⚠️ L'OMS avertira bientôt : il n'y aucune information à l'heure actuelle qui démontrerait sans le moindre doute une immunité au COVID-19 après l'avoir contracté.
⚠️ Une source interne à l'OMS a confirmé au Business Insider que le message posté le 14 juin par l'OMS disant qu'il n'y avait "aucune preuve que le virus se transmettait d'homme à homme" était posté pour faire "plaisir" à la Chine.
⚠️ Selon plusieurs rapports de la population sur les réseaux sociaux, on assiste à des personnes qui "s'effondrent au sol" dans plusieurs provinces chinoises depuis plusieurs jours, alors que la Chine continue de prétendre que l'épidémie est terminée et que les nouveaux cas sont des cas "importés".
Il n'y a pas eu beaucoup de bonnes nouvelles ces derniers temps. Mais avec les déclarations selon lesquelles le "pic" de la pression sur le système de santé public se situait pendant la période de Pâques, vous pourriez avoir l'impression que la tempête est en train de passer et que la pandémie de COVID-19 ne sera bientôt plus qu'un souvenir.
Les études menées auprès des populations déjà touchées par la pandémie alimentent cette impression. Nous commençons enfin à voir les résultats de recherches visant à déceler les signes d'une infection antérieure, grâce à la présence d'anticorps contre le Sars-CoV-2, le virus à l'origine du COVID-19. Certaines de ces données suggèrent fortement que de nombreuses infections peuvent être passées inaperçues, les seuls symptômes étant des choses bénignes telles que la perte du goût et de l'odorat, et qu'en conséquence, davantage de personnes peuvent être immunisées que ce que l'on croyait. C'est certainement un signe que les communautés du monde entier peuvent pousser un petit cri de soulagement et se remettre au travail.
Malheureusement, il n'en est absolument rien.
Parler de "pic" peut être trompeur, car le pic est beaucoup plus prononcé dans un pays que dans l'autre. Dans des pays comme l'Italie (contrairement à Wuhan), la poussée initiale de la pandémie de COVID-19 ne s'est pas évaporée rapidement. Il y a de multiples raisons à cela, mais la plus importante est que l'impact de la distanciation physique réalisée en Chine a été difficile à réaliser ailleurs, principalement en raison des libertés que nous apprécions à juste titre dans les démocraties libérales.
En d'autres termes, ce qui se passe actuellement pourrait n'être qu'un premier petit pic - pas LE pic. La raison en est que malgré tous ces signes positifs dus aux tests de dépistage des anticorps, l'immense majorité de la population n'est pas immunisée.
Un éditorial du British Medical Journal a rapporté des données en provenance de Chine suggérant que jusqu'à quatre cas sur cinq d'infection par le Sars-CoV-2 pourraient être asymptomatiques. Il poursuit en citant des personnes du Centre for Evidence-Based Medicine à Oxford, qui disent que si cette affirmation se vérifie "Pourquoi diable nous enfermons-nous ?"
J'aimerais que ces personnes aient le courage d'aller répéter cet avis dans une salle d'urgence en ce moment même, où l'on pratique la véritable médecine. S'inquiéter du taux exact d'infection asymptomatique, ou de la durée actuellement inconnue de l'immunité et d'une éventuelle "deuxième vague", c'est comme applaudir poliment la performance lors d'un concert et lancer un "bravo !" pendant que le bâtiment est démoli autour de vous et que le pianiste est décapité.
Prenons par exemple le cas de la France. Plus de 151 000 cas de COVID-19 ont été identifiés. Arrondissons et disons que c'est 150 000. Donc si les rapports de l'éditorial du BMJ sont exacts, le nombre réel serait celui multiplié par cinq, auquel cas il y aurait déjà eu environ 750 000 cas. Si c'est vraiment le pic et que nous voyons autant de cas en baisse qu'en hausse, cela ferait un million et demi d'infections par rapport à la poussée initiale en France - avec beaucoup de chance, toutes ces personnes seraient alors immunisées.
Cela laisserait environ 69 millions de personnes en France encore sans immunité.
