Global Intel LIVE - CoronaLive
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Focus sur les événements mettant en péril la stabilité mondiale, via des sources publiques mais aussi confidentielles et exclusives.
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Pour ceux qui penseraient que la situation s'arrange. USA : Tendance stable, croissance linéaire des cas et des décès. Mauvaise situation. Espagne : Tendance de fond baissière, tendance court-terme présentant un risque de retournement à surveiller. Russie…
En attendant, quasiment tout ce qui a été dit dans le message ci-dessus se vérifie, avec un début de deuxième vague quasiment acté en Suisse, en France et ailleurs.

La question est plutôt de savoir si la deuxième vague sera plate et longue, ou si elle sera pentue et courte...
Les 3 scénarios les plus probables, encore une fois.
⚠️

Le nombre croissant d'infections par COVID-19 chez les jeunes est à l'origine de la récente augmentation du nombre d'infectés en Europe, selon l'OMS.

"Nous avons reçu des rapports de plusieurs agences de santé concernant un niveau accru d'infection chez les jeunes", a déclaré Hans Kluge.

Ces dernières semaines, les Pays-Bas ont déclaré qu'ils constataient une augmentation du nombre de jeunes infectés par rapport aux groupes plus âgés dans le pays.

En France, les autorités de la région de Bretagne ont signalé l'apparition de foyers de coronavirus chez les personnes âgées de 18 à 25 ans parce qu'elles ne respectaient pas aussi strictement les mesures de distance. "Les jeunes propagent le virus", a déclaré le chef de l'inspection régionale de la santé.

C'est également le cas en Suisse et ailleurs où les jeunes sortent en boîte et dans les bars sans aucune précaution puis infectent leur entourage.

Dans la capitale espagnole, Madrid, où les autorités tentent d'empêcher l'augmentation du nombre de personnes nouvellement infectées, la responsable du gouvernement régional, Isabel Díaz Ayuso, a tiré la sonnette d'alarme mardi sur le comportement des jeunes. "Ils menacent non seulement leurs voisins, mais aussi leur avenir académique et professionnel", a-t-elle déclaré.

Aux États-Unis, le Dr Anthony Fauci, le principal expert en maladies infectieuses de la Maison Blanche tire également la sonnette d'alarme sur le comportement des jeunes.

"L'ennemi ici, c'est le virus", a déclaré Anthony Fauci, ajoutant que le moment n'était pas propice aux batailles politiques, après avoir été vivement critiqué par Trump.

Anthony Fauci a blâmé les Etats qui ne suivent pas les recommandations des experts médicaux pour la récente augmentation des nouvelles infections dans le pays.

"Je ne les mentionnerai pas, mais certains États ne suivent pas les mesures étape par étape, comme cela est recommandé", a déclaré Anthony Fauci. Il a ajouté qu'il espérait qu'un vaccin efficace contre les coronavirus serait bientôt disponible même si les chances sont encore limitées à l'heure actuelle.
🔥 Séquelles cardiaques du COVID-19.

Selon une nouvelle étude publiée dans JAMA Cardiology, l'atteinte cardiaque et l'inflammation myocardique sont courantes chez les patients ayant récupéré du COVID-19.

Sur le groupe en question (100 patients), uniquement 2 des patients avaient eu besoin d'un ventilateur artificiel, et 28 d'entre eux avaient eu recours à une aide respiratoire légère. Cela signifie que 70% d'entre eux n'avaient eu que des symptômes légers à modérés durant leur maladie et pourtant :

Tous les participants ont subi une imagerie par RM cardiaque en utilisant des protocoles "normalisés et unifiés" sur des scanners IRM 3T. La cohorte a été comparée à 50 patients témoins en bonne santé et 57 patients appariés aux facteurs de risque.

Dans l'ensemble, l'équipe a constaté que 78 patients avaient des résultats d'imagerie anormaux. (⚠️)

Les résultats comprenaient une augmentation du T1 natif (73 patients), une augmentation du T2 natif (60 patients), un rehaussement tardif (32 patients) et une péricardite (22 patients). Trois patients ont subi une biopsie après que de graves anomalies aient été détectées ; une "inflammation lymphocytaire active" était présente chez ces patients.

