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🏳️‍🌈 | Fiducia supplicans : une décision qui « correspond au souhait de la Conférence des évêques suisses ».

Dans un communiqué la Conférence des évêques suisses (CES) revient sur le texte du Dicastère pour la Doctrine de la Foi ouvrant la possibilité de bénir les couples de même sexe.

Selon les évêques suisses, cette décision correspond à leur souhait d’une Eglise ouverte qui prend au sérieux, respecte et accompagne les personnes dans différentes situations relationnelles. Les évêques soulignent que la bénédiction est un don de Dieu qui revient à tous ceux et celles qui la demandent. Le désir de bénédiction montre que les personnes concernées souhaitent entrer dans la relation salvatrice avec Dieu. En faisant le pas de rendre possible la bénédiction des couples dans des situations relationnelles diverses, l’Eglise reconnaît ce désir pour tous.

Pour reprendre leurs mots, « les discussions sous l’égide de l’Esprit Saint qui ont eu lieu cette année dans le cadre du synode sur la synodalité ouvrent un horizon à ce sujet. Avec la déclaration qui vient de paraître, l’Eglise témoigne qu’elle perçoit et prend au sérieux les préoccupations synodales et qu’elle assume de manière conséquente sa mission d’accompagnement pastoral de tout être humain, en continuité avec l’exhortation apostolique Amoris laetitia ».

🔗 Site internet de la Conférence des évêques suisses

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🏳️‍🌈 | Fiducia supplicans : des évêques s’opposent aux bénédictions des couples de même sexe

Alors que la Conférences des évêques suisses vient de se réjouir de la promulgation du texte visant à autoriser les bénédictions des couples de même sexe, d’autres évêques dans le monde ont tenu à marquer leur opposition à cette déclaration doctrinale.

La Conférence épiscopale du Malawi a clairement affiché son refus de bénir les unions homosexuelles en affirmant que « pour éviter de semer la confusion parmi les fidèles, nous demandons que, pour des raisons pastorales, les bénédictions de toute sorte et les unions homosexuelles de toute sorte ne soient pas autorisées au Malawi ».

La Conférence épiscopale de Zambie a fait de même, indiquant qu’afin d'éviter toute confusion et ambiguïté pastorales et de ne pas enfreindre la loi de son pays qui interdit les unions et les activités entre personnes de même sexe, elle propose que la déclaration soit considérée comme un document de réflexion et ne soit pas mise en œuvre en Zambie.

La Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB) a noté que certains aspects de la déclaration « provoquaient de l’anxiété et même de la confusion parmi les chrétiens et, en général, parmi le peuple de Dieu ».

La Conférence des évêques catholiques du Nigeria (CBCN) « assure l'ensemble du peuple de Dieu que l'enseignement de l'Église catholique sur le mariage reste le même. Il n'y a donc aucune possibilité pour l'Église de bénir les unions et les activités homosexuelles. La CBCN remercie tous les prêtres pour leur accompagnement des couples mariés, leur demandant de continuer à soutenir le sacrement du mariage et de ne jamais faire quoi que ce soit qui puisse porter atteinte au caractère sacré de ce sacrement. »

Pour la Conférence épiscopale ukrainienne, la déclaration du dicastère revêt un « danger par sa formulation ambiguë qui provoque des interprétations divergentes parmi les fidèles ».

Le porte parole de la Conférence épiscopale polonaise, le père Leszek Gęsiak, a déclaré que les personnes homosexuelles « ne peuvent pas recevoir de bénédiction. »

Mgr Tomash Peta, archevêque d’Astana au Kazakhstan, et Mgr Schneider, son évêque auxiliaire, ont affirmé que ce texte approuvait des pratiques qui contredisaient « la révélation divine et la doctrine et la pratique ininterrompues et bimillénaires » de l’Église catholique et demandent purement et simplement « de révoquer la permission de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe ». « Nous exhortons et interdisons aux prêtres et aux fidèles de l’archidiocèse de Sainte Marie d’Astana d’accepter ou d’accomplir toute forme de bénédiction de quelque nature que ce soit aux couples en situation irrégulière et aux couples de même sexe ».

Mgr Munilla, évêque d’Orihuela-Alicante, explique pourquoi l’Église ne peut pas donner de bénédiction aux couples homosexuels dans une vidéo de plus d’une demi-heure.

Mgr Robert Mutsaerts, évêque auxiliaire du diocèse de Bois-le-Duc aux Pays-Bas, dénonce l'« ambiguïté diabolique » de Fiducia Supplicans.

Mgr Strickland, évêque émérite de Tyler aux Etats-Unis, et Mgr Fuentes, évêque émérite de Minas en Uruguay, se sont opposés au texte.

Mgr Eleganti, évêque auxiliaire émérite de Coire en Suisse, met vivement en cause l’idée de bénédiction: « il reste donc qu’une pratique et une union pécheresses ne peuvent être bénies parce qu’elles contredisent l’ordre de la création et la volonté de Dieu, et dans ce cas, la bénédiction ne peut être ni donnée ni reçue avec fruit ». « L’Église a toujours enseigné cela ».

La Confraternité Britannique du Clergé Catholique, qui représente plus de 500 prêtres et diacres en Grande-Bretagne, n’a pas hésité à rédiger un communiqué dans lequel elle déclare que les « bénédictions de "couples" homosexuels sont théologiquement, pastoralement et pratiquement inadmissibles. »

🔗 The Wanderer

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🏳️‍🌈 | Mgr Eleganti : « les vérités sont éternelles et ne changent pas avec l'esprit du temps »

Mgr Eleganti, ancien évêque auxiliaire de Coire, a récemment partagé ses réflexions sur le nouveau document intitulé "Fiducia supplicans" et les divergences d'interprétations qui en découlent au sein de la communauté ecclésiale. Ce document suscite des débats allant de l'approbation d'un "Nouveau Départ" à des positions plus restrictives, voire à l'interdiction totale de bénédictions liturgiques pour certaines unions.

