Natalya Poklonskaya a quitté ses fonctions de sous-directrice de l'agence fédérale en charge de la CEI, des Russes de l'étranger et des questions humanitaires.

Cela confirme l'important "turnover" que je mentionnais le 3 février dans la sous-direction de cet organisme, à l'occasion de sa nomination.

Il est possible que ses prises de position extrêmement étonnantes et à contre-courant, tenues il y a un mois, aient accéléré son départ, que cela vienne d'elle-même ou de ses supérieurs. Elle ne semble pas avoir compris le dossier ukrainien, alors qu'elle en est au centre...

Après tout, c'est une personne "professionnellement" instable. Procureur de Crimée quelques mois, député russe (c'est son "poste" le plus long), ambassadrice (elle n'a même pas eu le temps d'entrer en fonction), sous-directrice de cet organisme de la CEI pendant 4 mois...

Elle semble satisfaite et pressée de recevoir sa nouvelle fonction, pour l'instant secrète. On verra de quoi il s'agit et combien de temps elle assumera ses futures responsabilités (si elle ne change pas d'avis d'ici là).

Il est important de promouvoir la culture de qualité, qui met en valeur les talents individuels, bien distincts, de chaque pays, de chaque région et de chaque période historique. C'est ce qui forme la richesse de l'ensemble de l'Humanité.
Le patriotisme, le traditionalisme, c'est la mise en valeur de toutes les spécificités, leur mise en compétition.

A contrario, l'idéologie mondialiste, dont le cosmopolitisme fait partie, cherche à détruire l'héritage de l'Humanité, y compris dans le domaine culturel. De plusieurs façons.
🔸 En interdisant (censure) ou en détruisant les œuvres anciennes pour des motifs politiques et idéologiques, ou par le concept de mode, qui provoque volontairement l'oubli, par motivation financière : l'éphémère et le modernisme produisent du renouvellement, des dépenses et ainsi de suite : produire beaucoup et souvent, de moins bonne qualité.
🔸 Des interdictions s'appliquent aussi à des œuvres d'autres pays, pour motif (géo)politique, idéologique, ou peut-être même pour des raisons de concurrence financière.
🔸 Par la destruction des frontières par cosmopolitisme (ou en tant qu'effet secondaire d'autres motivations mondialistes) : en supprimant les peuples, les différences, en interdisant légalement la différenciation, en mélangeant tous les individus, les mondialistes effacent la culture de l'Humanité accumulée durant des millénaires.
🔸 L'appât du gain du système pseudo-« culturel » mondialiste/capitaliste vise à attirer un « consommateur » (et non un spectateur), qui paiera facilement. Ainsi, pour corrompre l'Humain, quoi de plus efficace que d'afficher des filles dénudées, et dont la durée de l'apprentissage est réduit à néant ? L'avantage est aussi d'économiser sur les costumes. Peu de dépenses pour un maximum de profits. Remplacez cela par des jeux d'éclairage et du fort bruit, et vous obtenez une machine à « cash ». Le synonyme, me semble-t-il, est, entre autres, le terme « Eurovision ».
🔸 Doit-on mentionner « l'art contemporain », produit par des charlatans médiocres, qui sont intéressés à ce que la concurrence de l'excellence disparaisse pour ne plus leur faire d'ombre ?

➡️ Il est donc important, vital, de promouvoir la culture, la belle culture de qualité, qui démontre l'intelligence, la mémoire et le savoir-faire des auteurs, de l'Humanité et des individus qui la composent.
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Une réflexion concerne les différences d'accès et de diffusion de la culture dans le monde.
Quand vous recherchez des chants traditionnels ou folkloriques au niveau d'un Etat, la culture Russe sort du lot en terme de quantité et de diversité. Plus exactement, la Russie occidentale, incluant ses territoires des actuelles Biélorussie et Ukraine, sans oublier le Caucase. Moins en ce qui concerne la culture de Russie extrême-orientale, particulière, qui est moins connue.

On trouve aussi assez facilement du contenu typique en Bulgarie, en Europe de l'Est, dans le Caucase (actuelles Géorgie, Arménie), en Turquie, dans le monde Arabe (Proche-Orient, Afrique du Nord) et dans les pays asiatiques.

Mais en Europe occidentale, on trouve peu de culture nationale. Si l'on prend le folklore français, ou les chants traditionnels français, au niveau du pays, c'est très pauvre. On trouve une culture, un folklore, une tradition bretonnes, corses, alsaciennes, basques etc, mais au niveau national, ce pays pourtant très ancien, et grand, n'a jamais mis en avant une culture nationale ou l'ensemble de ses cultures régionales. Pourtant, tout cela existe. Il n'y a pas que la Marseillaise, un chant politique, qui doit représenter la culture traditionnelle française et l'identité française aux yeux et aux oreilles de l'Humanité.