"Les résultats de notre étude fournissent des indications importantes sur la prévalence de l'implication cardiovasculaire au stade précoce de la convalescence", a écrit l'auteur principal, Valentina O. Puntmann, MD, PhD, de l'hôpital universitaire de Francfort en Allemagne, et ses collègues.

"Nous avons démontré une implication cardiaque chez 78 patients (78%) et une inflammation myocardique continue chez 60 patients (60%) atteints d'une maladie COVID-19 récente, indépendamment des conditions préexistantes, de la gravité et de l'évolution générale de la maladie aiguë, et du temps écoulé depuis le diagnostic initial. Ces résultats indiquent la nécessité de poursuivre les recherches sur les conséquences cardiovasculaires à long terme du COVID-19." (conclusion de l'étude)

C'est (très ?) mauvais signe... cela pourrait dire que plus de 3/4 des malades du COVID-19, indépendamment de la gravité des symptômes, pourraient avoir des séquelles cardiaques modérées à graves.

Source :
https://jamanetwork.com/journals/jamacardiology/fullarticle/2768916

Pensez-y quand des gens vous disent "ah non mais je suis pas dans le groupe à risque donc je ne fais pas trop gaffe" ou encore "de toute façon ça ne touche que les vieux"...
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En Chine, on est passé du "je soude la porte et on verra plus tard" à "je mets un sceau officiel et j'envoie quelqu'un vérifier régulièrement s'il a été brisé et si c'est le cas tu pars en taule."

En même temps, c'est aussi plus discret vu que le gouvernement en place ne communique pas trop sur toutes les villes placées en quarantaine forcée et ment éhontément sur les chiffres depuis le début de la crise.
Petite "blague" avant quelques mises à jour :

Si vous connaissez des imbéciles qui voient que la situation n'est pas si grave qu'elle aurait pu l'être et qui disent "Vous voyez, pourquoi on s'emmerde à confiner et mettre des masques ? C'était pas si grave...";

dites-leur que c'est comme s'ils avaient eu un accident de voiture, qu'ils sortaient indemne de leur véhicule et qu'en sortant ils disaient "Vous voyez, pourquoi on s'emmerde à attacher sa ceinture et foutre des airbags ? C'était pas si grave..." 😉
Une nouvelle piste, à prendre avec des très longues pincettes, sur un médicament luttant contre l'alcoolisme (Disulfiram) pourrant être efficace d'après une étude russe.
Je reprends du service dans les jours à venir puisque la situation est en train d'évoluer assez rapidement.
⚠️ FRANCE : Une nouvelle cellule de crise est en train d'être mise en place sous supervision du Ministère de la Santé. L'évolution locale de la situation est jugée préoccupante et de nouvelles mesures sont discutées.
Aucune information officielle à ce propos pour l'heure. Des nouvelles mesures sont envisagées.
Il faut comprendre quelques chose qu'apparemment les incompétents (Raoult, Toubiana & Co) n'ont pas compris; même s'ils commencent gentiment à adoucir le discours après s'être planté SUR TOUS les pronostics depuis le début.

On a entendu à de maintes reprise Raoult et d'autres dire que la deuxième vague était un fantasme médiatique, avant de commencer à mettre de l'eau dans leur vin. On entend maintenant des "peut-être que..." timides; ou des "je ne prédis pas l'avenir".

Pourtant, je peux faire une longue liste de prédictions foireuses sur l'avenir dont aucune n'a été validée, faites par les mêmes, qui à l'époque ne semblaient pas dérangés à l'idée de jouer à madame Irma.

Bon c'est sûr que quand on se plante 20x de suite (et pas de peu), on commence à prendre des pincettes.

Bref, revenons-en au sujet :
Il y a un argument qui circule : "On a une maladie sans morts, sans hospitalisations". Il s'agit là purement d'un problème de compréhension fondamental.

Reprenons les bases, cher Didier.

En février et mars, le virus circulait depuis des mois sur le territoire, avec un R0 important, ce qui a permis la contamination de nombreuses personnes.

L'état grave se déclenche après des semaines de maladies. D'abord, on commence par se sentir mal, puis on a de la fièvre, etc. La plupart des gens sous 50 ans s'en sortent très bien et la fièvre fait son travail. Les autres, c'est une autre histoire...