Dans ses observations, Mgr Eleganti souligne la nécessité de maintenir la cohérence avec la doctrine et la pratique pastorale de l'Église, une tradition qui s'étend sur deux millénaires. Il cite l'archevêque d'Astana qui va jusqu'à considérer "Fiducia supplicans" comme une rupture avec l'enseignement constant de l'Église, refusant toute bénédiction de situations jugées objectivement pécheresses.

Le prélat souligne également une question clé abordée dans le document : la distinction entre la bénédiction d'un couple et celle de son union. Il critique l'idée d'une compréhension "élargie" de la bénédiction, arguant que cela pourrait semer la confusion et contredire la pratique traditionnelle de l'Église.

Une critique particulière est adressée au concept d' "apprentissage" du pape François, présenté comme une nouvelle création conceptuelle sans fondement dans la tradition. Mgr Eleganti rappelle que les papes et les évêques sont les gardiens de la foi et ne sont pas autorisés à créer de nouvelles vérités.

En conclusion, le prélat insiste sur l'importance de maintenir l'harmonie entre l'orthodoxie (doctrine) et l'orthopraxie (pratique) au sein de l'Église. Il met en garde contre le risque de division et d'hérésie lorsque ces deux aspects entrent en conflit, affirmant que cela pourrait conduire à l'autodissolution de l'Église par la pratique. Le débat autour de "Fiducia supplicans" semble ainsi soulever des questions fondamentales sur la direction future de l'Église et son engagement envers ses enseignements traditionnels.

🔗 Site personnel de Mgr Eleganti

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🏳️‍🌈 | Le Cardinal Müller critique fermement les bénédictions pour les couples de même sexe qu’il considère comme « blasphématoires »

Dans une prise de position marquante, le Cardinal Gerhard L. Müller, Préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, a exprimé une critique radicale de la déclaration Fiducia Supplicans. Cette déclaration, initiée par le récent Préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, Victor M. Fernández, suggère la possibilité de bénir des couples « en situation irrégulière », y compris ceux de même sexe, une idée que Müller considère comme blasphématoire et contraire à l'enseignement catholique.

La déclaration Fiducia Supplicans, qualifiée d'inédite dans l'histoire de l'Église catholique, indique qu'un prêtre pourrait bénir, de manière privée mais non liturgique, des couples vivant dans une relation sexuelle hors mariage, incluant les couples homosexuels. Cette proposition a soulevé de nombreuses questions parmi les évêques, les prêtres et les laïcs, exigeant une réponse claire et sans équivoque.

Le Cardinal Müller soulève des interrogations quant à la compatibilité de cette déclaration avec l'enseignement traditionnel de l'Église. Il critique le fait que la déclaration n'ait pas été discutée ou approuvée par l'Assemblée Générale des Cardinaux et Évêques du Dicastère. De plus, il note l'absence de soutien dans les textes bibliques, les écrits des Pères et Docteurs de l'Église, ou les documents précédents du magistère pour en étayer les conclusions.

Selon Müller, cette déclaration représente un "saut doctrinal" plutôt qu'un développement doctrinal, car les innovations ne peuvent pas aller au-delà de ce qui a été révélé une fois pour toutes par les apôtres comme la parole de Dieu. Il rappelle que la dernière déclaration magistérielle sur ce sujet, datant de moins de trois ans, rejetait catégoriquement la possibilité de bénir ces unions.

Müller critique également la tentative de Fiducia Supplicans de justifier une nouvelle doctrine sans contredire ce document de 2021. Ce nouveau document reconnaît que les enseignements traditionnels n'autorisent pas de bénir des situations contraires à la loi de Dieu. Cependant, il propose d'élargir le concept de bénédiction pour inclure des bénédictions non liturgiques relevant de la piété populaire. Ces nouvelles bénédictions, selon Müller, ne trouveraient aucun fondement dans les textes bibliques ni dans les déclarations antérieures du magistère.

Le Cardinal Müller affirme qu'il est dangereux d'inventer de nouveaux termes qui vont à l'encontre de l'usage traditionnel du langage, car cela peut conduire à des exercices arbitraires de pouvoir. Il souligne que bénir une relation qui s'oppose directement à Dieu ne peut pas être considéré comme une bénédiction pastorale et que cela serait plutôt une source de confusion pour les fidèles.

En conclusion, Müller remet en question la capacité d'un catholique fidèle d'accepter l'enseignement de Fiducia Supplicans. Il appelle les prêtres et les évêques à éviter de telles bénédictions et à proclamer plutôt l'amour et la bonté de Dieu à tous les peuples, en aidant les pécheurs et ceux qui ont des difficultés de conversion avec des conseils et des prières, sans pour autant bénir des conditions de vie pécheresses.

Le Cardinal Müller insiste sur le fait que l'Église ne peut célébrer une chose et enseigner une autre, car cela serait contraire à l'enseignement du Christ. Il rappelle que la doctrine doit être en accord avec les paroles et les actes du Christ, conformément à l'enseignement du Concile Vatican II.

🔗 New Daily Compass

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🎄| Exposition inédite dans une librairie de Vevey qui présente des crèches de Noël depuis 30 ans

La librairie La Clef de Sol à Vevey sort le grand jeu ; cela fait 30 ans cette année que ses gérants exposent des crèches de Noël et pour marquer cet anniversaire, diversité et perles rares sont à l'honneur jusqu'au 13 janvier.

Pour cet anniversaire, l’équipe présente cette année 250 crèches provenant de nombreux pays dont les Philippines, l’Iran, l’Afrique du Sud et l’Italie. L’exposition est ouverte depuis le 14 novembre et prendra fin le 13 janvier. Si toutes les pièces racontent l’histoire de la nativité, elles se différencient notamment par leurs styles ainsi que par les matériaux utilisés.

Certaines pièces uniques et rares sont mises en vente. De plus, les groupes peuvent réserver un créneau pour effectuer une visite guidée. Enfin, un calendrier de l’avent est disponible en ligne afin de découvrir la collection.

