Chroniques des conflits mondiaux
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La seule chaîne francophone qui parle sans parti pris des guerres, notamment en Ukraine. Certaines images sont violentes.
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L’essentiel du point presse de la Défense russe du 2 septembre sur le conflit en Ukraine:

🎯En 24 heures, les forces ukrainiennes ont perdu 13 chars, 19 blindés de combat d’infanterie, 12 autres blindés, 11 camionnettes équipées de mitrailleuses lourdes et plus de 330 soldats. Deux personnes ont été faites prisonnières;

🎯 Un chasseur MiG-29 adapté pour tirer des missiles anti-radars américains HARM, ainsi que deux Su-25 ukrainiens ont été abattus dans la région de Kherson;

🎯 Les soldats de la 110e brigade mécanisée ukrainienne ont abandonné leurs positions de tir en République populaire de Donetsk (RPD) et refusé d’obéir aux ordres de leur commandement en raison de lourdes pertes;

🎯 En 24 heures, l’armée russe a détruit plusieurs systèmes de lance-roquettes multiples Olkha dans la région de Nikolaïev, huit postes de commandements dans les régions de Kharkov et de Nikolaïev et en RPD, ainsi que 42 unités d’artillerie, des effectifs et équipements militaires dans 134 districts;

🎯 Six dépôts de missiles et de munitions d’artillerie ont été détruits dans les régions de Kharkov, de Nikolaïev et en RPD;

🎯 La défense aérienne russe a abattu 12 drones ukrainiens en 24 heures dans les régions de Kharkov, de Zaporojié, de Kherson et en RPD;

🎯 Un missile anti-radar HARM de fabrication américaine a été abattu près de Novaïa Kakhovka, dans la région de Kherson. Les forces russes ont en outre intercepté 13 projectiles de lance-roquettes multiples HIMARS en RPD et dans la région de Kherson.

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L’armée ukrainienne avoue elle-même qu’elle vise la ville d’Energodar près de la centrale de Zaporojié

L’Etat-major ukrainien a déclaré sur Facebook avoir détruit trois pièces d’artillerie russes non loin de Kherson et d’Energodar. Or la centrale de Zaporojié est située en banlieue d’Energodar.

L’Ukraine a jusqu’ici affirmé que c’est l’armée russe qui bombarde la centrale nucléaire de Zaporojié.

Plusieurs experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique se trouvent maintenant à la centrale de Zaporojié. L’Agence a décidé d’y maintenir deux employés en mode permanent.

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«Je vais pendre tous mes amis à des chênes»

Plusieurs chaînes Telegram partagent une vidéo d’un homme armé qui promet de pendre ou tuer sur place ses amis d’enfance à Kakhovka.

L’homme, dont l’arme est ornée des couleurs ukrainiennes, dit qu’il tiendra cette promesse si seulement il arrive à retourner dans sa ville natale.

Kakhovka est une ville de la région de Kherson contrôlée par les forces russes depuis février.

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La contre-offensive de Kiev, «plus symbolique que stratégique»

La contre-offensive ukrainienne dans le sud du pays, qui a été tellement médiatisée, est plus symbolique que substantielle, écrit un journaliste britannique spécialisé dans la défense, Robert Fox, dans l’Evening Standard.

Selon l’auteur, elle est nécessaire au Président ukrainien Volodymyr Zelensky qui «voulait une action urgente parce qu’il craint que le sentiment d’impasse sur le front n’érode le soutien parmi les alliés, en particulier l’UE».

M.Fox souligne que Zelensky a ordonné d’attaquer les positions russes dans les steppes de la région de Kherson «contrairement aux avertissements des militaires».

Le 29 août, plusieurs unités de l’armée ukrainienne ont attaqué différents secteurs de la ligne de front dans la région de Kherson.

Selon la Défense russe, du 29 août au 1er septembre , Kiev a perdu plus de 2.500 soldats, 94 chars, 147 véhicules blindés, 4 avions et 3 hélicoptères…

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Cet Ukrainien soupçonne le gouvernement d’avoir délibérément organisé une guerre

Au bout de six mois d’opération russe en Ukraine, des gens commencent à y voir clair et à soupçonner une trahison en haut lieu.

Sinon, pourquoi le gouvernement, Arestovitch, le conseiller du Président ukrainien et d’autres responsables ont-ils annoncé la date de la contre-offensive ukrainienne?

