Actualités mondiales & françaises
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Arménie
Par @rybar

🔹 La situation dans la région du village de Parukh et la hauteur de Karaglukh ont provoqué le dégel du conflit arméno-azerbaïdjanais.

🔹 Le contingent de maintien de la paix des forces armées russes se préparait à cette éventualité : la taille du contingent avait été augmentée et certains plans étaient en cours d'élaboration qui devaient être mis en œuvre à l'heure prévue. Les parties arménienne et azerbaïdjanaise en avaient été informées au plus haut niveau.

Cependant, les autorités et la population du HK surenchérissent leur mécontentement et les Azerbaïdjanais exacerbent délibérément le conflit.

🔹 Bakou a décidé d'aggraver le conflit et de faire remarquer à l'armée russe qu'elle se trouvait dans le Haut Karabakh, donc en Azerbaïdjan. Et donc, en Azerbaïdjan, c'est Bakou qui y décide de la politique qui y est conduite. La position de Bakou était déjà claire auparavant, mais une telle rhétorique témoigne de la volonté de faire une polémique.

🔹 Dans le même temps, l'image et la nature des activités des soldats de la paix russes ont été dénigrées dans la société arménienne et azerbaïdjanaise de toutes les manières possibles : le commandant du groupe a été qualifié de corrompu, des rumeurs destinées à semer la panique parmi les Arméniens ont été diffusées selon lesquelles les Forces russes ne faisaient rien et étaient prêtes à les abandonner. C'était un travail centralisé, et dans les deux pays, pour discréditer la partie russe.

🔹 Considérant que maintenant, la direction militaro-politique russe doit passer du temps à négocier avec l'Arménie et l'Azerbaïdjan, le moment de la provocation n'a pas été choisi par hasard. Si au début du conflit en Ukraine, il n'était pas facile de provoquer la partie russe dans un conflit, maintenant, après un mois de combats et compte tenu d'une certaine fatigue (il serait insensé de nier qu'elle n'existe pas), le moment s'y prête bien. En témoigne la réaction des occidentaux et de Kiev.

🔹 Pour le moment, les objectifs de la partie azerbaïdjanaise ne sont pas seulement l'élimination du Haut Karabakh en tant qu'entité territoriale indépendante, mais aussi l'occupation de Syunik, et de percer ensuite jusque dans son enclave du Nakhichevan.

🔹 Dans le cas où un conflit à part entière aurait lieu, il y a une forte probabilité que la Géorgie soit impliquée dedans : un travail est mené de manière constante depuis assez longtemps en Géorgie avec les diasporas azerbaïdjanaise et turque pour inciter à la russophobie et à l'arménophobie.
https://t.me/rybar/29824
Pour répondre au problème des mines navales kiéviennes, qui dérivent en Mer Noire suite à la rupture de leur ancrage, les forces turques mobilisent des moyens importants, depuis que les premières mines ont été aperçues arrivant dans le Bosphore.
- Trois dragueurs de mines patrouillent dans la partie nord du Bosphore.
De plus, la Turquie a mobilisé :
- Plusieurs avions de patrouille,
- Plusieurs hélicoptères,
- Plusieurs bateaux des gardes-côtes.
https://t.me/moria40k/12018
https://t.me/operline_ru/30454
Informations intéressantes sur Sumy, dans le nord de l'Ukraine
Par @vysokygovorit

« La ville se transforme en une ville africaine typique lors de la guerre entre les Tutsi et les Hutu.
À Sumy, il existe un groupe criminel organisé "Batsmansky", dont la base de son activité économique était auparavant la contrebande, le racket et toutes les autres "affaires" similaires.

À ce jour, les Batsmansky sont remplis de ferveur patriotique et ont troqué leur rôle de bandits pour le rôle de miliciens subordonnés au ministère de l'Intérieur Ukrainien [dans la plus grande tradition française : cf. Vidocq].
Ainsi, les Batsmansky et leurs complices sont devenus, en fait, des policiers.

Après s'être ainsi légalisées, les bandes criminelles ont reçu des armes et ont simplement commencé à prélever de l'argent aux habitants, à organiser des « cours martiales » mobiles, en s'emparant des biens de quiconque est soupçonné de déloyauté. Plus la valeur du bien est élevée, plus le risque d'être condamné à l'expropriation est élevé.