🔗 Evangeliques.info

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📔 | La Conférence des évêques suisses introduit la reconnaissance du mariage homosexuel et des changements de sexe dans le Code de Droit Canon

Dans un document daté du 27 novembre 2023, la Conférence des évêques suisses (CES) publie un ajout aux normes du canon 877 CIC, la partie du Code de Droit Canonique qui traite des registres des baptisés.

Ce document commence par une liste de définitions où les évêques introduisent la notion de « partenariats entre personnes de même sexe », reprise directement des unions civiles entre personnes de même sexe. Une définition pour le moins surprenante pour une institution qui ne reconnaît pas ces unions.

Il est ensuite question de l’inscription de l’enfant dans les registres de baptême. Dans toute cette partie il n’est plus question exclusivement du nom du père et de la mère de l’enfant, mais le mot « partenaire » revient à plusieurs reprises à propos de l’enregistrement des parents. « Pour l'inscription dans le registre des baptêmes, la mère ou le père de l'enfant est considéré(e) comme tel(le). L'autre partenaire, s'il a adopté l'enfant ou s'il a la garde de l'enfant, est mentionné comme tel dans les remarques. »

Le dernier ajout traite des « personnes dont le sexe a été modifié à l’état civil ». Les évêques autorisent donc de modifier « le sexe, le prénom et la date civile du changement » des registres de baptêmes pour toute personne qui « souhaite faire inscrire son changement de sexe après un changement d'état civil ». Dans la suite du document la Conférence des évêques suisses parle même de « nouveau prénom et/ou le nouveau sexe ». Et de conclure : « ceci est particulièrement important si un éventuel mariage canonique est envisagé ».

Faut-il y voir une reconnaissance des unions civiles de même sexe et de la théorie du genre de la part de la CES ? Quelle sera la prochaine étape concernant le mariage canonique ?

🔗 Ajout à la 1e série de Normes complémentaires de la Conférence des évêques suisses (CES) du 3 juillet 1985 concernant le canon 877 CIC

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🎄| Message du Saint-Père et bénédiction "Urbi et Orbi" à l'occasion de la fête de Noël

Chers frères et sœurs, joyeux Noël !

Le regard et le cœur des chrétiens du monde entier sont tournés vers Bethléem ; là où règnent aujourd’hui la douleur et le silence, a retenti l’annonce attendue depuis des siècles : « vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur » (Lc 2, 11). Ce sont les paroles de l’ange dans le ciel de Bethléem et elles nous sont également adressées. Elles nous remplissent de confiance et d’espérance de savoir que le Seigneur est né pour nous ; que la Parole éternelle du Père, le Dieu infini, a fixé sa demeure parmi nous. Il s’est fait chair, il est venu « habiter parmi nous » (Jn 1, 14) : voilà la nouvelle qui change le cours de l’histoire !

L’annonce de Bethléem est celle d’une « grande joie » (Lc 2, 10). Quelle joie ? Pas le bonheur passager du monde, pas la joie du plaisir, mais une joie “grande” parce qu’elle nous rend “grands”. Aujourd’hui, en effet, nous les êtres humains, avec nos limites, nous embrassons la certitude d’une espérance inouïe, celle d’être nés pour le Ciel. Oui, Jésus notre frère est venu faire de son Père notre Père : Enfant fragile, il nous révèle la tendresse de Dieu ; et bien plus encore : Lui, le Fils unique du Père, nous donne le « pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jn 1, 12). Voilà la joie qui console le cœur, qui renouvelle l’espérance et qui donne la paix : c’est la joie de l’Esprit Saint, la joie d’être des enfants aimés.

Frères et sœurs, aujourd’hui à Bethléem, dans les ténèbres de la terre, s’est allumée cette flamme inextinguible, aujourd’hui sur les ténèbres du monde prévaut la lumière de Dieu, « qui éclaire tout homme » (Jn 1, 9). Frères et sœurs, réjouissons-nous de cette grâce ! Réjouis-toi, toi qui as perdu confiance et certitudes, car tu n’es pas seul : le Christ est né pour toi ! Réjouis-toi, toi qui as perdu l’espérance, parce que Dieu te tend la main : il ne te pointe pas du doigt, mais il t’offre sa petite main d’Enfant pour te libérer de tes peurs, te relever de tes peines et te montrer qu’à ses yeux tu as plus de valeur que tout. Réjouis-toi, toi qui ne trouves pas la paix dans ton cœur, car pour toi s’est accomplie l’antique prophétie d’Isaïe : « Un enfant nous est né, un fils nous a été donné [...] son nom est proclamé: [...] Prince-de-la-Paix » (9,5). L’Écriture révèle que sa paix, son règne « sera sans fin » (9, 6).

Dans l’Écriture, le Prince de la paix s’oppose au « prince de ce monde » (Jn 12, 31) qui, en semant la mort, agit contre le Seigneur, « qui aime les vivants » (Sg 11, 26). Nous le voyons à l’œuvre à Bethléem lorsque le massacre des innocents a lieu après la naissance du Sauveur. Combien de massacres d’innocents dans le monde : dans le sein maternel, sur les routes des désespérés en quête d’espérance, dans les vies de tant d’enfants dont l’enfance est dévastée par la guerre. Ce sont les petits Jésus d’aujourd’hui, ces enfants dont l’enfance est dévastée par la guerre, par les guerres.

[...]

Qu’il s’approche en Israël et en Palestine, où la guerre secoue la vie de ces populations. Je les embrasse toutes, en particulier les communautés chrétiennes de Gaza et de toute la Terre Sainte.

[...]

Frères et sœurs, le temps de grâce et d’espérance du Jubilé, qui commencera dans un an, approche. Que cette période de préparation soit une occasion pour convertir le cœur ; pour dire “non” à la guerre et “oui” à la paix ; pour répondre avec joie à l’invitation du Seigneur qui nous appelle, comme prophétisa encore Isaïe, « annoncer la bonne nouvelle aux humbles, / guérir ceux qui ont le cœur brisé, / proclamer aux captifs leur délivrance, / aux prisonniers leur libération » (Is 61, 1).