«Pour qu’on tue davantage les nôtres? Pour que les Russes se préparent?», s’interroge cet Ukrainien sur la vidéo.

«Je commence à soupçonner que cette putain de guerre a été spécialement organisée et que ce ne sont pas les Russes qui ont attaqué.»


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Les trois quarts des Länder allemands n’ont plus de place pour les réfugiés ukrainiens

Le média allemand RND rapporte le 3 septembre que 12 Länder sur 16 n’ont plus de logements disponibles pour les réfugiés ukrainiens. Diverses municipalités et plusieurs régions du pays ont gelé les admissions de nouveaux arrivants. Le ministère de l’Intérieur a reconnu que la situation avait beaucoup changé au cours des six derniers mois et que celle-ci s’était aggravée.

Le 14 mars, il avait annoncé que si les réfugiés hébergés dans les centres d’accueil ne trouvaient pas de logement, ils seraient répartis dans différentes régions. Toutefois, plusieurs municipalités et Länder disent aujourd’hui stop à l’accueil de nouvelles personnes. Le ministre du Bade-Wurtemberg, Wilfried Krestschmann, a ainsi déclaré il y a dix jours que sa région avait accueilli plus de migrants qu’en 2015. Armin Schuster, ministre de l’Intérieur de la Saxe, a écrit dans une lettre adressée à la ministre fédérale, Mme Faeser, qu’il y avait des difficultés à répartir et à intégrer les réfugiés.

RND précise en outre que le Suddeutsche Zeitung a rapporté récemment que les municipalités du Brandebourg et de Rhénanie-du-Nord-Westphalie avaient décrété un gel des admissions, car le nombre maximum de personnes pouvant prétendre aux aides sociales étaient épuisé. Un porte-parole du ministère de l’Intérieur a déclaré au média que plus de 980.000 Ukrainiens avaient trouvé refuge en Allemagne depuis le début du conflit et qu’une moyenne de 875 personnes supplémentaires entraient en Allemagne chaque jour.

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Le collectif Stand for Ukraine va déposer plainte contre Ségolène Royal

Le collectif Stand for Ukraine a décidé de porter plainte contre la femme politique suite à ses déclarations sur le plateau de BFM TV le 1er septembre. Aline Le Bail-Kremer, co-fondatrice du collectif, a fait savoir à la chaine de télévision que la plainte était en train d’être rédigée et qu’elle serait déposée lundi. Ségolène Royal avait mis en doute la version ukrainienne du bombardement russe de la maternité de Marioupol, du désormais fameux massacre de Boutcha et du récit de «viol d’enfants pendant sept heures sous les yeux de leurs parents».

Mme Royal avait alors fustigé une propagande de guerre par la peur de la part de Volodymyr Zelensky afin d’entraver le processus de paix. Sur Twitter, l’ancienne candidate aux élections présidentielles de 2007 a répondu aux accusations qui lui sont faites en assurant qu’elle n’avait jamais nié les crimes de guerre, mais dénoncé une propagande de la peur qui conduit à l’escalade:

«C’est faux. Je n’ai jamais nié les crimes de guerre. Ce que tous les experts savent: la propagande de guerre par la peur, par la terreur, conduit à l’escalade. Rappelons les frappes criminelles en Irak, sur le mensonge. Chirac, isolé, avait eu le courage de dire non.» a déclaré Mme Royal.

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Des enfants ukrainiens font des saluts nazis dans un reportage de France 2

Le 1er septembre dernier, les téléspectateurs du JT de 20h sur France 2 ont pu voir un reportage qui évoquait le quotidien des enfants ukrainiens depuis le début du conflit. Toutefois, durant le reportage, on aperçoit des jeunes filles en arrière-plan lever le bras à la manière nazie après avoir fait un salut militaire classique sur le passage d’un convoi militaire ukrainien.

Sur Twitter, les utilisateurs ont exprimé leur indignation face à ces images. Par exemple, Aurélien Legrand, conseiller régional d’Île-de-France:

«Ça c’est l’Ukraine. Et c’est à la télévision française… Mais sinon on peut encore continuer de faire semblant…».

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Kiev veut des drones équipés de pulvérisateurs chimiques, selon la Défense russe

La Défense russe a annoncé le 3 septembre, par l’intermédiaire de son lieutenant-général Igor Kirillov, chef des forces de Défense contre les radiations chimiques et biologiques, que l’Ukraine a émis la demande auprès du constructeur de drones turcs Bayraktar d’équiper ses aéronefs de dispositifs de pulvérisation chimique.