Autrement dit, si vous avez une voiture, alors vous pouvez vous en servir pour cambrioler vos compatriotes, mais si la valeur de votre voiture dépasse 15 000 dollars, alors vous êtes un espion russe et au mieux, vous vous en tirez avec la saisie de tous vos biens par les Batsmansky.

En fait, les autorités de Sumy ont légalisé la Makhnovshchina dans sa forme la plus pure, remplaçant les forces de l'ordre officielles par des gangs, tel que le groupe criminel organisé Batsmansky et d'autres milices « unités de défense territoriale » similaires. Le chaos à Sumy ne prendra fin que lorsque Sumy sera occupée par les troupes russes, et que les criminels Batsmansky et leurs complices seront abattus. »
https://t.me/vysokygovorit/7053
Sur la réintégration de territoires de l'Empire Russe
Par @barantchik

« Je ne serais pas si prompt à suggérer que toutes les régions d'Ukraine (l'ancien empire russe) organisent des référendums sur leur rattachement à la Russie. Cela dépend de nombreux éléments. Il est clair que la DNR et la LNR ont mérité ce droit. Il en va de même pour les autres régions orientales et centrales de l'Ukraine, à l'exception de ses 6-7 régions occidentales, qui risquent d'être prises par la Pologne, la Hongrie et la Roumanie.

Peut-être que, dans le cadre du jeu avec l'Occident, dans l'un des scénarios, nous aurons besoin pendant un certain temps (ou pendant longtemps) d'une Ukraine sérieusement réduite, bien sûr dénazifiée, et sous notre gestion stratégique, comme le Belarus, par exemple. Par conséquent, j'éviterais aujourd'hui les scénarios rigides sur la future partition territoriale de l'Ukraine (bien que je sois favorable à l'inclusion de toute l'Ukraine—à l'exception de 6-7 régions occidentales—dans la Russie), car tout est très flexible, et ce travail doit être perçu comme un élément de tactique, d'échange et de jeu.

S'il existe des scénarios dans lesquels nous parvenons à élaborer une position commune sur l'ancienne Ukraine avec la Roumanie et la Hongrie grâce à un échange, alors nous résoudrons un certain nombre d'autres problèmes graves : le transit des hydrocarbures par le goulot étroit de la Transcarpatie ; le problème de la Transnistrie mais aussi de la Moldavie dans son ensemble. Les durs scénarios de partition territoriale de l'Ukraine ne fonctionneront donc pas. »
https://t.me/barantchik/3808

L'idée des référendums présuppose que le pouvoir russe souhaite poursuivre l'opération au-delà du territoire qu'il contrôle actuellement, et d'obtenir l'approbation de la moitié de la population. Cela peut s'obtenir par un vaste travail intensif, on l'avait évoqué le 14 mars avec @rb_murtaza, mais cela peut demander de très nombreuses années, les populations ne correspondant pas forcément à la population criméenne de 2014...

Dans tous les cas, @barantchik nous rappelle ici fort justement que la géopolitique peut être prise comme un jeu. Si je ne la prenais pas comme telle, je n'en aurais pas fait mon principal passe-temps.
@vysokygovorit nous montre le pont flottant qui a permis aux forces russes de passer la rivière Seversky Donets à Izyum :
https://t.me/vysokygovorit/7060

Concernant les vidéos diffusées par la racaille terroriste kiévienne, montrant les tortures des prisonniers de guerre russes, il partage l'avis général des journalistes et militaires russes et chinois : les vidéos doivent être vues par tous les soldats russes pour qu'ils sachent contre quoi et contre qui ils se battent en Ukraine.
https://t.me/vysokygovorit/7055

On a parlé de cela en début d'après-midi.