Les études menées auprès des populations déjà touchées par la pandémie alimentent cette impression. Nous commençons enfin à voir les résultats de recherches visant à déceler les signes d'une infection antérieure, grâce à la présence d'anticorps contre le Sars-CoV-2, le virus à l'origine du COVID-19. Certaines de ces données suggèrent fortement que de nombreuses infections peuvent être passées inaperçues, les seuls symptômes étant des choses bénignes telles que la perte du goût et de l'odorat, et qu'en conséquence, davantage de personnes peuvent être immunisées que ce que l'on croyait. C'est certainement un signe que les communautés du monde entier peuvent pousser un petit cri de soulagement et se remettre au travail.
Malheureusement, il n'en est absolument rien.
Parler de "pic" peut être trompeur, car le pic est beaucoup plus prononcé dans un pays que dans l'autre. Dans des pays comme l'Italie (contrairement à Wuhan), la poussée initiale de la pandémie de COVID-19 ne s'est pas évaporée rapidement. Il y a de multiples raisons à cela, mais la plus importante est que l'impact de la distanciation physique réalisée en Chine a été difficile à réaliser ailleurs, principalement en raison des libertés que nous apprécions à juste titre dans les démocraties libérales.
En d'autres termes, ce qui se passe actuellement pourrait n'être qu'un premier petit pic - pas LE pic. La raison en est que malgré tous ces signes positifs dus aux tests de dépistage des anticorps, l'immense majorité de la population n'est pas immunisée.
Un éditorial du British Medical Journal a rapporté des données en provenance de Chine suggérant que jusqu'à quatre cas sur cinq d'infection par le Sars-CoV-2 pourraient être asymptomatiques. Il poursuit en citant des personnes du Centre for Evidence-Based Medicine à Oxford, qui disent que si cette affirmation se vérifie "Pourquoi diable nous enfermons-nous ?"
J'aimerais que ces personnes aient le courage d'aller répéter cet avis dans une salle d'urgence en ce moment même, où l'on pratique la véritable médecine. S'inquiéter du taux exact d'infection asymptomatique, ou de la durée actuellement inconnue de l'immunité et d'une éventuelle "deuxième vague", c'est comme applaudir poliment la performance lors d'un concert et lancer un "bravo !" pendant que le bâtiment est démoli autour de vous et que le pianiste est décapité.
Prenons par exemple le cas de la France. Plus de 151 000 cas de COVID-19 ont été identifiés. Arrondissons et disons que c'est 150 000. Donc si les rapports de l'éditorial du BMJ sont exacts, le nombre réel serait celui multiplié par cinq, auquel cas il y aurait déjà eu environ 750 000 cas. Si c'est vraiment le pic et que nous voyons autant de cas en baisse qu'en hausse, cela ferait un million et demi d'infections par rapport à la poussée initiale en France - avec beaucoup de chance, toutes ces personnes seraient alors immunisées.
Cela laisserait environ 69 millions de personnes en France encore sans immunité.
Je vais faire preuve d'un optimisme inhabituel et supposer que toutes les personnes atteintes de COVID-19 sont totalement immunisées (ce qui n'est en aucun cas un fait acquis) et que le virus se situe vers la partie la moins transmissible de la fourchette des estimations actuellement disponibles. Si c'est le cas, il faudrait que la moitié de la population soit infectée pour atteindre un niveau d'immunité de la population qui empêcherait l'épidémie de continuer à se développer et à submerger les systèmes de santé.
Au moment où j'écris ces lignes, la France fait état de plus de 20 000 décès dus au COVID-19. En raison des réalités de la collecte de données lors d'une crise de maladie infectieuse comme celle-ci, il est probable que ce chiffre soit sous-estimé. Encore une fois, si nous supposons que c'est le pic et qu'il y a le même nombre en cours de route, cela fait un total de 35 000 par rapport à la poussée initiale. Et pour atteindre l'immunité de la population, il faut multiplier ce chiffre par au moins 30 : d'après les données actuelles, cela représente environ un million de décès pour y parvenir, au minimum.