«Nous avons à notre disposition une confirmation de la demande de l’Ukraine au constructeur turc de véhicules aériens sans pilote Bayraktar, en date du 15 décembre 2021, sur la possibilité d'équiper ce drone de systèmes et mécanismes de pulvérisation d'aérosols d'une capacité de plus de 20 litres», a déclaré le lieutenant-général.

La Défense russe a déclaré que les États-Unis développaient et brevetaient activement des moyens techniques d’armes biologiques destinés aux drones. Il s’agit en particulier de l’utilisation d’insectes infectés, d’où l’inquiétude de la Défense russe face à l’intérêt de Kiev pour ces drones. Le lieutenant-général Kirillov a ajouté que les drones Bayraktar ont une portée de vol pouvant atteindre 300 kilomètres. Ainsi, si ces derniers venaient à être équipés de ce dispositif, ils représenteraient une grande menace pour la Russie, car ils pourraient être utilisés à grande échelle par Kiev sur le territoire russe.

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Les États-Unis partiront-ils avec leurs programmes d'armes biologiques inachevés en Ukraine?

Le Pentagone transfère des programmes d'armes biologiques inachevés en Ukraine vers d'autres pays post-soviétiques et d'Europe de l'Est, selon la Défense russe. L'expansion du réseau de biolaboratoires, qui pourrait être utilisé pour créer et stocker des composants d'armes biologiques, constitue une menace pour la sécurité de la Russie, a-t-il ajouté.

Contrairement aux armes nucléaires que les États-Unis déploient sur le territoire des pays partenaires de l'Otan, la politique similaire de l'Alliance dans le domaine biologique lui permet de s'approcher sans contrôle des frontières de la Russie.

La Défense russe a ajouté que les États-Unis ont retiré d'Odessa des chars contenant des agents pathogènes de la peste et du choléra.

«Selon l'acte d'inspection de la collection de souches microbiennes de l'Institut de recherche anti-peste à Odessa, 654 conteneurs d'agent pathogène de la maladie du charbon étaient stockés», a détaillé le général Igor Kirillov.

Il a précisé qu'il n'était pas nécessaire de conserver un grand nombre de tubes des mêmes souches. Cependant, la nomenclature et le nombre cumulé d'agents pathogènes dangereux remettent en question le caractère préventif, protecteur ou autre caractère pacifique des activités entreprises.

Pour la Défense russe, il est clair que le Pentagone a l'intention de transférer dès que possible les programmes inachevés en Ukraine vers d'autres pays post-soviétiques, «ainsi que vers des États d'Europe de l'Est, comme la Bulgarie, la République tchèque et les États baltes».

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Des enfants blessés lors d’une exposition d’armes à Tchernigov

Dans la ville de Tchernigov se tenait une exposition d’armes lors de laquelle les visiteurs, y compris les enfants, pouvaient librement en manipuler. Un garçon de 10 ans a alors actionné accidentellement la queue de détente d’un lance-roquette antichar RPG-18, rapporte la chaîne de télévision ukrainienne Obschestvennoye. Toutefois, une autre version des faits met en cause l’un des organisateurs qui aurait activé l’arme.

Cinq personnes ont été blessées, dont quatre enfants âgés de 2 à 12 ans. Une enquête a été ouverte par le Bureau national d’enquête ukrainien (SBI) afin de déterminer les responsabilités des organisateurs. Sur sa chaîne Telegram, le conseil municipal de Tchernigov a fait savoir qu’il n’avait pas donné son accord et qu’il n’avait d’ailleurs même pas été prévenu de la tenue de cette manifestation.

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Les forces tchétchènes reprennent une offensive d’envergure dans le Donbass

Le Président tchétchène Ramzan Kadyrov a annoncé sur Telegram que la force spéciale Akhmat et le 2e corps des milices populaires de Lougansk avaient lancé une offensive de grande envergure sur plusieurs axes dans la région de Donetsk.

«Nos militaires avancent activement sur Soledar, Iakovlevka et Seversk. La pause prise ces derniers temps à des fins tactiques est complètement justifiée. Je ne vais pas révéler tous les secrets, mais grâce à notre plan l’adversaire enthousiasmé a dévoilé toutes ses positions», a-t-il indiqué.

«Si ces derniers jours, l’ennemi inspiré par notre pause tactique a tenté de lancer une contre-offensive, il ne lui reste qu’à penser au salut de sa vie valant moins que rien.»