Cependant, il l'explique ainsi :
« Soit dit en passant, la bestialité des kiéviens vis-à-vis de nos prisonniers a une autre raison très grave, à savoir leurs pertes extrêmement lourdes en personnel et en équipement. C'est de là que vient la rigidité bestiale envers nos prisonniers.
Un exemple typique de pertes, pour Izyum :
Sur toute la durée de l'opération depuis le 24 février, les pertes irrémédiables de l'armée ukrainienne et des bandéristes dans le secteur d'Izyum n'ont pas dépassé 80 personnels... Mais au cours des seuls 4 derniers jours de combat, les Forces armées ukrainiennes ont perdu plus de 250 soldats.
Il n'est pas surprenant que les combattants de l'armée ukrainienne aient complètement perdu leur apparence humaine. »
https://t.me/vysokygovorit/7058
Colonel Cassad explique que les atrocités diffusées ou laissées en évidence par les kiéviens motivent les russes à soutenir la dénazification de l'Ukraine. Même le quart de la population russe qui n'y était pas très favorable est maintenant obligée de l'admettre.
Le soutien de la population russe en l'opération contre les kiéviens, et également en faveur du Président Poutine, n'a jamais été aussi haut, il revient aux normes de la période de 2014 au moment de la réintégration de la Crimée.

« L'ennemi lui-même s'est efforcé de convaincre les sceptiques que le pays devait soutenir les efforts de l'armée pour vaincre ce mal. De plus, les publications des atrocités des kiéviens sont très probablement en train de créer les conditions préalables à un soutien total à l'intensification des efforts visant à la défaite complète du nazisme ukrainien.
La société, à mon avis, est tout à fait prête à en supporter les coûts si les objectifs fixés sont atteints. Mais les compromis avec le nazisme ukrainien, qui ne peuvent que retarder, mais pas exclure, la guerre ultérieure avec lui, seront perçus comme une faiblesse et un compromis avec le mal qui est maintenant évident même pour ceux qui ne s'étaient pas intéressés à ce qui se passait en Ukraine et dans le Donbass depuis 8 ans. »
https://t.me/boris_rozhin/37135

➡️ Je disais en début d'après-midi que les occidentalo- « kiéviens sont ainsi en train de se fabriquer eux-mêmes, et sciemment, l'image de criminels de guerre, pour provoquer les Russes et inciter la Russie à mener une guerre totale. Cela montre le haut niveau de fanatisme de ces gens, qu'on appellera dorénavant "racaille terroriste" et ceux qui les soutiennent sont leurs complices. »

Je vais préciser ma pensée :
En somme, tout le monde veut une guerre totale de la Russie en Ukraine. Je pense que M. Poutine n'y est pas intéressé, et les incitations occidentalo-kiéviennes à engager la Russie dans cette voie déclenchent naturellement une alarme dans l'esprit des personnes habituées, selon le principe psychologique évoqué le 27 décembre : quand quelque chose vous pousse à réagir d'une façon, alors vous devez faire très attention.

Malgré tout, la Russie n'a pas le choix. Je l'expliquais déjà le 17 mars : « les faits actuels montrent que Moscou a beaucoup trop tardé pour mener son opération, mais ils montrent aussi l’urgence de la mener, et ils montrent surtout [...] la trop faible importance des moyens militaires engagés ».
Après avoir appelé depuis de nombreuses années à la réalisation d'un tel scénario, en version plus dure encore que celle que nous observons, vous imaginez que je perçois cela avec joie et enthousiasme. Pour les pays "de l'Est", j'ai confiance au fait qu'ils sauront en profiter.
En ce qui concerne les occidentaux, j'ai moins confiance. Les patriotes-traditionnalistes peuvent en tirer un immense profit, mais ils risquent d'en être incapables, et les populations sombreront encore plus rapidement dans les griffes mortifères des mondialistes, c'est évident. Aucune illusion.
Cette partition, ce rideau de fer, cette démondialisation, qui étaient nécessaires selon mes arguments des années précédentes, créeront une nouvelle compétition, saine, et protégeront les meilleurs pays du mondialisme, en le confinant.
👍✌️💪😍
Actualités mondiales & françaises
L'auteur nous alerte sur la grande sensibilité à la manipulation chez le public adolescent. Les manipulateurs y trouvent une cible de choix. On a déjà expliqué en quoi les enfants étaient une cible idéale pour la manipulation mentale (cf. pages 120-122), l'adolescent…
Suite de l'étude de la manipulation politique.
Pages 302-303 de l'ouvrage Le viol des Foules par la Propagande Politique, de Serge Tchakhotine. Publié en 1952.

