismes cérébraux de la mère — une hypothèse encore à l’étude, mais plausible.
En somme, la maternité laisse bien plus qu’un souvenir : elle imprime dans le corps un patrimoine cellulaire vivant. Ce lien cellulaire, silencieux et tenace, tisse une mémoire biologique de la maternité — un héritage qui se transmet parfois même au-delà d’une génération.
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🚨https://t.me/dynamiquesdeconflit
Lorsque débute une grossesse, ce n’est pas seulement un corps qui en façonne un autre. C’est aussi un échange profond, durable, à l’échelle cellulaire. La science a découvert qu’au cours de la gestation, des cellules du fœtus migrent vers le corps de la mère et peuvent y rester à vie. Ce phénomène s’appelle le microchimérisme fœto-maternel.
Des cellules fœtales traversent le placenta, atteignent le sang maternel, et colonisent divers organes : peau, foie, rate, thyroïde, et même cerveau. Une étude publiée en 2012 dans PLOS ONE (Chan et al.) a révélé la présence d’ADN masculin dans le cerveau de femmes ayant donné naissance à des garçons… jusqu’à 18 ans après l’accouchement.
Mais ces cellules ne se contentent pas de rester : elles peuvent agir activement pour protéger la mère. Une expérience menée chez la souris a montré que des cellules fœtales migrent vers un cœur maternel endommagé, où elles se transforment en cellules musculaires et vasculaires, contribuant à sa réparation .
Et ce lien dépasse parfois même deux générations. En 2015, des chercheurs ont identifié dans le corps d’un nouveau-né des cellules… qui ne venaient ni de lui, ni de sa mère, mais de sa grand-mère maternelle. Ces cellules auraient été transmises de la grand-mère à la mère lors de sa propre gestation, puis transmises à l’enfant — un phénomène appelé microchimérisme transgénérationnel (Kinder et al., Scientific Reports, 2015).
Même en cas d’interruption de grossesse, des cellules fœtales peuvent rester dans le corps de la mère, parfois pour toujours (Bianchi et al., 1996). Ces découvertes dessinent une réalité nouvelle : chaque enfant laisse en sa mère une empreinte biologique unique, qui traverse le temps.
Cela pourrait aussi expliquer pourquoi certaines maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques s’améliorent pendant la grossesse, grâce à des interactions immunitaires modifiées entre les cellules fœtales et maternelles (Confavreux et al., NEJM, 1998).
Et ces fameuses fringales ? Elles sont peut-être influencées par un dialogue subtil entre les besoins du fœtus et les mécanismes cérébraux de la mère — une hypothèse encore à l’étude, mais plausible.
En somme, la maternité laisse bien plus qu’un souvenir : elle imprime dans le corps un patrimoine cellulaire vivant. Ce lien cellulaire, silencieux et tenace, tisse une mémoire biologique de la maternité — un héritage qui se transmet parfois même au-delà d’une génération.
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