Trouver un vaccin offrant une solution complète à cette pandémie est, même dans les meilleurs scénarios, encore loin d'être une réalité. Mais il n'est pas difficile d'envisager de nombreux moyens de ralentir le rythme de la pandémie et de sauver des vies. L'un d'eux est l'amélioration considérable des tests d'identification des cas et de leurs contacts, qui pourraient être complétés par des méthodes numériques intelligentes pour repérer les personnes à risque.
Les gouvernements du monde entier tentent de trouver des moyens de maintenir les emplois et les entreprises à flot pendant les périodes de confinement, mais la pression reste forte pour mettre rapidement fin à ces fermetures. Il est clair que l'économie va être mise à rude épreuve. Mais la mort de plusieurs millions de personnes serait aussi une catastrophe : il n'est tout simplement pas possible d'isoler complètement une économie de l'impact d'une pandémie de ce type.
Cette crise n'est absolument pas près de se terminer, bien au contraire.
La pandémie ne fait que commencer.
Au moment où j'écris ces lignes, la France fait état de plus de 20 000 décès dus au COVID-19. En raison des réalités de la collecte de données lors d'une crise de maladie infectieuse comme celle-ci, il est probable que ce chiffre soit sous-estimé. Encore une fois, si nous supposons que c'est le pic et qu'il y a le même nombre en cours de route, cela fait un total de 35 000 par rapport à la poussée initiale. Et pour atteindre l'immunité de la population, il faut multiplier ce chiffre par au moins 30 : d'après les données actuelles, cela représente environ un million de décès pour y parvenir, au minimum.
Trouver un vaccin offrant une solution complète à cette pandémie est, même dans les meilleurs scénarios, encore loin d'être une réalité. Mais il n'est pas difficile d'envisager de nombreux moyens de ralentir le rythme de la pandémie et de sauver des vies. L'un d'eux est l'amélioration considérable des tests d'identification des cas et de leurs contacts, qui pourraient être complétés par des méthodes numériques intelligentes pour repérer les personnes à risque.
Les gouvernements du monde entier tentent de trouver des moyens de maintenir les emplois et les entreprises à flot pendant les périodes de confinement, mais la pression reste forte pour mettre rapidement fin à ces fermetures. Il est clair que l'économie va être mise à rude épreuve. Mais la mort de plusieurs millions de personnes serait aussi une catastrophe : il n'est tout simplement pas possible d'isoler complètement une économie de l'impact d'une pandémie de ce type.
Cette crise n'est absolument pas près de se terminer, bien au contraire.
La pandémie ne fait que commencer.
(basé sur les travaux du Dr William Hanage, professeur d'évolution et d'épidémiologie des maladies infectieuses à Harvard)
⚠️ Source directe (habitant de Wuhan) informant que de nouveaux cas ont été détectés et que deux quartiers sont en quarantaine depuis ce matin.
Je rappelle qu'à Wuhan, tout le monde était enfermé chez soi, que des milices armées patrouillaient dans la ville et arrêtaient quiconque mettait un pied dehors, et ce pendant trois mois.
Si même cette mesure extrême n'a pas mis fin à la propagation, ça donne des idées sur la suite pour l'Europe où les confinements sont loin d'être aussi radicaux.
Si même cette mesure extrême n'a pas mis fin à la propagation, ça donne des idées sur la suite pour l'Europe où les confinements sont loin d'être aussi radicaux.
⚠️ Des rumeurs en Corée du Nord mes sources en Chine, l'état de santé de Kim Jong Un serait désespéré, il serait même mort selon certains, et le gouvernement Nord Coréen serait en train de d'inventer un scénario à propos d'un acte chirurgical qui aurait dégénéré.
C'est évidemment à prendre avec des (grosses) pincettes, ce ne sont que des rumeurs, info à surveiller, donc.
C'est évidemment à prendre avec des (grosses) pincettes, ce ne sont que des rumeurs, info à surveiller, donc.
⚠️ J'ai parlé il y a deux mois d'un début de propagande pour mettre la faute sur les américains, de livres qui étaient rédigés pour les écoles chinoises expliquant comment Xi Jinping avait sauvé le pays du virus, des documentaires, des émissions, le fait qu'on renomme le virus "le virus américain" à la télé chinoise, qu'on supprime tous les posts sur les réseaux sociaux chinois qui parlent du virus de Wuhan mais qu'on laisse et promeuve les posts qui défendent des théories d'un complot occidental, etc.