Dans son post Ramzan Kadyrov a publié une vidéo où le commandant du régiment spécial Akhmat, Apty Alaoudinov, lui a annoncé le début de l’offensive et a révélé que les unités ukrainiennes subissaient d’énormes pertes en hommes et matériel.

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Derrière les lignes rouges de Zelensky, la peur, affirme un média serbe

Le média serbe Pechat s’est intéressé à l’attitude de Volodymyr Zelensky depuis le début de l’opération spéciale russe. Il a expliqué que les différentes lignes rouges préalables à des négociations de paix évoquée par le Président ukrainien, qui sont franchies par Moscou, ne sont en réalité qu’un prétexte pour gagner du temps.

Cela met de facto le Président ukrainien dans une position délicate. D’une part, Washington lui demande d’être résolu et militant, d’envoyer au front un maximum de mobilisés, même non préparés. D’autre part, les Européens souhaitent de plus en plus la paix, ayant réalisé que la poursuite du conflit et des sanctions contre la Russie détruit leur économie qui est pour partie au moins dépendante de l’énergie et des matières premières russes. Pechat précise ensuite que Zelensky joue la montre en annonçant régulièrement une contre-offensive qui n’est encore jamais arrivée -et ce, malgré tous les milliards versés par les pays Occidentaux- afin de ne pas rendre des comptes.

Concernant la communication, celle-ci est médiocre, pour l’hebdomadaire qui la résume à une campagne de relations publiques faite de trois appels quotidiens à la communauté internationale, tandis que le résultat sur le terrain est nul, mis à part des diversions et des attaques terroristes. Et M.Zelensky n’hésite pas à accuser les Européens de ne pas avoir envoyé suffisamment d’armes et d’argent pour expliquer ces échecs. Mais Pechat précise que derrière ces gesticulations se cache une peur: Le dirigeant ukrainien craint de perdre le plébiscite de l’Occident du jour au lendemain, à l’instar de ce qu’il s’est passé avec l’ancien Président Petro Porochenko.
La publication conclut en affirmant que le chef d’État ukrainien connaîtra tôt ou tard le même sort et que cela serait la meilleure issue pour lui.

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Des femmes ukrainiennes bientôt interdites de quitter le pays

Si jusqu’ici, les Ukrainiennes étaient entièrement exemptées de l’interdiction de quitter leur pays, ce ne sera plus le cas à partir du 1er octobre. L’avocat du ministère de la Défense, Volodymyr Smilka, a expliqué au média ukrainien Suspilne les modalités de cette décision.

Les femmes exerçant un certain nombre de professions sont tenues de s'inscrire auprès de l'armée, conformément à l’ordonnance n°313 publiée en décembre 2021. Il comportait au départ 35 métiers, mais suite au tollé suscité dans l’opinion publique, 14 professions sont désormais concernées et les personnes qui les exercent ne peuvent plus quitter le pays pendant la loi martiale.

L’avocat a fait savoir au média que la Défense ukrainienne étudiait actuellement la possibilité de tenir des registres séparés pour les femmes et travaillait sur l’organisation d’une commission médicale. C’est pourquoi des modifications ultérieures sont encore à attendre. Les citoyennes qui ne se seront pas enregistrées ne seront pas sanctionnées d’une amende avant la fin de l’année, a fait savoir l’avocat.

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L'Ukraine ne pourra pas revenir aux frontières précédentes, estime un colonel américain

Kiev ne pourra pas revenir à ses frontières précédentes, mais Washington est satisfait d'un tel arrangement, a déclaré l'ancien conseiller du chef du Pentagone Douglas McGregor.

Selon le colonel, il n'existe aucun scénario dans lequel la Russie restiturait les territoires qu'elle contrôle.

Dans le même temps, le haut gradé américain est persuadé que le Président Joe Biden en était conscient dès le début.

M.McGregor a souligné que les États-Unis poursuivaient initialement leurs propres objectifs et cherchaient également à «nuire à la Russie», ce qui explique que l'Ukraine se retrouve dans une position plus que difficile.

«La Russie croit à juste titre que les États-Unis sont derrière tout […], Washington est derrière Zelensky. Washington dit à Zelensky de continuer à se battre», résume le colonel.

Auparavant, il avait déclaré que l'aide militaire de Washington pourrait conduire l'Ukraine à perdre tout le sud et la rive gauche du Dniepr. Il avait également assuré qu'une augmentation des livraisons d'armes par les États-Unis conduirait inévitablement à une escalade du conflit.