Ces paroles se sont accomplies en Jésus (cf. Lc 4, 18), né aujourd’hui à Bethléem. Accueillons-le, ouvrons-Lui notre cœur, lui le Sauveur ! ouvrons-Lui notre cœur, lui le Sauveur, qui est le Prince de la paix !

🔗 Bureau de presse du Vatican

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🇻🇦| Le cardinal suisse Kurt Koch concélèbre la messe de suffrage pour Benoît XVI

A l'occasion de l'anniversaire de la mort de Benoît XVI, l'archevêque Georg Gänswein, son secrétaire particulier, a célébré une cérémonie solennelle dans la Basilique Saint-Pierre ; le cardinal Gerhard Ludwig Müller, successeur du cardinal Ratzinger à la Congrégation pour la doctrine de la foi, et le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, ont concélébré cette messe.

Dans son sermon, Mgr Gänswein a remercié Dieu pour « la richesse du magistère, la profondeur de la théologie et l’exemple brillant de cet ouvrier simple et humble dans la vigne du Seigneur ». Le célébrant a rappelé ce qui était comme un fil conducteur dans la vie de Benoît : le service de la foi de l'Église.

« Dans les années qui ont suivi sa démission du ministère pétrinien, Benoît XVI s'est surtout consacré à cette dimension de la vie de foi. Nous nous souvenons de ses paroles lors de l'Angélus du 24 février 2013 : "Le Seigneur m'appelle à gravir la montagne, à me consacrer encore plus à la prière et à la contemplation. Mais cela ne signifie pas que j'abandonne l'Église, bien au contraire. Si Dieu me le demande, c'est précisément pour que je puisse continuer à la servir, avec le même dévouement et le même amour que j'ai essayé de le faire jusqu'à présent" », a déclaré l'archevêque, visiblement ému.

En conclusion, Mgr Gänswein a rendu hommage à son ancien supérieur, qu'il a accompagné fidèlement pendant plus de 20 ans, en ces termes :
« Chers frères et sœurs, c'est dans l'Eucharistie que le mystère de Noël reste présent, c'est dans l'Eucharistie que l'Église se construit comme famille de Dieu ; c'est dans l'Eucharistie que nous sommes unis à tous les croyants, y compris aux saints et à nos chers défunts. Dans l'Eucharistie, nous restons également unis à Benoît XVI et nous sommes sincèrement reconnaissants à Dieu pour le don de sa vie, la richesse de son magistère, la profondeur de sa théologie et l'exemple lumineux de ce "simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur" ».

🔗 Vatican News

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👶🏻 | Le pape appelle à une «interdiction universelle» de la GPA

Pour la présentation des vœux aux membres du corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, le Pape François a fait ce lundi un discours très remarqué.

Le pape François a invité lundi la communauté internationale à s'engager pour l'interdiction de la gestation pour autrui (GPA), dénonçant une «commercialisation» du corps humain. «Le chemin de la paix exige le respect de la vie, de chaque vie humaine, à commencer par celle de l'enfant à naître dans le ventre de la mère, qui ne peut être supprimé ou devenir un objet de commercialisation», a déclaré le Pape.

«À cet égard, je considère que la pratique de la gestation pour autrui est regrettable, car elle porte gravement atteinte à la dignité des femmes et des enfants», a-t-il ajouté. «Je souhaite donc que la communauté internationale s'engage à interdire universellement cette pratique». L'Église catholique est opposée à la GPA, technique de procréation médicalement assistée consistant à implanter un embryon dans l'utérus d'une mère porteuse, qui remet le bébé à un couple demandeur à sa naissance. En juin 2022, le jésuite argentin avait déjà qualifié la GPA de «pratique inhumaine».

En novembre 2023, le Vatican avait indiqué que les enfants de couples de même sexe, qu'ils soient adoptés ou nés par gestation pour autrui, pouvaient être baptisés. La majeure partie des pays européens interdisent la GPA. Le recours aux mères porteuses est parfois autorisé ou toléré tant qu'il n'est pas rémunéré (Belgique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Canada, Brésil, Colombie). La maternité de substitution commerciale, donc la GPA rémunérée, est autorisée dans certains États américains.

🔗 Le Figaro

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🇻🇦 | Communiqué : pas de bénédictions pour les couples homosexuels dans les Eglises africaines

Le 11 janvier 2024, le Président du Symposium des Conférences Épiscopales d'Afrique et de Madagascar, le Cardinal Fridolin Ambongo, a publié un communiqué officialisant la synthèse des réponses des Conférences épiscopales africaines à la Déclaration Fiducia supplicans.

Après avoir réaffirmé leur pleine communion avec le Pape François, les évêques africains réaffirme dans ce document la doctrine catholique sur le mariage et la sexualité. Puis ils prodiguent quelques conseils au clergé pour l'accompagnement pastoral des couples en situation irrégulière. Ensuite, après avoir indiqué clairement leur position sur les unions de même sexe, les Conférences épiscopales africaines publient une déclaration finale :