Selon mes sources en Chine, la propagande s'intensifie maintenant même jusqu'à dans les hôpitaux chinois où les médecins commencent à parler du "virus américain" aux patients.
La population commence à mordre à l'hameçon...
Selon mes sources en Chine, la propagande s'intensifie maintenant même jusqu'à dans les hôpitaux chinois où les médecins commencent à parler du "virus américain" aux patients.
La population commence à mordre à l'hameçon...
⚠️ Le coronavirus attaque la paroi des vaisseaux sanguins dans tout le corps, ce qui peut finalement entraîner une défaillance de plusieurs organes, selon une nouvelle étude publiée dans The Lancet.
"Ce virus n'attaque pas seulement les poumons, il attaque les vaisseaux partout", a déclaré Frank Ruschitzka, un auteur de l'article de l'hôpital universitaire de Zurich.
Il a ajouté que les chercheurs avaient découvert que le virus mortel causait bien plus qu'une pneumonie.
"Il pénètre dans l'endothélium [couche de cellules], qui est la ligne de défense des vaisseaux sanguins. Il fait donc tomber votre propre système immunitaire et provoque des problèmes de microcirculation", en faisant référence à la circulation dans les plus petits vaisseaux sanguins.
Il réduit ensuite le flux sanguin vers les différentes parties du corps et finit par arrêter la circulation sanguine.
"D'après ce que nous voyons cliniquement, les patients ont des problèmes dans tous les organes - dans le cœur, les reins, l'intestin, partout", a-t-il déclaré.
Cela explique également pourquoi les fumeurs et les personnes souffrant de maladies préexistantes qui ont une fonction endothéliale affaiblie ou des vaisseaux sanguins malsains sont plus vulnérables au nouveau virus.
"Ce virus n'attaque pas seulement les poumons, il attaque les vaisseaux partout", a déclaré Frank Ruschitzka, un auteur de l'article de l'hôpital universitaire de Zurich.
Il a ajouté que les chercheurs avaient découvert que le virus mortel causait bien plus qu'une pneumonie.
"Il pénètre dans l'endothélium [couche de cellules], qui est la ligne de défense des vaisseaux sanguins. Il fait donc tomber votre propre système immunitaire et provoque des problèmes de microcirculation", en faisant référence à la circulation dans les plus petits vaisseaux sanguins.
Il réduit ensuite le flux sanguin vers les différentes parties du corps et finit par arrêter la circulation sanguine.
"D'après ce que nous voyons cliniquement, les patients ont des problèmes dans tous les organes - dans le cœur, les reins, l'intestin, partout", a-t-il déclaré.
Cela explique également pourquoi les fumeurs et les personnes souffrant de maladies préexistantes qui ont une fonction endothéliale affaiblie ou des vaisseaux sanguins malsains sont plus vulnérables au nouveau virus.
⚠️ Les scientifiques suédois sont en train d'organiser une révolte politique pour faire plier le gouvernement.
Rappelons-le, la Suède, à part quelques mesures pour éviter les gros attroupements, n'a pas pris de mesure exceptionnelle et mise sur "l'immunité de groupe".
Rappelons-le, la Suède, à part quelques mesures pour éviter les gros attroupements, n'a pas pris de mesure exceptionnelle et mise sur "l'immunité de groupe".
🔥🔥🔥
La capacité du coronavirus à muter a été largement sous-estimée, et les mutations affectent le caractère mortel des souches.
Une nouvelle étude menée par l'un des meilleurs scientifiques chinois a révélé que la capacité de mutation du SRAS-CoV-2 a été largement sous-estimée et que différentes souches peuvent expliquer les différents impacts de la maladie dans différentes parties du monde.
Le professeur Li Lanjuan et ses collègues de l'université du Zhejiang ont découvert, au sein d'un petit groupe de patients, de nombreuses mutations qui n'avaient pas été observées précédemment. Ces mutations comprenaient des changements si rares que les scientifiques n'avaient jamais envisagé qu'ils puissent se produire.