Ainsi, dans le cadre d'une opposition politique française, une des choses à bâtir est la culture française, rendant les Français fiers d'eux, et montrant aux yeux du monde ce qu'est la France, son histoire, l'immensité de son territoire, par la promotion au niveau national de ses cultures historiques et régionales métropolitaines (Bretagne, Alsace, Corse pour les plus connues, et les autres qu'il faudra redécouvrir) ainsi que de ses DOM-TOM (Antilles, Réunion, Polynésie etc). Construire ainsi une culture traditionnelle française basée sur l'ensemble du travail qualitatif accompli par des générations de français dans l'ensemble du territoire, et dans les territoires perdus : les descendants des Français partis en Amérique du Nord ou en étant revenus, ou d'Indochine, ou d'Afrique francophone, auraient eux-aussi toute leur place pour rappeler la grandeur de la France.

Voilà ce qu'est un programme politique culturel pour, entre autres, la France.

Suite de l'étude de la manipulation politique.
Page 362 de l'ouvrage Le viol des Foules par la Propagande Politique, de Serge Tchakhotine, écrit en 1952.

🔶 En politique intérieure, l'auteur retient deux slogans à succès de la propagande hitlérienne : « l'utilité commune avant l'utilité privée » et « l'anéantissement de la servitude de l'intérêt capitaliste ». Cependant, ces slogans étaient des attrapes et Hitler, après être arrivé au pouvoir, n'a pas tenu les promesses attendues.

La propagande hitlérienne en arrive rapidement à bombarder de mots et de slogans choquant, de menaces, de prophéties, de promesses si folles qu'elles n'atteignent que ceux tellement exalté qu'ils répondent sans réfléchir.

👉🏻 Aujourd'hui, nous avons de nombreuses similarités avec, entre autres, la profusion des adeptes du négationnisme : la négation de la géologie, la négation de la virologie, la négation de la structure familiale, la négation de la sexualité naturelle, la négation de l'Histoire ou la négation des patries avec l'importance du respect des frontières et de l'intégrité des peuples. Toutes ces politiques mondialistes, basées sur une propagande publicitaire ou de réclame, ne réussissent pas l'épreuve de la contradiction et de la démonstration (cf. page 124 et pages 128 et suivantes).

🔶 En politique extérieure, l'auteur retient le slogan à succès « Europe réveille-toi ! » basé sur un autre slogan à succès en politique intérieure « Allemagne, réveille-toi ! », pour monter les nations européennes contre l'URSS.

👉🏻 Finalement, même en politique extérieure, nous ne sommes pas très dépaysés de nos jours.

Pour faire passer les idées dans les masses, Hitler utilise la propagande émotive basée sur la peur, que nous allons étudier en détails.

Donetsk a été copieusement bombardée par l'artillerie kiévienne aujourd'hui, qui poursuit son terrorisme qui a commencé au printemps 2014.

Colonel Cassad en fait le constat suivant (extrait) :

🔸 La guerre de contre-batterie à ce stade ne peut garantir l'arrêt de ces bombardements, ils continueront donc. Etant donné l'incapacité d'arrêter ce problème en peu de temps par des moyens militaires, une réponse asymétrique pourrait être de frapper les centres de commandement ennemis, notamment à Kiev, ainsi que les centrales électriques de Kiev, en vue d'obtenir la fin des attaques terroristes sur Donetsk.

🔸 L'absence de réponses claires conduira à une augmentation du mécontentement de la population face à l'incapacité de l'armée à mettre fin aux attaques terroristes kiéviennes. C'est ce que cherche l'ennemi, et comme il n'y a pas de réaction claire du côté russo-LDNR, il n'y a aucune raison qu'il s'arrête.

🔸 L'autre option est de poursuivre la stratégie actuelle, ne pas réagir, continuer de suivre méthodiquement le plan pour vaincre les forces armées ukrainiennes, en se concentrant sur les axes de progression militaires qui ont été choisis comme prioritaires. D'un point de vue militaire, c'est une option logique. Du point de vue politique, cela coûte cher.
https://t.me/boris_rozhin/53550

➡️ L'autre option serait d'engager 3 fois plus de troupes, permettant de suivre une vraie stratégie militaire, contourner, encercler et attaquer l'adversaire par ses arrières, et augmenter le rythme de la progression. Mais ce n'est pas souhaité par Moscou. Donc il faut assumer et ne pas s'étonner des conséquences logiques.

Natalya Poklonskaya a été nommée conseillère du Procureur général Russe, elle retourne ainsi dans le domaine de la justice, son domaine d'origine, lorsqu'elle était procureur de Crimée au moment des événements du printemps 2014.

Autre chose de très important : elle met fin à toutes ses activités publiques, y compris ses communications sur les réseaux sociaux.

Autrement-dit, elle a été placée à un poste secondaire et on lui a fait comprendre que ses prises de position publiques n'étaient pas les bienvenues, si elle souhaitait poursuivre sa carrière de fonctionnaire.