« En résumé, les Conférences épiscopales à travers l'Afrique, qui ont réaffirmé avec force leur communion avec le Pape François, estiment que les bénédictions extra-liturgiques proposées dans la Déclaration Fiducia supplicans ne peuvent être réalisées en Afrique sans s'exposer à des scandales. Ils rappellent, comme le fait clairement Fiducia supplicans, au clergé, aux communautés religieuses, à tous les croyants et aux personnes de bonne volonté, que la doctrine de l'Église sur le mariage chrétien et la sexualité reste inchangée. Pour cette raison, nous, les évêques africains, ne considérons pas qu'il soit approprié pour l'Afrique de bénir des unions homosexuelles ou des couples de même sexe parce que, dans notre contexte, cela causerait de la confusion et serait en contradiction directe avec l'éthique culturelle des communautés africaines. Le langage de la Fiducia supplicans reste trop subtil pour être compris par les gens simples. De plus, il reste très difficile d’encourager les personnes de même sexe qui vivent dans une union stable ne pas revendiquer la légitimité de leur propre statut.
Nous, évêques africains, insistons sur l'appel à la conversion de tous.
Comme Osée, Jésus vient témoigner de la tendresse de Dieu : "Il n'est pas venu appeler les justes, mais les pécheurs" (Mt 9, 3). Cela ne fait aucun doute. Mais Jésus tend aussi la main au pécheur pour qu'il se relève, pour qu'il se convertisse (cf. Mc 1, 5). Après avoir montré tant de tendresse à la femme prise en flagrant délit d'adultère, il lui dit : "Va, et désormais ne pèche plus" (Jn 8, 11). En tant que sel de la terre et lumière du monde (cf. Mt 5, 13-14), la mission miséricordieuse de l'Église est d'aller à contre-courant de l'esprit du monde (cf. Rm 12, 2) et de lui offrir le meilleur, même s'il est exigeant.
Certains pays préfèrent disposer de plus de temps pour approfondir la Déclaration qui, en fait, offre la possibilité de ces bénédictions mais ne les impose pas. Quoi qu'il en soit, nous continuerons à réfléchir sur la valeur du thème général de ce document, au-delà des seules bénédictions pour les couples en situation irrégulière, c'est-à-dire sur la richesse des bénédictions spontanées dans la pastorale de tous les jours.
" Grâce et paix " : c'est par ces mots tirés de Saint Paul, en communion avec Sa Sainteté le Pape François et tous les évêques africains, qu'en tant que Président du Symposium des Conférences Épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SECAM), je conclus ce message en appelant ainsi toutes les communautés chrétiennes à ne pas se laisser ébranler. Sa Sainteté le Pape François, farouchement opposé à toute forme de colonisation culturelle en Afrique, bénit de tout cœur le peuple africain et l'encourage à rester fidèle, comme toujours, à la défense des valeurs chrétiennes. »

🔗 Texte complet du communiqué, traduit par nos soins

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🇨🇭| Le Cardinal suisse Kurt Koch s'exprime à propos des répercussions négatives de Fiducia supplicans sur l'œcuménisme

La récente déclaration du Vatican concernant la bénédiction des couples de même sexe a suscité des réactions mitigées au sein de l'Église catholique, oscillant entre approbation enthousiaste et rejet ferme. Cependant, le Cardinal Kurt Koch souligne également les implications de cette déclaration sur le dialogue œcuménique.

Dans une interview accordée à Vatican News, le Cardinal Koch, Préfet du Dicastère pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens, a révélé avoir reçu des réactions, notamment négatives, de différentes églises chrétiennes concernant 'Fiducia supplicans'. Il a mentionné que les chrétiens orthodoxes orientaux avaient demandé à discuter de cette déclaration lors d'une réunion prévue à Rome la semaine prochaine.

Le Cardinal Koch a également exprimé son point de vue sur l'impact de cette déclaration sur l'œcuménisme : « Je pense que nous devons repenser le dialogue œcuménique : Qu'est-ce qu'une bénédiction, et quelle est la relation entre la doctrine et le soin pastoral ? » Ces questions, devenues pressantes, nécessitent désormais un débat approfondi. Répondant à la question de savoir si les motifs pastoraux pourraient justifier une hospitalité eucharistique de manière similaire à "Fiducia supplicans", le cardinal a répondu par la négative, estimant inapproprié de transposer cette perspective pastorale à la question de la communion eucharistique.

Le Cardinal a poursuivi en abordant les tensions au sein de l'orthodoxie, qui affectent l'œcuménisme avec les églises orthodoxes. Il a cité l'exemple de la réunion plénière de la Commission à Alexandrie en juin dernier, marquée par l'absence de quatre églises orthodoxes : la Russie, la Serbie, la Bulgarie et Antioche. Cette situation complexifie le dialogue œcuménique avec l'orthodoxie, le cardinal soulignant la difficulté de maintenir une neutralité qui ne soit pas synonyme d'indifférence.

Concernant l'œcuménisme avec les églises protestantes et réformées, le Cardinal Koch a plaidé pour une revitalisation de la dimension spirituelle du dialogue. Il a rappelé que le mouvement œcuménique avait débuté comme un mouvement de prière, citant le Pape Benoît XVI qui disait que le navire œcuménique n'aurait jamais pris la mer s'il n'avait été porté par un courant de prière. Dans l'Évangile selon Jean, Jésus ne commande pas l'unité de ses disciples, mais prie pour elle. « Et si Jésus a prié pour l'unité de ses disciples, que pouvons-nous faire de mieux ? », a déclaré le cardinal. Ces commentaires ont été faits à l'occasion de la Semaine Mondiale de Prière pour l'Unité Chrétienne, qui débutera jeudi et sera clôturée par le Pape François le 25 janvier avec la célébration des Vêpres.

🔗 Vatican News

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🇨🇭| Une nouvelle étape pour la fraternité Eucharistein après le départ de Nicolas Buttet

La Fraternité Eucharistein se trouve à un tournant décisif suite à l’annonce du départ de son fondateur, le père Nicolas Buttet, le 19 janvier 2024. Le départ de Nicolas Buttet, qui a été dispensé de ses vœux religieux par Mgr François Touvet, évêque coadjuteur de Fréjus-Toulon, marque une période de transformation pour la communauté fondée en 1996.

Cyrille Jacquot, l’actuel modérateur de la communauté, et Claire Lasser, responsable de la maison de Château Rima, ont ces récentes évolutions au sein de la fraternité à cath.ch, comme par exemple les efforts de la communauté pour obtenir le statut de famille ecclésiale de vie consacrée.