Ils ont également confirmé pour la première fois avec des analyses de laboratoire que certaines mutations pouvaient créer des souches plus mortelles que d'autres.
"Sars-CoV-2 a acquis des mutations capables de modifier substantiellement sa pathogénicité", ont écrit Li et ses collaborateurs dans un article non encore examiné par des pairs, publié dimanche sur le service de préimpression medRxiv.org.
L'étude de Li a fourni les premières preuves concrètes que la mutation pouvait affecter la gravité de la maladie ou des dommages causés par le virus chez son hôte.
Li a adopté une approche inhabituelle pour étudier la mutation du virus. Elle a analysé les souches virales isolées chez 11 patients atteints de COVID-19 choisis au hasard à Hangzhou, dans la province orientale du Zhejiang, et a ensuite testé l'efficacité avec laquelle elles pouvaient infecter et tuer des cellules.
Les mutations les plus mortelles chez les patients du Zhejiang avaient également été trouvées chez la plupart des patients en Europe, tandis que les souches les plus douces étaient les variétés prédominantes trouvées dans certaines parties des États-Unis, comme l'État de Washington, selon leur article.
Une autre étude a révélé que les souches new-yorkaises avaient été importées d'Europe. Le taux de mortalité à New York était similaire à celui de nombreux pays européens, voire pire.
Mais la mutation plus faible ne signifie pas un risque plus faible pour tout le monde, selon l'étude de Li. Dans le Zhejiang, deux patients de 30 et 50 ans qui avaient contracté la souche la plus faible sont tombés gravement malades. Bien qu'ils aient tous deux survécu, le patient le plus âgé a dû être traité dans une unité de soins intensifs.
Cette découverte pourrait mettre en lumière les différences de mortalité entre les régions. Les taux d'infection et de mortalité de la pandémie varient d'un pays à l'autre, et de nombreuses explications ont été proposées.
Les généticiens avaient remarqué que les souches dominantes dans les différentes régions géographiques étaient intrinsèquement différentes. Certains chercheurs soupçonnaient que les taux de mortalité variables pouvaient, en partie, être causés par des mutations, mais ils n'avaient pas de preuve directe.
La question était d'autant plus complexe que les taux de survie dépendaient de nombreux facteurs, tels que l'âge, les conditions de santé sous-jacentes ou même le groupe sanguin.
Dans les hôpitaux, le COVID-19 a été traité comme une seule et même maladie et les patients ont reçu le même traitement quelle que soit la souche dont ils sont atteints. Li et ses collègues ont suggéré que la définition des mutations dans une région pourrait déterminer les actions pour combattre le virus.
"Le développement de médicaments et de vaccins, bien qu'urgent, doit prendre en compte l'impact de ces mutations accumulées ... afin d'éviter les pièges potentiels", ont-ils déclaré.
Li a été le premier scientifique à proposer le verrouillage de Wuhan, selon des rapports des médias d'État. Le gouvernement a suivi son conseil et, fin janvier, la ville de plus de 11 millions d'habitants a été fermée du jour au lendemain.
La taille de l'échantillon de cette dernière étude était remarquablement petite.
Les autres études de suivi de la mutation du virus portaient généralement sur des centaines, voire des milliers de souches.
La capacité du coronavirus à muter a été largement sous-estimée, et les mutations affectent le caractère mortel des souches.
Une nouvelle étude menée par l'un des meilleurs scientifiques chinois a révélé que la capacité de mutation du SRAS-CoV-2 a été largement sous-estimée et que différentes souches peuvent expliquer les différents impacts de la maladie dans différentes parties du monde.
Le professeur Li Lanjuan et ses collègues de l'université du Zhejiang ont découvert, au sein d'un petit groupe de patients, de nombreuses mutations qui n'avaient pas été observées précédemment. Ces mutations comprenaient des changements si rares que les scientifiques n'avaient jamais envisagé qu'ils puissent se produire.
Ils ont également confirmé pour la première fois avec des analyses de laboratoire que certaines mutations pouvaient créer des souches plus mortelles que d'autres.