Quel dommage d'avoir si rapidement et bêtement saboté sa carrière...

Les kiéviens commencent à s'inquiéter pour l'hiver :
Ils ont perdu la plus grande centrale nucléaire d'Europe (Zaporozhye), la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya, trois centrales électriques à hydrocarbure, deux raffineries de pétrole, une partie importante des mines de charbon du Donbass, 249 usines de production d'eau chaude collective.

La centrale nucléaire de Zaporozhye, et d'autres centrales à énergie conventionnelle fournissent toujours de l'électricité aux réseaux ukrainiens. Mais les autorités russes viennent de déclarer que les choses pourraient changer : les centrales fourniront prioritairement le réseau énergétique russe, et une réflexion politique est en cours prévoyant que si le régime de Kiev veut continuer à en recevoir l'électricité, il devra acheter celle-ci à la Russie.

Kiev doit importer 6 milliards de mètres cubes de gaz au prix de 8 milliards de dollars. Or, il n'y a pas d'argent pour cela, il n'y a pas non plus de gisements de combustibles fossiles en Ukraine. Pour obtenir de l'aide, Kiev veut se tourner vers les États-Unis, car les pays de l'UE eux-mêmes se sont mis en situation de pénurie énergétique.

Ce ne sont pas les dirigeants kiéviens qui souffriront du manque de ressources énergétiques, mais les Ukrainiens ordinaires. Et les autorités de Kiev désigneront la Russie comme responsable de tous leurs maux.
https://t.me/rybar/33902 (résumé)

Le président serbe Aleksandar Vucic a annoncé :
« A partir du 1er novembre, nous n'avons plus le droit d'importer du pétrole russe conformément aux sanctions de l'UE actuellement en vigueur, et qui sait combien d'autres sanctions seront introduites d'ici là ».

@balkanossiper rappelle que la Serbie avait obtenu de l'UE d'être épargnée de l'embargo pétrolier, et que c'était même l'une des conditions de son vote "honteux" pour exclure la Russie du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU. Mais, apparemment, l'Occident a de nouveau rompu sa promesse.
https://t.me/balkanossiper/4259
https://t.me/TheLeagueOfGentlemen/4264

Qui a encore la naïveté de croire en la parole des occidentaux-mondialistes ? La Serbie n'a pas d'accès à la mer, elle est donc maintenant sous blocus. C'est d'autant plus choquant que la Hongrie, la Bulgarie et la Croatie voisines continueront à recevoir du pétrole russe, mais collaboreront avec le politburo européen pour ne pas réexporter leur pétrole à la Serbie, qui n'a pourtant absolument rien à voir avec le conflit actuel occident-Russie.

La politique occidentale d'embargos sur l'hydrocarbure russe a des répercussions au Pakistan : les fournisseurs italiens et qatariens de GNL refusent d'honorer les contrats pakistanais, et préfèrent le marché européen, devenu plus rentable.
Cela s'ajoute aux difficultés financières liées à l'augmentation du prix du gaz : le Pakistan a vu sa facture de GNL doubler en un an.
La conséquence est le rationnement de la production d'électricité : certaines parties du Pakistan subissent actuellement des coupures de courant planifiées, d'une durée de plus de 12 heures par jour.
Les entreprises sont alors mises à l'arrêt, aggravant encore la situation économique.
https://t.me/raspp_info/8015

Suite de l'étude de la manipulation politique.
Page 363 de l'ouvrage Le viol des Foules par la Propagande Politique, de Serge Tchakhotine, écrit en 1952.

🔷 Hitler ne cache pas baser sa propagande sur l'émotion suscitée par la peur :
🔸 « Les premières conditions du succès sont uniquement apportées par l'application perpétuellement uniforme de la violence. »
Il use en permanence de nombreuses insultes :
🔸 « Racailles, gueux, parjures, souteneurs, assassins, prostitués intellectuels... »

👉🏻 Il y a une similarité avec les propos dégradants et insultants employés par certains dirigeants actuellement à l'égard d'une partie de leur population qu'ils méprisent ou détestent, en fonction de critères politiques ou géographiques. On voit de plus en plus, à la lecture de l'ouvrage, d'où vient leur inspiration propagandiste, qu'ils ont simplement judicieusement abaissée d'un ton pour éviter une prise de conscience trop aisée.

Il nargue même ses adversaires :
🔸 « Cette tactique, qui est basée sur une juste évaluation des faiblesses humaines, doit conduire presque automatiquement au succès, si l'opposition n'apprend pas à combattre avec les mêmes armes. La terreur aura toujours un plein succès tant qu'une terreur égale ne lui barrera pas la route. »

👉🏻 Lorsque celui qui tient ce discours dispose du monopole de la violence, vous comprenez que vous êtes dans un régime politique absolument totalitaire, dictatorial. Quelqu'un a résumé cette déclaration de Hitler par « qu'ils viennent me chercher ! ».