Plus on est âgé, plus le risque est important, mais une personne plus âgée tente tant bien que mal de combattre la maladie DES SEMAINES durant, avant que l'état ne se détériore et qu'elle finisse intubée.
Donc, puisqu'en mars on commençait À PEINE à tester, et qu'on n'avait pas de masque, le virus circulait rapidement, et les hospitalisations/morts augmentaient de manière extrêmement rapide, mais ceux-ci étaient infectés depuis des semaines, certains peut-être depuis plus d'un mois, entre l'incubation, la phase bénigne puis l'aggravation.

Il y a donc un truc que certains semblent avoir du mal à comprendre : les hospitalisations montent FORCÉMENT beaucoup plus tard que les malades... et ça, c'est de la logique enfantine.
Aujourd'hui, la R0 (facteur de transmission) est supérieur à 1, et peut être estimé entre 1.5 et 2.5. Cela veut dire que chaque malade infecte entre 1 et 3 personnes; c'est donc une phase CROISSANTE de l'épidémie, la deuxième vague a commencé, ce n'est pas une théorie mais un fait, c'en est le début.
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Pour ceux qui penseraient que la situation s'arrange. USA : Tendance stable, croissance linéaire des cas et des décès. Mauvaise situation. Espagne : Tendance de fond baissière, tendance court-terme présentant un risque de retournement à surveiller. Russie…
Dans ce message du 15 Mai, on en voyait DÉJA les premiers signes, mais il faut avoir des notions de statistiques pour comprendre, ce que nos grands experts internationaux autocités autoproclamés n'ont apparemment pas.
Les arguments "l'efficacité du masque n'est pas prouvée" sont RIDICULES.

Il n'est pas prouvé non plus que si vous sautez dans les chutes du Niagara, vous n'aurez pas, l'espace de quelques instants, droits au meilleur massage de votre vie car vous serez dans le plus grand bain à remous du monde... pourtant, on s'en branle. On sait qu'il ne faut pas sauter dans les chutes du Niagara.

Dire "l'efficacité des masques n'est pas prouvée" c'est mettre une proposition (efficacité du masque) en face d'une observation. Or la corrélation entre port du masque généralisé et cassure d'une vague épidémique ne laisse place à AUCUN DOUTE. Pas besoin de le prouver...

Les arguments sur la Suède, même souci. Tous les pays avoisinants ont eu entre 10 et 20x moins de malades/morts que la Suède. Mais on compare la Suède et la France en disant "regardez, la Suède ne fait pas bien pire que nous alors qu'ils n'ont pas confiné..." sauf que :

1. Les suédois se sont auto-confinés pour une grande majorité.
2. Ils avaient des masques, eux.
3. Leur économie a autant souffert que les autres, même sans confinement, ce qui prouve que les gens ne sortaient plus autant pour consommer.
4. Les pays alentours s'en sortent bien mieux, et ils ont pris des mesures de bon sens plus tôt que la France.
5. La comparer à la France c'est ridicule, et ça montre JUSTEMENT que la France a réagit bien trop tard puisqu'elle est à peine pire qu'un pays qui n'a pas confiné (de façon obligatoire).
Désolé pour les pavés, mais je fais que commencer. Si c'est trop long pour vous, contentez-vous de ne pas lire, je m'occupe juste de rattraper un peu ce qui s'est passé sur ces dernières semaines.
De plus, pour en finir avec ce débat ridicule sur le masque et faire taire les abrutis définitivement, je vous recommande la lecture de cet article écrit par Nassim Nicholas Taleb qui démontre, par A+B et de manière irréfutable, l'absence totale de compréhension des grands spécialistes experts qui disent que l'efficacité du masque n'est pas prouvée, et tous les anti-masques avec (anglais, mais vous pouvez le traduire avec n'importe quel traducteur en ligne) : https://medium.com/incerto/the-masks-masquerade-7de897b517b7
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Un autre truc dont on parle trop peu est le taux de positivité. Autrement dit, quel pourcentage des gens testés se retrouvent avec un test positif.

Dire "oh mais on teste plus donc c'est normal qu'on trouve plus de cas" c'est totalement débile. Ce qui compte c'est le nombre de cas positifs par rapport aux tests.

Comme vous pouvez le voir sur cette carte, la France passe de moins de 2% de tests positifs à plus de 5% en moins de deux semaines, soit presque le triple !
Tout ça alors que le nombre de tests est stable depuis que ça s'aggrave, voire en légère baisse. Le nombre de malades est bien en train d'augmenter de manière SIGNIFICATIVE.