"Sars-CoV-2 a acquis des mutations capables de modifier substantiellement sa pathogénicité", ont écrit Li et ses collaborateurs dans un article non encore examiné par des pairs, publié dimanche sur le service de préimpression medRxiv.org.
L'étude de Li a fourni les premières preuves concrètes que la mutation pouvait affecter la gravité de la maladie ou des dommages causés par le virus chez son hôte.
Li a adopté une approche inhabituelle pour étudier la mutation du virus. Elle a analysé les souches virales isolées chez 11 patients atteints de COVID-19 choisis au hasard à Hangzhou, dans la province orientale du Zhejiang, et a ensuite testé l'efficacité avec laquelle elles pouvaient infecter et tuer des cellules.
Les mutations les plus mortelles chez les patients du Zhejiang avaient également été trouvées chez la plupart des patients en Europe, tandis que les souches les plus douces étaient les variétés prédominantes trouvées dans certaines parties des États-Unis, comme l'État de Washington, selon leur article.
Une autre étude a révélé que les souches new-yorkaises avaient été importées d'Europe. Le taux de mortalité à New York était similaire à celui de nombreux pays européens, voire pire.
Mais la mutation plus faible ne signifie pas un risque plus faible pour tout le monde, selon l'étude de Li. Dans le Zhejiang, deux patients de 30 et 50 ans qui avaient contracté la souche la plus faible sont tombés gravement malades. Bien qu'ils aient tous deux survécu, le patient le plus âgé a dû être traité dans une unité de soins intensifs.
Cette découverte pourrait mettre en lumière les différences de mortalité entre les régions. Les taux d'infection et de mortalité de la pandémie varient d'un pays à l'autre, et de nombreuses explications ont été proposées.
Les généticiens avaient remarqué que les souches dominantes dans les différentes régions géographiques étaient intrinsèquement différentes. Certains chercheurs soupçonnaient que les taux de mortalité variables pouvaient, en partie, être causés par des mutations, mais ils n'avaient pas de preuve directe.
La question était d'autant plus complexe que les taux de survie dépendaient de nombreux facteurs, tels que l'âge, les conditions de santé sous-jacentes ou même le groupe sanguin.
Dans les hôpitaux, le COVID-19 a été traité comme une seule et même maladie et les patients ont reçu le même traitement quelle que soit la souche dont ils sont atteints. Li et ses collègues ont suggéré que la définition des mutations dans une région pourrait déterminer les actions pour combattre le virus.
"Le développement de médicaments et de vaccins, bien qu'urgent, doit prendre en compte l'impact de ces mutations accumulées ... afin d'éviter les pièges potentiels", ont-ils déclaré.
Li a été le premier scientifique à proposer le verrouillage de Wuhan, selon des rapports des médias d'État. Le gouvernement a suivi son conseil et, fin janvier, la ville de plus de 11 millions d'habitants a été fermée du jour au lendemain.
La taille de l'échantillon de cette dernière étude était remarquablement petite.
Les autres études de suivi de la mutation du virus portaient généralement sur des centaines, voire des milliers de souches.
L'équipe de Li a détecté plus de 30 mutations. Parmi elles, 19 mutations - soit environ 60 % - étaient nouvelles.
Ils ont découvert que certaines de ces mutations pouvaient entraîner des changements fonctionnels dans la protéine de pointe du virus (j'en ai parlé dans un post précédent), une structure unique au-dessus de l'enveloppe virale permettant au coronavirus de se lier aux cellules humaines. Une simulation informatique a prédit que ces mutations augmenteraient son infectivité.
Pour vérifier cette théorie, Li et ses collègues ont infecté des cellules avec des souches porteuses de différentes mutations.Les souches les plus agressives pouvaient générer 270 fois ( !!!) de charge virale par rapport au type le plus faible.
Ces souches ont également tué les cellules le plus rapidement.
C'est un résultat inattendu pour moins d'une douzaine de patients, "indiquant que la véritable diversité des souches virales est encore largement sous-estimée", écrit Li dans son article. Il pourrait y avoir beaucoup, beaucoup plus de souches.
Les mutations étaient des gènes différents de la première souche isolée à Wuhan, où le virus a été détecté pour la première fois fin décembre de l'année dernière.