ℹ️ On avait étudié le phénomène de la nécessaire symétrie de la propagande basée sur la pulsion n° 1 en commentaires aux pages 188 et 189.

En politique extérieure, même procédé basé sur l'intimidation. En 1935 :
🔸 « Si jamais je me décide à attaquer un ennemi, je n'entrerai pas en pourparlers pendant des mois, mais je ferai ce que j'ai toujours fait : je fondrai sur mon adversaire comme un éclair dans la nuit. »

🔷 Hitler partage, à l'extrême, l'opinion de Tchakhotine, en matière de nécessaire centralisation de la propagande (cf. page 290 et page 293) : « en propagande politique aussi, le fort est plus fort quand il reste seul ».

🔷 Hitler explique que le conditionnel ne doit jamais être employé : « seule l'affirmative indicative ou impérative entretient la psychose de puissance chez les amis, la psychose de terreur chez les ennemis ».

👉🏻 C'est une chose que j'avais moi-même fini par remarquer à force de lire les textes de la « presse » et des dirigeants d'un certain pays d'Europe occidentale. J'avais pensé que le conditionnel exprimait trop le doute, l'hésitation, donc invitait à la contestation. Je ne savais pas que la leçon figurait de manière formelle « dans le manuel de propagande » que Hitler a laissé à ses successeurs.

Il insiste : « ne jamais demander ou espérer, mais toujours promettre et affirmer ». Et encore : « la propagande doit toujours répéter que le parti sera le vainqueur, qu'il vaincra ; chaque bagarre est toujours présentée comme une victoire, pour provoquer la force suggestive, qui dérive de la confiance en soi ».

👉🏻 Relisez les discours sur les principales réformes à venir : elles sont présentées tel un fait accompli.
Voyez aussi les discours des candidats : leur victoire, y compris la plus douteuse, est toujours acquise.

@econopocalypse nous présente un cas très intéressant, qui montre l'effondrement du système capitaliste/libéral.
Résumé :

La troisième tranche de la centrale nucléaire finlandaise d'Olkiluoto a été construite par le consortium AREVA-Siemens.
L'entreprise franco-allemande a lancé la construction du réacteur EPR-1600 en 2005. Les travaux devaient être achevés en 2009, mais de sérieux problèmes sont survenus lors de la mise en œuvre du projet...

Ces problèmes étaient dus au fait que la France s'était arrêtée de construire des réacteurs depuis déjà plus de 10 ans à cette époque. Alors, de nombreux spécialistes, de nombreuses technologies et de nombreux entrepreneurs avaient déjà disparu en raison de la fin de la demande.

Alors, le consortium AREVA-Siemens a abordé le problème de manière très créative. 1 400 (oui : mille-quatre-cents) sous-traitants de 27 Etats différents ont été appelés à participer à la construction du réacteur, pour remplacer les partenaires traditionnels.
Avec une telle dispersion, il était extrêmement difficile d'assurer la qualité du travail. Toute modification mineure nécessitait une coordination en plusieurs langues avec des sous-traitants situés sur différents continents. La mise en œuvre de ces modifications s'est transformée en cauchemar, car différents composants et assemblages ont été produits dans plusieurs pays, qui devaient ensuite être réunis en un seul ensemble.

Dans le cas de la centrale nucléaire Hanhikivi-1 construite par l'entreprise russe Rosatom en Finlande, il n'y a tout simplement pas le moindre problème, car le nombre des sous-traitants et d'intermédiaires est minimisé. Ce que les occidentaux ont appelé « l'héritage du système soviétique » s'est avéré beaucoup plus viable que le système des appels d'offres, qui peut impliquer des entrepreneurs qui n'ont aucun lien avec l'entrepreneur général.

Naturellement, des échecs et des problèmes ont hanté la centrale nucléaire d'Olkiluoto à chaque étape de la construction de 2005 à 2022. Pour la seule année 2006, plus de 700 violations ont été signalées par le Centre de radioprotection et de sûreté nucléaire finlandais.

La partie finlandaise voulait opposer le projet Hanhikivi-1, parfaitement exécuté par Rosatom, à celui d'Olkiluoto...

La centrale nucléaire d'Olkiluoto devait produire jusqu'à 16 % de l'électricité finlandaise.

🔶 Par ailleurs, la Finlande a pris un certain nombre de mesures vers l'indépendance énergétique :
- Refus d'importer de l'électricité depuis la Russie ;
- Refus d'importer du gaz par gazoduc depuis la Russie voisine, et remplacement de celui-ci par du GNL ;
- Gel du projet du réacteur nucléaire Hanhikivi-1 de l'entreprise russe Rosatom ;
- Refus d'importer des copeaux de bois depuis la Russie pour le système de chauffage (cela représentait un quart du total des copeaux consommés) ;

Maintenant, la Finlande est confrontée à un sérieux défi dans le domaine de la production nucléaire.
Quant à savoir dans quelle mesure toutes les actions finlandaises étaient pertinentes, nous le saurons cet hiver...
https://t.me/econopocalypse/72

👉🏻 Et dans quelle mesure doit-on s'inquiéter des futurs réacteurs nucléaires que le régime français a décidé de construire ? Les inepties idéologiques et financières risquent d'avoir des conséquences gravissimes sur la sécurité, et les écolos auront encore un bon prétexte pour venir pleurnicher en appelant à la décroissance généralisée.