Reprenons, après ce présent rappel, pour situer où nous en étions restés avant l'intermède géopolitique qui, j'espère, deviendra moins chronophage.
Comme annoncé à la fin du chapitre précédent, l'ouvrage s'oriente maintenant vers les comparaisons historiques de propagande politique. Le but ici est d'y trouver des notions universelles (ou intéressantes/originales), tel que celui donné
page 301, sur la grande sensibilité à la manipulation chez le public adolescent, les manipulateurs y trouvant une cible de choix.

L'auteur nous explique que dans les années 300 avant notre ère, en Grèce, les Athéniens avaient des écoles d'orateurs pour les former à la propagande persuasive.
Démosthène exerçait sa voix au bord de la mer, lors des tempêtes, en couvrant le bruit des vagues, pour s'entraîner à s'imposer lors des assemblées populaires houleuses.

L'auteur nous apprend que la Grèce avait peu porté sa propagande sur la pulsion n° 1 / combative (sauf ponctuellement lors des combats qui eux, étaient nombreux : la Grèce ayant choisi d'évacuer la pulsion combative de sa population et de la Société par l'activité guerrière en elle-même), celle-ci étant plutôt tournée vers la pulsion n° 3 / sexuelle.

En revanche, Rome est un excellent exemple de système politique recourant à la propagande combative : l'exhibition de la force y avait un rôle psychologique destiné à influencer autant la politique intérieure qu'extérieure (uniformes, étendards, discipline visible, drapeaux, aigles, musique militaire etc).
L'idée de Rome était de créer une image d'une redoutable machine de guerre collective, pesante, sinistre, écrasant tout dans sa marche destructive.
La ligne directrice de Rome était une peur salutaire pour les adversaires, une menace dans chaque mouvement.

La doctrine de la Rome antique ou de la Rome Impériale a inspiré le militarisme Allemand, que Mussolini n'a pas réussi à inculquer aux Italiens.

Originalité intéressante : le cri de guerre romain, le clavor, renseignait les officiers : si l'intensité et le caractère du cri des légionnaires se montrait hésitant ou dissonant, cela était considéré comme portant une émotion de mauvais augure.
Les romains ont par la suite changé de cri, pour une version dont l'émotion transparaissait moins : ils ont emprunté le cri terrible des Germains, le barditus, qui commençait tel un murmure imperceptible, et finissait comme une explosion de sons rauques, qu'on rendait plus prolongés et plus retentissants, en serrant le bouclier contre la bouche. Ce cri, dont l'amplitude était progressive, finissait par éclater tel un mugissement semblable aux vagues qui se brisent contre les rochers. Le cri surexcitait les soldats.
@donbassinsider a reçu des questions et remarques d'un site de propagande occidentale et a choisi d'une part d'y répondre, et d'autre part de le faire publiquement.

C'est intéressant pour deux choses :
🔸 D'abord, cela permet de revenir sur certaines grandes polémiques des derniers temps. C'est très utile pour les personnes qui découvrent le sujet du conflit ukrainien (entre autres).
🔸 C'est aussi intéressant, car de nombreuses questions et remarques tournent autour de la philosophie du journalisme. @donbassinsider permet, en publiant les questions et remarques, de mettre en lumière les mécanismes de la propagande mondialiste, et en publiant les réponses, elle montre ce qu'est le vrai journalisme.
https://www.donbass-insider.com/fr/2022/03/27/censure-donbass-insider-dans-le-collimateur-de-newsguard-une-officine-liee-a-la-cia-otan-et-maison-blanche

Je n'aurais pas forcément produit les mêmes réponses, et je n'aurais pas perdu mon temps avec le troll occidental en développant autant. Je vais m'amuser à l'exercice et présenter les réponses que j'aurais données si les questions m'avaient été adressées.
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@donbassinsider a reçu des questions et remarques d'un site de propagande occidentale et a choisi d'une part d'y répondre, et d'autre part de le faire publiquement. C'est intéressant pour deux choses : 🔸 D'abord, cela permet de revenir sur certaines grandes…
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La base d'une bonne source journalistique est de publier des informations fiables, donc qui se vérifient dans le temps. Avec une telle définition, je réponds à la plupart des questions.