Le modérateur exprime un sentiment de tristesse face à l'issue des événements, soulignant l'incapacité de trouver une solution de réconciliation avec Nicolas Buttet. Claire Lasser évoque les différentes réactions au sein de la communauté, allant de la colère au soulagement. Elle souligne la nécessité d'une réflexion sur la participation active des membres à la vie communautaire.

La fraternité après Nicolas Buttet

Selon Cyrille Jacquot, une réconciliation authentique aurait nécessité un dialogue ouvert sur les conclusions du rapport de la visite canonique, qui pointait du doigt les manquements de Nicolas Buttet dans la gouvernance de la fraternité. Il insiste sur l'importance de l'examen de conscience collectif, plutôt que de placer toute la responsabilité sur le fondateur.

La fraternité poursuit ses activités, notamment les formations communautaires et les missions telles que l'accueil de personnes en difficulté. Claire Lasser mentionne d'autres missions comme le catéchisme et les retraites. Concernant le noviciat, un nouveau modèle pédagogique est en cours d'élaboration pour éviter les liens trop étroits entre novices et responsables.

Eucharistein travaille à transformer ses constitutions, cherchant à équilibrer le charisme communautaire et le droit canon. L'objectif est d'atteindre le statut de famille ecclésiale de vie consacrée. Les responsables d’Eucharistein soulignent l'importance d'une culture communautaire renouvelée, axée sur une spiritualité plus synodale, où les décisions ne sont pas prises de manière isolée.

Vers une évolution de la Communauté

La communauté aspire à une plus grande synodalité, favorisant la participation et l'égalité dans les relations fraternelles. Des changements dans le coutumier de la maison, comme le rythme de vie et les permissions personnelles, reflètent cette évolution.

En dépit du départ de Nicolas Buttet, la Fraternité Eucharistein voit ces événements comme un temps de renouvellement vers une maturité plus grande. La communauté reste reconnaissante envers le père Nicolas Buttet pour le charisme qu'il a insufflé, tout en se projetant vers un avenir de réforme et de renouvellement spirituel.

🔗 Cath.ch

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🇨🇭| La population sans religion a dépassé les catholiques en Suisse

Dans un changement sans précédent dans le paysage religieux de la Suisse, les dernières données de l'Office fédéral de la statistique (OFS) révèlent que les personnes sans appartenance religieuse représentent désormais le groupe le plus important, surpassant les catholiques en 2022. Cette évolution marque une étape significative dans la société suisse, reflétant des tendances plus larges de sécularisation et de diversification des croyances et pratiques spirituelles.

Un tournant historique : les non-croyants en tête

En 2022, 34% de la population suisse ne s'identifiait à aucune religion, une hausse considérable depuis 1970, où seulement 1% de la population se déclarait sans appartenance religieuse. Cette croissance s'est accélérée depuis le tournant du millénaire, passant de 11% en 2000 à 20% en 2010. Cette montée en puissance des non-croyants a finalement dépassé le pourcentage des catholiques, qui se situe actuellement à 32%.

Des disparités géographiques et démographiques

Les données révèlent des disparités notables entre les régions. Dans les cantons urbains comme Bâle-Ville et Neuchâtel, les non-croyants forment une majorité écrasante (56% et 53% respectivement), tandis que les cantons ruraux comme Appenzell-Rhodes Intérieures affichent des chiffres bien plus bas (15%). De plus, la tendance à l'irréligion est plus marquée chez les jeunes, avec 42% des 25-34 ans se déclarant sans appartenance religieuse, contre seulement 16% chez les plus de 75 ans.

Dans l'ensemble, les hommes sont légèrement plus enclins que les femmes à se déclarer sans religion (36% contre 31%). Cette différence souligne la complexité des facteurs sociaux et culturels qui influencent les croyances et les affiliations religieuses.

Au-delà de la religion : spiritualité et croyances


Malgré l'absence d'affiliation religieuse formelle, la spiritualité n'est pas absente chez les non-croyants. Environ un tiers de ces derniers se considèrent comme "plutôt" ou "très" spirituels. Des moments difficiles de la vie (28%) ou des périodes de maladie (22%) sont souvent des moments où la spiritualité joue un rôle important, même pour ceux sans appartenance religieuse. Curieusement, environ 30% de ces personnes croient en une puissance supérieure, bien qu'elles n'adhèrent pas à la croyance en un ou plusieurs dieux.

Un paysage en mutation
Cette évolution du paysage religieux suisse reflète un changement plus profond dans la manière dont les individus perçoivent et vivent leur spiritualité. Alors que la tradition religieuse perd du terrain, de nouvelles formes de croyance et de spiritualité semblent émerger, redéfinissant la nature de la foi et de la pratique spirituelle dans la Suisse contemporaine.

🔗 Office Fédéral de la Statistique

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🇻🇦 | Le dicastère pour la Doctrine de la foi fait une mise au point sur la célébration des sacrements

Dans une note intitulée “Gestis verbisque”, approuvée par le pape François et rendue publique le 3 février 2024, le dicastère pour la Doctrine de la foi fait une mise au point sur la célébration des sacrements, rappelant aux pasteurs qu’il ne peuvent modifier la liturgie de leur propre initiative, sous peine de rendre le sacrement « invalide ». Rome rappelle que toute fantaisie est « toujours un acte gravement illicite et mérite une peine exemplaire ».

Ce document exprime une préoccupation concernant les nombreuses situations où les sacrements ont été célébrés de manière invalide due à des modifications importantes apportées à leur matière ou leur forme prescrite par l'Église. Ces modifications, telles que l'utilisation de formules de baptême inappropriées, ont nécessité la répétition des sacrements pour les personnes concernées, suscitant l'émoi parmi les fidèles et posant des problèmes aux prêtres baptisés avec des formules invalides, affectant ainsi la validité de leur ordination et des sacrements qu'ils ont célébrés.