La bataille pour Severodonetsk se poursuit lentement, mais une étape sérieuse semble en train d'être franchie sur le terrain.

Le 12 juin, l'ennemi a détruit le dernier pont qui le reliait à ses arrières, sur l'autre rive de la Seversky Donets (à Lysychansk).
Dans la plus grande tradition établie à Marioupol, l'ennemi s'est retranché dans l'usine Azot, au centre de la ville, ralentissant considérablement la progression des troupes russo-LDNR. Jusqu'ici, la moitié ouest de la ville était restée sous le contrôle kiévien.
Mais la destruction du dernier pont le 12 juin signifiait qu'il avait été décidé l'abandon assez "rapide" de la ville, puisque les troupes kiéviennes ne pouvaient plus recevoir de soutien et de ravitaillement significatifs.

Aujourd'hui, les Forces armées russes ont commencé une manœuvre d'encerclement du centre de la ville, ce qui devrait fortement accélérer sa chute.
Par ailleurs, comme à Marioupol, l'armée russe tente de proposer un couloir humanitaire vers le nord pour que les civils qui seraient restés dans la ville puissent s'échapper.

A terme, il est supposé que l'usine Azot résiste un certain temps en étant assiégée, d'une manière similaire aux usines Ilyich ou Azovmash à Marioupol.

La situation du Pakistan, qui a de grandes difficultés à s'approvisionner en GNL occidental, pourrait bien sûr favoriser la Russie. Moscou peut fournir du gaz.
Seulement, la crise politique pakistanaise pose un problème, puisque le nouveau dirigeant est considéré pro-américain. Moscou doit éviter de prendre des risques en investissant dans ce pays. Mais la catastrophe énergétique et financière qui touche Islamabad peut l'amener à accepter le gaz russe, et les conditions russes.

Ainsi, les sanctions anti-russes de l'Occident, qui hantent le monde entier, peuvent donner à Moscou de nouveaux leviers d'influence géopolitique.
https://t.me/EvPanina/6532

@vysokygovorit, qui se trouve sur le front d'Izyum-Slaviansk, dit que les forces russes sont en train de péniblement reprendre les positions du nord de Kharkov, qu'elles ont perdues il y a plus d'un mois.
Il ajoute que, selon son opinion, après la libération du Donbass, les forces russes passeront à Kharkov-Sumy pour rétablir le calme le long des frontières russes.
https://t.me/vysokygovorit/8426

Cela implique aussi de reprendre Tchernigov 😉
J'ai des doutes sur la suite des objectifs. Odessa-Transnistrie sont toujours des cibles plus urgentes et stratégiques, car enclavées. Kharkov-Tchernigov (voire même le Donbass !) sont des objectifs moins urgents, puisqu'on peut y faire une simple bataille de retardement, en attendant que les objectifs plus à risque soient sécurisés.
Mais nous n'avons pas la même logique, et nous ne savons toujours pas quelles sont les intentions du GQG russe. Celui-ci pourrait même suggérer un armistice après la libération du Donbass. Ou attaquer ailleurs. Ou geler le conflit. Nous verrons cela en fin d'année. (Oui parce que, vu le rythme, la ligne de front ne sera par repoussée de l'ouest de Donetsk avant au moins l'automne. Et plutôt vers le milieu ou la fin de l'automne—octobre-novembre—qu'au début—septembre).
A moins qu'un surprenant coup d'accélérateur ne soit donné.

⬆️ Rappelons que le front de Kharkov est secondaire, il sert à divertir des troupes ennemies loin de Slaviansk-Donetsk. L'idée est assez proche de celle de l'occupation de l'ouest de Kiev, Tchernigov et Sumy (du moins, d'après la version officielle. En réalité, il s'agissait surtout, comme on l'a dit dès les 3 premiers jours, d'impressionner l'ennemi pour inciter à un coup d'Etat, et soutenir ce potentiel coup d'Etat).

Le front de Kharkov est souple et peu dense en troupes russes (il y a en revanche de nombreuses réserves non loin). Les forces russes s'en sont repliées le mois dernier, et elles s'amusent à revenir sur leurs positions, sans grands moyens. Alors certes, on peut écrire, pour forcer le trait comme je l'ai fait, qu'elles reviennent "péniblement". On peut aussi écrire que compte-tenu de leurs faibles moyens, l'ennemi est particulièrement faible à cet endroit, puisqu'il est incapable de rivaliser, et qu'il a de quoi être vexé...