L'auteur d'un article, le "rédacteur en chef" ou que sais-je encore, n'a pas été cité dans ma réponse. Et pour cause : connaître cette information n'a aucun intérêt. Seul le critère de la fiabilité compte.

Ne pas trouver de corrections peut être le signe d'un bon travail en amont, ou peut-être que tout simplement, vous ne les avez pas trouvées, en particulier s'il y en a peu. C'est donc un critère stupide, tel qu'il est présenté par le propagandiste.
Pour ma part, je ne cache jamais mes erreurs, cela permet de conserver la crédibilité. Puisque j'ai sélectionné de bonnes sources qui se vérifient dans le temps, j'ai peu de travail de filtrage à mener. Ensuite, il doit y avoir moins de 1 % d'erreur, peut-être environ 1-5 pour mille.
Il y en a plus sur la chaîne Zz, peut-être 1-3 % avant correction, car l'instantanéité et le manque de temps imposent de corriger les erreurs ultérieurement. L'important est de corriger. C'est pour cela que j'ai créé une chaîne séparée, car mes standards qualitatifs ne pouvaient pas être respectés.
Une astuce, pour limiter les erreurs, est d'utiliser le conditionnel et de ne pas hésiter à écrire "d'après une rumeur nécessitant confirmation" en gros, en gras et en souligné, quand l'information paraît moins fiable. Il vaut mieux avoir fait passer un fait vrai pour une rumeur qu'un fait faux pour vrai. Et là, on inverse le paradigme. C'est ce qui explique mon excellent taux d'informations fiables et le peu de corrections. Que la propagande occidentale en prenne de la graine... Problème... 99.999 % de ses articles commenceraient par "ceci est une rumeur devant être confirmée"...
De plus, je cite systématiquement la source. Ainsi, tout est traçable et vérifiable, l'argumentation peut être reconstruite.

Distinguer les informations et les opinions... 99.999 % des articles de la propagande occidentale publient des opinions en les faisant passer pour des informations. On peut faire la démonstration avec un article pris au hasard, même avec un article le plus anodin. Toute l'information et rien que l'information, la propagande occidentale ne connaît pas ce concept.

Ensuite, il y a l'accusation de publications de faux... Il n'y a rien à répondre à cela, le propagandiste se décrédibilise tout seul. Le propagandiste occidental se base sur des déclarations et sur sa propre opinion que ces déclarations seraient fiables. @donbassinsider se base sur d'autres déclarations et utilise le conditionnel pour attirer l'attention sur un doute possible.
Il n'y a donc pas de faux.

Autre "faux" : la publication du discours intégral de Vladimir Poutine.
Où est le faux ? C'est un verbatim, c'est l'information la plus vraie que l'on peut produire ! Il n'y a pas de faux, et c'est ce que le propagandiste reproche cette fois à @donbassinsider en lui demandant d'apporter des opinions et commentaires à chaque phrase de VVP.
C'est la cerise sur le gâteau. Et c'est précisément le principal reproche qu'on peut faire à la propagande occidentale : faire passer ses opinions biaisées pour des informations.

Quant à l'affaire de Protasevich, le propagandiste n'est pas content car il refuse certains faits et leur horodatage et veut imposer des déclarations fantaisistes en contradiction avec les faits. Eh bien, c'est le meilleur pour la fin !

Pour conclure : on voit que nous ne sommes pas comparables, nous ne menons pas le même travail. La propagande occidentale fait de la propagande, les journalistes font un travail scientifique, tout simplement. Chacun son domaine d'activité.
Quant à moi, je ne suis pas journaliste, je me contente, par passion et sur mon temps libre, de partager mon analyse, mon déchiffrement, mon interprétation et mes démonstrations sur un tas de sujets qui m'intéressent, pour permettre à d'autres de les connaître, de se les approprier, de les améliorer.
Une vilaine remarque dans un échange entre commentateurs, dans la chaîne Zz :
« Les images sont dérangeantes, et on ne sait pas toujours quoi en faire, car le voyeurisme n'est jamais loin [...] »

➡️ Nous sommes en absolu désaccord. Faire l'autruche et se réfugier derrière l'autocensure du prétendu "voyeurisme" est faire le jeu de l'ennemi et du censeur.
L'autocensure et son autojustification, c'est aussi la démonstration parfaite que l'enseignement mondialiste (en l'occurrence) a parfaitement fonctionné.
Ne pas regarder le monde réel, c'est vivre dans le virtuel, le faux, et c'est finir par se réfugier dans le métavers, rassurant, c'est se livrer dans les bras du manipulateur.
Où placer le curseur de la censure ? C'est, au pire, une question personnelle, qui est par ailleurs un aveu de plusieurs faiblesses. Vouloir l'imposer à autrui, c'est être un bolchevique. Inutile de vous rappeler ce que je pense du bolchevisme.