Le document réitère l'importance de se conformer strictement aux formes et matières sacramentelles établies par l'Église, soulignant que toute modification arbitraire n'est pas seulement gravement illicite mais sape également l'unité et l'intégrité de la pratique sacramentelle. L'objectif principal de "Gestis verbisque" est de réaffirmer la primauté de l'action de Dieu dans les sacrements et de protéger l'unité du Corps du Christ, en mettant l'accent sur la nécessité pour les ministres d'exercer une "attention particulière" dans l'administration des sacrements.

Cette note du Dicastère s'inscrit dans la continuité de la tradition catholique de réflexion sur les sacrements comme moyens par lesquels Dieu dispense sa grâce, en rappelant que ces derniers ne sont pas soumis à la discrétion personnelle des ministres ou à la manipulation. Le document exhorte les ministres à surmonter la tentation de se sentir propriétaires de l'Église, leur rappelant que les sacrements sont des dons confiés par l'Église qu'ils doivent administrer selon ses directives.

La validité des sacrements, selon le document, dépend d'une adhésion stricte à la matière et à la forme sacramentelle définies par l'Église, ainsi que de l'intention du ministre de faire ce que l'Église entend faire dans les sacrements. "Gestis verbisque" sert donc de rappel crucial pour les ministres de l'Église sur l'importance de préserver l'intégrité des sacrements, s'assurant qu'ils reflètent fidèlement l'intention de Jésus-Christ et sont célébrés de manière à être valides et efficaces pour les fidèles.

🔗 Bureau de presse du Vatican

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📊 | Sondage sur les jeunes et la spiritualité en Suisse romande

Un questionnaire destiné aux jeunes a été préparé par l'Institut de Sociologie Pastorale de Suisse romande afin de mieux évaluer leur rapport à la spiritualité.

L’institut suisse de sociologie pastorale (SPI) est un établissement de recherche soutenu par l’Eglise catholique en Suisse. Il a été créé en novembre 2022 par la Conférence des ordinaires de la Suisse romande (COR) et ses objectifs consistent à enrichir la réflexion pastorale et la formation des stratégies pastorales en Suisse Romande et à renforcer la voix de l’Eglise catholique de Suisse Romande au niveau national. Les thèmes prioritaires ont été choisis et proposés par les membres de la COR : transmission de la foi dans une culture déchristianisée, l’organisation structurelle de l’Eglise, le chemin vers une Eglise interculturelle, la synodalité, la diaconie, la pastorale de la santé, etc…

La sociologue des religions française Isabelle Jonveaux, en charge de cette antenne romande du SPI, est diplômée de l’Ecole des hautes études en Sciences sociales à Paris (EHESS) et de l’Université de Trente (Italie). Ses domaines de recherche portent essentiellement sur la vie consacrée contemporaine ainsi que sur les questions touchant à internet et religion.

🔗 Répondre au sondage en ligne

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🎓 | La laïcisation du Collège de l'Abbaye de Saint-Maurice bientôt bloquée dans les urnes ?

Le Collège de l'abbaye de Saint-Maurice est au cœur d'une controverse suite à la décision de changer son nom. Cette démarche fait suite à un scandale d'abus sexuels qui a secoué l'établissement, révélé par l'émission Mise au point de la RTS, impliquant des membres de l'abbaye.

Le 14 mars, le Grand Conseil valaisan a tranché en faveur du changement de nom du collège. Un postulat urgent avait été déposé au Grand Conseil en session de mars pour demander de ne pas changer l’identité de l’établissement, postulat qui a été largement refusé (103 non, 22 oui, 0 abstentions). Cette décision intervient un jour après la présentation d'un rapport d'un groupe de travail, dirigé par Monika Maire-Hefti, qui a recommandé ce changement en vue de la rentrée 2024-2025. Le collège abandonnera le terme « abbaye » pour devenir le Collège de Saint-Maurice, marquant une laïcisation symbolique de l'institution.

Des voix s'élèvent pour questionner la légalité de ce changement de nom au regard de la loi cantonale sur l'instruction publique, qui spécifie le nom du collège. Jean Romain, ancien député PLR au Grand Conseil genevois, écrivain et ancien professeur de philosophie, ainsi que l'avocat-notaire Stéphane Riand, soulignent l'illégalité potentielle de cette décision sans une modification préalable de la loi.

Face aux critiques, le conseiller d'État Christophe Darbellay défend la décision comme étant un accord mutuel avec l'abbaye et annonce une révision de la loi sur l'instruction publique pour aligner la législation avec le nouveau nom de l'établissement.

Alors que le collège s'apprête à entamer un nouveau chapitre de son histoire, le débat persiste sur l'impact de cette décision sur l'identité et l'héritage de l'établissement. Jean Romain évoque la possibilité d'un référendum si la mention « abbaye » est officiellement retirée du nom du collège dans la législation.

🔗 Article de Watson

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🇨🇭 | L'évêque émérite de Coire Vitus Huonder est décédé

Vitus Huonder, évêque émérite de Coire, est décédé le 3 avril à l'âge de 81 ans. Son décès est survenu à la suite d'une grave maladie pour laquelle il a été hospitalisé le 19 mars.

Mgr Huonder avait été évêque du diocèse de Coire de 2007 à 2019, avant de prendre sa retraite, en raison des limites d'âge, et de s'installer dans une maison de la Fraternité Saint Pie X, l'Institut Sancta Maria à Wangs (Suisse).

🔗 Vatican News

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🇨🇭| Mgr Huonder sera enterré à Écône, aux côtés de Mgr Lefebvre

Dans un communiqué publié sur le site internet du diocèse de Coire, Mgr Joseph Bonnemain et le diocèse de Coire ont exprimé leur gratitude pour tout ce qu'il a accompli dans ses différentes fonctions au cours de nombreuses années.