Rappelons aussi qu'en se repliant de Kiev-Tchernigov-Sumy (voire de Kharkov), la partie russe savait parfaitement comment réagirait l'adversaire, et elle comptait sur son agressivité pour justifier, aux yeux de la population russe, une augmentation drastique du dispositif militaire engagé en Ukraine. Mais il faut reconnaître que les kiéviens, même s'ils attaquent le territoire russe, le font avec grande discrétion (ils ne reconnaissent pas officiellement leurs attaques), et avec fort peu de moyens. Cela empêche politiquement la Russie, par exemple, de déclarer une mobilisation, même partielle.

Gazprom a annoncé la réduction d'un tiers de ses livraisons de gaz à l'Europe à partir de demain.

Officiellement car l'Allemand Siemens n'aurait pas mené les travaux d'entretien et de réparation qu'il devait mener sur l'infrastructure gazière qui est contractuellement sous sa responsabilité.
https://t.me/boris_rozhin/53768

➡️ A surveiller, mais il est clair que la partie occidentalo-européenne ne met aucune bonne volonté à conserver la pérennité de ses fournitures d'hydrocarbure pour des raisons d'obsolescence programmée des moteurs et systèmes fonctionnant avec cette énergie. On l'a encore expliqué en détails il y a peu de temps. Ceci sous prétexte bidon « écologique » (en piétinant la science : la géologie notamment). Pour résumer : une affaire de fric où l'on prend les gens pour des imbéciles (ils auraient tort de se priver de manipuler les masses).

Là-dessus s'ajoute la partie russe qui ne cherche plus à y mettre de bonne volonté, après avoir prouvé durant des années, qu'elle était de bonne foi (le Nord Stream 2 a été terminé, en dépit des tentatives de destruction par les navires polonais, ou de l'OTAN, d'aventures navales épiques avec le déplacement d'un navire depuis Vladivostok jusqu'à Kaliningrad, en passant par le Cap de Bonne-Espérance et sous escorte militaire, pour éviter toute attaque ou tout détournement par l'OTAN, suivi par d'autres navires, et tant d'autres choses).

Le peuple européen n'est pas au bout de ses peines, son calvaire qui a démarré début 2020 avec l'escroquerie de SRAS-2, ne fait que commencer. Avec sa propre complicité (il ne serait néanmoins pas responsable, car il est naturellement faible, et abusé par l'arme propagandiste utilisée par les dictateurs mondialistes).

« La carrière de Natalya Poklonskaya a, en huit ans, bouclé la boucle, en retrouvant son corps de métier d'origine.

Le retour au Parquet général signifie la fin de sa carrière politique.

En 2014, la surnommée « Nyash-Myash », procureur de Crimée, est devenue un symbole de la résistance de la péninsule. L'image d'une femme fragile mais courageuse en uniforme est devenue véritablement légendaire et a acquis une renommée mondiale.

En 2015, la politique criméenne est passée au second plan en Russie, et dans ces conditions, les figures de premier plan n'étaient plus nécessaires. Natalya est devenue députée russe. Sa carrière parlementaire est devenue une période d'occasions manquées.

Dans les conditions difficiles de la réintégration de la Crimée, une liaison directe avec Moscou était nécessaire. Les députés criméens étaient censés devenir des intermédiaires qui relieraient la péninsule à la métropole.
Cela n'a pas été le cas.

Natalya a été oubliée, livrée à elle-même, elle a commencé sa longue chute politique.

Elle est devenue célèbre pour sa promotion du tsarisme, ce qui est extrêmement mal vu dans la politique russe. La députée a fait tout ce qui lui passait par la tête (y compris une autre monstruosité en politique russe, et mondiale, en étant activement réfractaire à la politique SRAS-2), elle a fait tout sauf s'impliquer dans le processus d'intégration de la Crimée à la Russie.

Natalya s'est habituée à son nouveau style de vie, et a poursuivi sa chute politique, en se discréditant volontairement en mars 2022. L'image d'une femme héroïque et fragile qui n'avait pas peur de faire obstacle au nazisme ukrainien s'est estompée et a perdu sa valeur symbolique.
C'est arrivé au cours d'une émission télévisée à l'occasion de l'anniversaire des événements en Crimée, où elle a pris ses distances avec la politique de réintégration de la Crimée à la Russie. Cela, alors qu'elle en était le fondement, elle en était le symbole même aux yeux des autres ! L'image d'une femme courageuse, fidèle à ses idéaux, a disparu. Ce qui est resté d'elle est une personne banale, au train de vie bourgeois, et s'efforçant de se maintenir dans la cohorte des hauts fonctionnaires.

Natalya a également publié son opinion vis-à-vis de la politique russe en Ukraine dans un journal étranger, le Der Freitag, où elle a condamné les choix des dirigeants russes, qualifié les symboles de l'opération de tragédie et pris ses distances vis-à-vis de la Russie et des dirigeants russes. Tout en continuant à être haut fonctionnaire !