Le coronavirus change à une vitesse moyenne d'environ une mutation par mois.
Lundi, plus de 10 000 souches avaient été séquencées par les scientifiques du monde entier, contenant plus de 4 300 mutations, selon le Centre national chinois de bioinformation.
La plupart de ces échantillons, cependant, ont été séquencés selon une approche standard qui pourrait générer un résultat rapidement. Les gènes n'ont été lus qu'une seule fois, par exemple, et il y avait une marge d'erreur.
L'équipe de Li a utilisé une méthode plus sophistiquée connue sous le nom de séquençage ultra-profond. Chaque élément constitutif du génome du virus a été lu plus de 100 fois, ce qui a permis aux chercheurs de constater des changements qui auraient pu être négligés par l'approche classique.
Les chercheurs ont également découvert trois changements consécutifs - connus sous le nom de mutations des tri-nucléotides - chez un patient de 60 ans, ce qui était un événement rare. Habituellement, les gènes ont muté à un endroit à la fois. Ce patient a passé plus de 50 jours à l'hôpital, soit beaucoup plus longtemps que les autres patients atteints de COVID-19, et même ses fèces étaient infectieuses avec des souches virales vivantes.
"Il serait très intéressant d'étudier l'impact fonctionnel de cette mutation tri-nucléotidique", ont déclaré Li et ses collègues dans le document.
Le professeur Zhang Xuegong, chef de la division bioinformatique du Laboratoire national des sciences et technologies de l'information de l'Université de Tsinghua, a déclaré que le séquençage ultra-profond pourrait être une stratégie efficace pour suivre la mutation du virus.
"Il peut produire des informations utiles", a-t-il déclaré.
Mais cette approche pourrait être beaucoup plus longue et coûteuse. Il est peu probable qu'elle puisse être appliquée à tous les échantillons.
"Notre compréhension du virus reste assez faible", a déclaré M. Zhang. Des questions telles que l'origine du virus, pourquoi il pourrait tuer certains jeunes gens en bonne santé tout en ne générant aucun symptôme détectable chez beaucoup d'autres ont encore laissé les scientifiques se creuser la tête.
"S'il y a une découverte qui bouleverse la vision dominante, ne soyez pas surpris".
Ils ont découvert que certaines de ces mutations pouvaient entraîner des changements fonctionnels dans la protéine de pointe du virus (j'en ai parlé dans un post précédent), une structure unique au-dessus de l'enveloppe virale permettant au coronavirus de se lier aux cellules humaines. Une simulation informatique a prédit que ces mutations augmenteraient son infectivité.
Pour vérifier cette théorie, Li et ses collègues ont infecté des cellules avec des souches porteuses de différentes mutations.Les souches les plus agressives pouvaient générer 270 fois ( !!!) de charge virale par rapport au type le plus faible.
Ces souches ont également tué les cellules le plus rapidement.
C'est un résultat inattendu pour moins d'une douzaine de patients, "indiquant que la véritable diversité des souches virales est encore largement sous-estimée", écrit Li dans son article. Il pourrait y avoir beaucoup, beaucoup plus de souches.
Les mutations étaient des gènes différents de la première souche isolée à Wuhan, où le virus a été détecté pour la première fois fin décembre de l'année dernière.
Le coronavirus change à une vitesse moyenne d'environ une mutation par mois.
Lundi, plus de 10 000 souches avaient été séquencées par les scientifiques du monde entier, contenant plus de 4 300 mutations, selon le Centre national chinois de bioinformation.
La plupart de ces échantillons, cependant, ont été séquencés selon une approche standard qui pourrait générer un résultat rapidement. Les gènes n'ont été lus qu'une seule fois, par exemple, et il y avait une marge d'erreur.
L'équipe de Li a utilisé une méthode plus sophistiquée connue sous le nom de séquençage ultra-profond. Chaque élément constitutif du génome du virus a été lu plus de 100 fois, ce qui a permis aux chercheurs de constater des changements qui auraient pu être négligés par l'approche classique.