Au cours des deux dernières semaines, Mgr Huonder a souffert d'une maladie grave et inattendue. Son successeur, Mgr Bonnemain, lui a rendu visite à plusieurs reprises, notamment le dimanche des Rameaux et le lundi de Pâques. Les deux hommes ont eu une conversation franche concernant les obsèques à venir et la décision déjà prise par l'évêque émérite, communiquée par écrit à l'ordinariat de Coire en 2022, de ne pas être inhumé à Coire. Le lundi de Pâques, Monseigneur Joseph Maria Bonnemain a tenu à vérifier de nouveau si cette décision restait inchangée, soulignant que nombreux sont ceux qui pourraient ne pas comprendre ce choix, étant donné que les évêques du diocèse sont généralement enterrés devant la cathédrale de Coire. Monseigneur Vitus Huonder a fermement confirmé son ultime volonté : être enterré près de Monseigneur Marcel Lefebvre. Mgr Bonnemain a assuré qu'il respecterait naturellement ce souhait. Mgr Vitus Huonder sera donc inhumé à Ecône en Valais. Les responsables de la Fraternité Saint-Pie X fourniront en temps voulu les détails précis de la messe de requiem et des funérailles.

Une messe de requiem sera célébrée à la catédrale de Coire en mémoire de l'évêque émérite défunt. Des informations seront communiquées ultérieurement.

🔗 Communiqué du diocèse de Coire

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🇨🇭 | La brasserie de l'Abbaye de Saint-Maurice se lance dans une bière haut de gamme

Suite aux troubles médiatiques et judiciaires récents, la brasserie de l'Abbaye de Saint-Maurice cherche à reconquérir son public après le départ de deux partenaires commerciaux, Amstein et la Coop. Les deux distributeurs restent inflexibles quant à leur décision de ne pas redistribuer les bières de l'Abbaye pour l'instant, en raison des événements passés.

Malgré les difficultés, le président de la brasserie, Pierre-Alain Cardinaux, reste optimiste et annonce une réorientation stratégique vers une bière haut de gamme et une réduction de l'offre pour se concentrer sur la qualité et le lien avec l'Abbaye. La collaboration avec la brasserie La Mine pour la production de bières et avec la Cave Montreux Riviera pour le vin est envisagée pour relancer les ventes.

🔗 LePeuple.ch

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🇻🇦 | Audience au Corps Pontifical de la Garde Suisse à l'occasion de la prestation de serment des nouvelles recrues

Chers membres et familles des Gardes suisses,

Mesdames et Messieurs les Autorités,

Je salue le Commandant, les Officiers et tous les membres de la Garde suisse pontificale, ainsi que les familles venues pour la fête. Je salue avec gratitude les autorités civiles et militaires.

Ce jour est toujours attendu et apprécié pour moi, car il me donne l'occasion d'exprimer publiquement mon "merci" pour la présence et le service de la Garde suisse. Tout d'abord pour la présence : une présence qui se distingue par sa qualité, par son style aimable, attentionné, voire scrupuleux. Et bien sûr, pour le service quotidien, toujours généreux et diligent.

Ma gratitude inclut affectueusement les familles de ces jeunes, car s'ils sont ici et s'ils sont bien éduqués, c'est avant tout grâce à l'environnement dans lequel ils ont grandi.

Je tiens à exprimer ma vive appréciation au Commandant, Monsieur Christoph Graf, et à ses collaborateurs, parmi lesquels je remercie particulièrement le Chapelain, un bon bénédictin !

Chères Gardes, je suis heureux car vos supérieurs m'ont rapporté plusieurs aspects positifs, que j'aime partager en ce moment.

Parmi vous, il y a un excellent esprit de corps, une atmosphère positive et de respect dans la caserne, un comportement courtois envers les supérieurs et les invités, malgré parfois de longues périodes de service intense et fatigant, en raison du fait que vous êtes numériquement un peu en dessous de l'effectif. Vous faites preuve d'un haut niveau de motivation et de volonté de servir, et aussi - cela me réjouit beaucoup - de bonnes relations entre vous : vous faites des excursions ensemble, passez les jours de congé ensemble, sortez souvent en compagnie. Et c'est très beau !

En effet, la relation est l'expérience clé pour nous chrétiens : Jésus nous a révélé et témoigné que Dieu est amour, qu'Il est en Lui-même relation, et dans ce mystère nous trouvons le but et l'accomplissement de notre existence. Les bonnes relations sont la voie principale pour notre croissance et notre maturation humaine et chrétienne. Une grande partie de ce qui caractérise notre personnalité, nous l'avons appris à travers les relations avec les parents, les frères et sœurs, les camarades de classe, les enseignants, les amis, les collègues de travail, et ainsi de suite.

C'est pourquoi la vie dans la famille élargie de la Garde suisse, pendant au moins deux ans de service, est un temps si important et formateur pour vous. Il ne s'agit pas seulement d'une période de travail, mais d'un temps de vie et de relation, de communion intense dans une compagnie diversifiée. Cette diversité et cette intensité de communauté et de relations entre vous dans votre environnement quotidien de la caserne sont un aspect essentiel et qualifiant pour vous.

Dans cette perspective, la nouvelle caserne devrait apporter une contribution importante au regroupement des Gardes et de leurs familles, qui sont actuellement contraints de vivre un peu dispersés par manque d'espace, et ainsi soutenir et renforcer ce lien et ce sens de la famille au sein du Corps.

Toujours en ce qui concerne la dimension relationnelle, je vous exhorte à cultiver activement la vie communautaire. Aujourd'hui, il est courant parmi les jeunes de passer du temps libre seul avec un ordinateur ou un téléphone portable. Je dis donc aussi à vous, jeunes Gardes : allez à contre-courant ! Il vaut mieux utiliser le temps libre pour des activités communes, pour découvrir Rome, pour des moments de fraternité où se raconter et partager, pour le sport... Ces expériences vous construisent de l'intérieur et vous accompagneront toute votre vie.

Mes chers, je vous souhaite une bonne fête et je vous confie à la protection de la Vierge Marie et de vos Saints patrons. Je sais que vous priez pour moi, je le sais : je vous remercie beaucoup et je vous demande de continuer à le faire. Merci à vous tous !

🔗 Vatican.va

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