Un tel propos aurait été compréhensible pour un politicien de l'opposition pro-occidentale avant son départ du pays vers l'occident, en signe de loyauté envers ses nouvelles autorités politiques en Europe, par exemple.

Avec cet entretien, elle est entrée dans l'histoire comme un exemple étonnant d'une personne sans instinct politique, sans réflexion et sans sens des responsabilités.

Maintenant, on lui a trouvé un poste secondaire et sans signification, au bureau du procureur général.

Elle est devenue un exemple de ce qu'un politicien prometteur peut devenir dans une situation où il n'y a pas d'idéologie d'Etat, aucun travail de formation des hommes politiques en vue de leur fabriquer une bonne image publique, aucun travail de création de politiciens brillants et efficaces.

Natalya a montré le vide du système politique russe, où les intérêts de l'État sont remplacés par des intérêts individuels.

Natalya s'est spécifiquement exprimée dans cet entretien comme une Ukrainienne qui s'est retrouvée dans une "situation de vie difficile". Cela sonnait sa mort politique.

Si elle n'avait pas été abandonnée en 2015, mais dirigée, cultivée, si on en avait créé une figure politique, eh bien, elle serait devenue immense.

On aimerait penser que ce n'est pas la fin de sa carrière politique, qu'elle pourra encore rebondir en profitant des défis historiques à venir, comme cela s'est produit en 2014. »
https://t.me/genshab/729

Suite de l'étude de la manipulation politique.
Page 364 de l'ouvrage Le viol des Foules par la Propagande Politique, de Serge Tchakhotine, écrit en 1952.

Ce qui était le plus caractéristique de la propagande politique hitlérienne, c'est que de manière délibérée, elle ne se limitait pas à influencer les seuls électeurs, mais qu'elle se donnait pour objectif de toucher émotivement l'intégralité de la population, en considérant que l'ambiance psychologique générale contribuait à influencer l'électorat.

Hitler explique lui-même : "dans sa grande majorité, le peuple se trouve dans une disposition et un état d'esprit à tel point féminin, que ses opinions et ses actes sont déterminés beaucoup plus par l'impression produite sur ses sens que par la pure réflexion".

C'est surtout la jeunesse, sensible, que Hitler vise pour colporter ses idées et actions. Elle est facilement fanatisée par des excitations répétées qui l'entraîne dans une psychose collective répondant à sa soif d'aventures romantiques, elle est excellement capable de se livrer à des violences les plus extrêmes. On a déjà eu l'occasion d'aborder durant la lecture de l'ouvrage plusieurs phénomènes spécifiques aux enfants. En partie résumés pages 345-346.
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➡️ Vous constaterez facilement l'omniprésence propagandiste autour de vous, depuis l'obligatoire "école" collective dirigée et orchestrée par le régime politique, jusqu'à la fin de vie, en passant par le milieu professionnel, culturel, l'inondation de l'espace public avec des messages propagandistes, souvent sur le ton impératif ou très incitatif ou par duperie en diffusant une nouvelle morale frelatée ou une fausse science, par le changement imposé ou fortement suggéré des comportements, par des constructions matérielles restreignant les libertés comportementales ou de pensées (très visibles sur le réseau routier, et très loin de s'y limiter, il est ici un excellent exemple illustratif, vous avez aussi les restrictions commerciales etc), ou encore dans les discussions entre individus eux-mêmes.

➡️ Les lois sont elles aussi utilisées à des fins de propagande politique dans tous les domaines, y compris dans le domaine historique ou médical, puisqu'elles décident des opinions et les imposent, sous peine de sanctions. Il n'est pas autorisé d'exprimer une opinion contraire ou divergente à celles prévues par la loi, loi décidée par les politiciens du moment. Cette censure a pour rôle d'empêcher le débat de fond et de le limiter à la forme (et encore, les critiques autorisées sur les formes sont elles aussi de plus en plus limitées, ce qui conduira à terme à l'instauration d'une dictature participative extrêmement efficace et terriblement redoutable, à en faire rêver son géniteur).

➡️ Pour illustrer mon propos, un commentateur écrivait il y a quelques jours :
« Je m’informe pour affiner mon esprit critique. Hélas, c’est presque toujours mal perçu. »
Ce à quoi j'ai répondu que c'était précisément le but recherché : c'est une suggestion de censure propagée par les masses elles-mêmes. Je rappelle le but de la censure (cf. pages 249-250) : supprimer le fond pour ne laisser que la forme. Le meneur a bien dressé ses masses qui travaillent pour lui !

➡️ La propagande généralisée, touchant tout et tout le monde, permet d'amplifier l'effet grégaire et l'effet de l'imitation (cf. pages 64 et 65, pages 120-122 et page 143), ainsi que l'effet d'une masse écrasant l'individu isolé.