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Une rencontre touchante

En partant pour des missions de combat lors de l'opération spéciale en #Ukraine, des pilotes d'hélicoptère russes apercevaient toujours une vieille grand-mère.

Elle sortait en courant de sa maison et faisait le signe de la croix aux militaires et s'inclinait aussi devant eux.

Une fois, en rentrant à leur base, les pilotes ont décidé d'atterrir devant sa maison. La scène émouvante a été filmée.

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La Hongrie appelle l’Ukraine à déposer les armes

Si le bloc Occidental continue à soutenir l’Ukraine, la Hongrie, quant à elle, fait tout pour inciter l’Ukraine à déposer les armes, rapporte Politico. Bien que membre de l’OTAN, la Hongrie a refusé de lui fournir des armes, mais en a également interdit le transit sur son territoire dont une partie est limitrophe avec l’Ukraine.

D’après le média américain, Budapest a insisté pour alléger certaines sanctions contre la Russie et des responsables hongrois se sont rendus à Moscou pour négocier un accord sur les approvisionnements en gaz. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, avait plaidé en faveur d’un changement de cap sur le dossier ukrainien lors d’un discours en juillet.

«L'objectif de l'Occident, ne devrait pas être de gagner la guerre, mais de négocier la paix et de faire une bonne offre de paix», avait déclaré M.Orban.
Il avait ajouté que la position de l’Union européenne concernant le conflit devait être différente :
"La tâche de l'Union européenne n'est pas de se tenir aux côtés des Russes ou des Ukrainiens, mais de se tenir entre la Russie et l'Ukraine", selon le leader hongrois.

Politico précise que la position de Viktor Orban vis-à-vis de l’Ukraine et de Moscou est ancienne. Depuis son retour au poste de Premier ministre en 2010, Orban a tissé des liens toujours plus étroits avec la Russie alors qu’il fut auparavant farouchement antisoviétique. Il a notamment conclu un accord avec une entreprise publique russe pour l’agrandissement d’une centrale nucléaire. Le 26 août, la Hongrie a délivré un permis pour la poursuite du projet, en plein conflit avec l’Ukraine.

Dans le même temps, les relations avec Kiev se sont dégradées. Budapest s’est opposée aux politiques linguistiques et éducatives de l’Ukraine qui, selon elle, portent atteinte aux droits de plus de 100.000 sujets hongrois qui vivent dans l’ouest de l’Ukraine. Politico ajoute que la Hongrie a même empêché à plusieurs reprises l’OTAN de tenir des réunions ministérielles avec l’Ukraine. En avril dernier, Viktor Orban avait qualifié, dans un discours de victoire électoral, Volodymyr Zelensky d’adversaire. En outre, des cadres de son parti avaient accusé l’Ukraine d’ingérences.

Le média ajoute qu’après six mois de conflit en Ukraine, l’unité des pays occidentaux est mise à rude épreuve et les partenaires occidentaux craignent que la Hongrie sape les politiques d'accord et de sécurité de l’UE. Ivanna Klympush-Tsintsadze, présidente de la commission du Parlement ukrainien sur l'intégration à l'UE, a fait savoir à Politico que les dirigeants hongrois ne font que mettre en avant leur agenda politique interne ainsi que celui de «leurs amis russes». Elle déplore que la position de Budapest ne finisse par affaiblir davantage l’unité de l’UE sur le dossier ukrainien.

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«C’est une tentative de rétablir le fascisme». Un journaliste américain dénonce la démolition du Monument de la victoire à Riga.

Jackson Hinkle donne son point de vue alternatif sur le conflit ukrainien dans des vidéos publiées régulièrement.

Il a rappelé dans le début de sa vidéo le lourd tribut qu’a payé l’URSS pour libérer l’Europe du nazisme. Pour lui, si les Soviétiques n’avaient pas été là, le monde aurait été très différent. Il s’est ensuite exprimé sur la démolition du Monument de la victoire à Riga et sur les pressions du gouvernement letton sur la ville de Daugavpils qui refuse d’en faire de même.

"Vous devez comprendre. Ce qu'ils font est une tentative de restauration du fascisme. Pas seulement pour désavouer tout ce qui est lié aux Soviétiques, mais pour essayer de restaurer le fascisme dans tout l'Occident », a déclaré M.Hinkle.

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