Les chercheurs ont également découvert trois changements consécutifs - connus sous le nom de mutations des tri-nucléotides - chez un patient de 60 ans, ce qui était un événement rare. Habituellement, les gènes ont muté à un endroit à la fois. Ce patient a passé plus de 50 jours à l'hôpital, soit beaucoup plus longtemps que les autres patients atteints de COVID-19, et même ses fèces étaient infectieuses avec des souches virales vivantes.
"Il serait très intéressant d'étudier l'impact fonctionnel de cette mutation tri-nucléotidique", ont déclaré Li et ses collègues dans le document.
Le professeur Zhang Xuegong, chef de la division bioinformatique du Laboratoire national des sciences et technologies de l'information de l'Université de Tsinghua, a déclaré que le séquençage ultra-profond pourrait être une stratégie efficace pour suivre la mutation du virus.
"Il peut produire des informations utiles", a-t-il déclaré.
Mais cette approche pourrait être beaucoup plus longue et coûteuse. Il est peu probable qu'elle puisse être appliquée à tous les échantillons.
"Notre compréhension du virus reste assez faible", a déclaré M. Zhang. Des questions telles que l'origine du virus, pourquoi il pourrait tuer certains jeunes gens en bonne santé tout en ne générant aucun symptôme détectable chez beaucoup d'autres ont encore laissé les scientifiques se creuser la tête.
"S'il y a une découverte qui bouleverse la vision dominante, ne soyez pas surpris".
⚠️ Dans le plus grand système hospitalier de New York, 88 % des patients COVID-19 sous respirateur n'ont pas survécu.
Lors de la conférence de presse qui se tient à cet instant, Trump nous fait son charabia habituel sur toutes les conneries qu'on peut imaginer (tout va bien, tout n'a jamais été aussi bien, le virus c'est bientôt de l'histoire ancienne, blablabla).
Problème :
Problème :
Quelques minutes après, le responsable scientifique de la Maison-Blanche prend la parole et nous explique que le virus meurt en quelques minutes en plein soleil (bombardé d'UV) et en quelques secondes avec l'isopropanol (alcool de désinfection).
Trump le laisse finir puis prend la parole.
... et nous explique qu'il a eu une idée révolutionnaire.
Il va demander aux scientifiques d'étudier la possibilité, je cite :
"D'infiltrer des rayons UV dans les corps des gens pour tuer le virus, avec des lampes ou des trucs comme ça..." et aussi de voir s'il serait possible d'étudier l'idée "d'injecter du désinfectant dans les gens pour tuer le virus"...
Je vous jure que c'est vrai. Gros malaise dans la salle devant un scientifique gêné hors caméra qui ne répond pas à Trump.
Un journaliste pose la question quelques minutes plus tard, le scientifique esquive avec un "hmmm, on ne fait pas ça dans notre labo..." et prend la fuite pour ne pas en rajouter une couche.
Magnifique.
Trump le laisse finir puis prend la parole.
... et nous explique qu'il a eu une idée révolutionnaire.
Il va demander aux scientifiques d'étudier la possibilité, je cite :
"D'infiltrer des rayons UV dans les corps des gens pour tuer le virus, avec des lampes ou des trucs comme ça..." et aussi de voir s'il serait possible d'étudier l'idée "d'injecter du désinfectant dans les gens pour tuer le virus"...
Je vous jure que c'est vrai. Gros malaise dans la salle devant un scientifique gêné hors caméra qui ne répond pas à Trump.
Un journaliste pose la question quelques minutes plus tard, le scientifique esquive avec un "hmmm, on ne fait pas ça dans notre labo..." et prend la fuite pour ne pas en rajouter une couche.
Magnifique.
Il vient d'en rajouter une couche auprès de la médecin en charge de la Task Force et a créé un nouveau malaise.
C'est surréaliste. 😂
C'est surréaliste. 😂
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La preuve en vidéo. 😂
⚠️ La branche diplomatique et des affaires étrangères de l'Union Européenne a déclaré qu'il y a des preuves d'une "campagne coordonnée" des sources officielles chinoises pour détourner les responsabilités de la pandémie de SRAS-CoV-2 et influencer la perception du public sur sa gestion de l'épidémie.