➡️ Vous comprenez ici toute la puissance de la propagande que beaucoup surnomment "1984", la propagande participative et dans tous les domaines, et la suppression des voix concurrentes (en commençant par la grande église, puis en passant par les éléments plus petits tels les partis politiques, pour finir à l'échelle de l'individu récalcitrant).

La voie de transport nord-sud vient de s'ouvrir : elle relie le nord-ouest de la Russie au Golfe Persique, en passant par la Mer Caspienne et l'Iran.
La durée du transport entre Saint Pétersbourg et les ports maritimes de l'Inde est de 25 jours.
https://t.me/pintofmind/2125

@rqnst cite @russ_orientalist qui explique que les guerres ne seront pas tant menées pour des conquêtes territoriales, que pour des corridors de transport. (On avait déjà évoqué cela au moment de l'Afghanistan l'année dernière, et c'était déjà largement le cas pour les corridors de transport énergétique depuis des décennies. Au Proche-Orient, en Europe de l'Est, d'ailleurs l'Ukraine, le Nord Stream et le South Stream en sont d'excellents exemples actuels.)

Il ajoute que le Transsibérien doit nécessairement devenir un autre atout de la Russie à ces itinéraires de transport. Mais il remarque qu'il est nécessaire pour cela de poser de nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse, ce qui ne fait pas partie des projets planifiés par le pouvoir russe. Par ailleurs, le Transsibérien moderne à grande vitesse ne serait pas seulement une logistique attrayante pour les entreprises étrangères, mais il permettrait une connectivité stratégique du vaste pays russe.

Enfin, il évoque la Route Maritime du Nord, qui longe la côte russe de l'extrême orient jusqu'à la Mer de Barents. La Chine, l'Inde et d'autres pays asiatiques s'y intéressent de plus en plus, car cette voie est plus rapide et plus sûre que la voie passant par le Canal de Suez.
https://t.me/rqnst/4486

Le Mozambique refait parler de lui. Les terroristes ont repris leurs offensives dans la province de Cabo Delgado, et en particulier dans la direction de la capitale régionale, Pemba.
Hier, les attaques visaient des communautés chrétiennes à 50 km de cette capitale et on craignait que cela signifie que les terroristes cherchaient à attaquer Pemba, précisément.
En plus d'être la capitale régionale, la ville portuaire est stratégiquement importante :
🔸 Elle est un centre logistique pour les habitants de la province de Cabo Delgado, ainsi que pour les forces armées nationales, pour les forces armées internationales notamment de la SADC et pour les mercenaires participant aux hostilités du côté gouvernemental (notamment des mercenaires d'Afrique du Sud et, selon les rumeurs qu'ils aiment diffuser eux-mêmes, des mercenaires russes).
🔸 Elle est une plateforme importante pour les personnes déplacées à l'intérieur du pays.
🔸 Depuis août 2021, elle est la base arrière de l'importante force de frappe internationale formée pour libérer la province du terrorisme. Y compris pour les mercenaires étrangers dont il a été question plus au-dessus.
https://t.me/directorate4/12702

Les craintes d'hier sont amplifiées aujourd'hui, puisqu'une attaque terroriste vient d'avoir lieu à seulement 12 km de Pemba, où traditionnellement pour le terrorisme ISIS local, le village a été pillé et entièrement détruit par incendie (on n'a pas encore le bilan des pertes humaines).
https://t.me/directorate4/12713

➡️ Les attaques terroristes qui se poursuivent, voire qui s'amplifient, au Mozambique, montrent que les forces de la SADC, qui étaient présentées comme le « game changer », ne sont pas efficaces. Le pays restera plongé dans le terrorisme pour longtemps.

« La Chine a renforcé son soutien à la Russie malgré les appels des États-Unis et d'autres pays occidentaux à Pékin pour qu'elle condamne Moscou vis-à-vis du conflit en Ukraine.

Il convient de noter ici que la Chine a au moins quatre raisons pour renforcer la coopération sino-russe :
🔸 La Chine et la Russie partagent un même rival puissant et potentiellement dangereux : les États-Unis. Pékin et Moscou ont besoin l'un de l'autre pour contrer l'expansion occidentale.
🔸 La Chine est entourée de pays hostiles comme le Japon et l'Inde, et le cas de Taïwan reste non résolu. Pékin a besoin d'armes et d'hydrocarbures russes pour renforcer sa défense et son économie.
🔸 La Chine et la Russie (dans leurs sphères d'influence traditionnelles) ont des partenaires à la fois moins stratégiques et moins fiables, sur lesquels il leur est difficile de compter. Par conséquent, il est plus avantageux pour Pékin et Moscou de s'imposer mutuellement certaines obligations afin de se soutenir dans un moment difficile.
🔸 La Chine et la Russie estiment que ce n'est qu'en améliorant leurs relations bilatérales qu'elles pourront à la fois assurer leur croissance économique stable et réduire leur dépendance aux États-Unis, ainsi qu'améliorer leur défense face aux menaces posées par ce même pays. »
https://t.me/TheLeagueOfGentlemen/4276