La vilaine remarque m'a rendu bien triste 😢, car elle démontre que des lecteurs n'ont pas encore compris l'ouvrage Le viol des Foules par la Propagande Politique, de Serge Tchakhotine.
Il faut vraiment mettre la priorité sur la poursuite de la lecture publique de cet ouvrage, l'expliquer, le ré-expliquer, le commenter, citer des exemples concrets etc, jusqu'à ce que ce genre d'horribles remarques ne soient même plus formulées dans l'esprit des 8 milliards d'Humains ! Pourvu que je n'en cauchemarde pas cette nuit 😭

Au lieu de cela, les journalistes russes (d'origine russe sur de nombreuses générations 😉) sont unanimes pour développer une réponse différente de la réponse produite par la mentalité occidentale.
Une réponse qui obtient toute ma sympathie 💪🇷🇺💪
Concernant la vente de gaz en roubles aux pays hostiles
Par @nechaev_017 (extrait)

« L'Europe traverse actuellement une période pour accepter l'inévitable. Et cet inévitable, apparemment, arrivera le 31 mars, quand Moscou présentera un document définissant la procédure de passage au rouble lors de la vente de gaz.

Le développement des événements sera possiblement le suivant. Les entreprises européennes recevront de Moscou des projets d'avenants aux contrats existants. Elles auront le temps d'examiner les documents et de prendre des décisions. Celles qui ne les accepteront pas se retrouveront automatiquement sans approvisionnement direct en gaz depuis la Russie, avec toutes les conséquences économiques et politiques qui en découleront.
Des compromis seront également possibles. Par exemple, plusieurs pays de l'UE accepteront de passer au rouble et d'augmenter leurs achats de gaz de manière à revendre le surplus à leurs voisins à un prix plus élevé.
De plus, des achats de gaz au comptant sur les bourses sont possibles.
Toutefois, même ces compromis ne permettront pas à l'UE de se préparer sereinement pour l'hiver prochain. »
https://t.me/nechaev_017/42
Exact, les oligarques de l'UE, qui travaillent pour les oligarques US, vont peut-être simplement en profiter pour faire porter la responsabilité des ruptures de contrat sur Moscou. Ruptures dont l'oligarchie occidentale rêve depuis plusieurs années.
N'oubliez pas que l'oligarchie occidentale cherche à se débarrasser du gaz depuis plusieurs années, ce n'est pas nouveau. C'est ce que j'appelle "l'obsolescence programmée de l'énergie à hydrocarbure".
Entre temps, les USA cherchent à vendre leur GNL, plus cher, mais ce n'est que transitoire, pour faire les poches des Européens.
Cf. https://t.me/actualiteFR/16140
Quelques rappels basés sur un article de @zahvatmira

L'élite américaine et européenne considère que la Russie fonctionne encore de la même manière que l'occident, autour d'oligarques-gangsters qui ont soigneusement détruit ce qui restait de l'URSS dans les années 1990, suivant le modèle encore en vigueur dans l'Etat ukrainien post-1991. Les occidentaux avaient une confiance totale dans le fait qu'en ennuyant les représentants des grandes entreprises russes avec des sanctions, ceux-ci feraient pression sur Poutine (voire fomenteraient un coup d'Etat) pour que le gouvernement russe se plie aux exigences des oligarques occidentaux. Cette politique est tenue depuis de nombreuses années sans produire de résultats, et cette même idée est aujourd'hui poursuivie à l'extrême pour tenter d'interrompre l'opération en Ukraine, contraindre Moscou à admettre sa défaite et obtenir des élites politiques russes qu'elles se repentent.

On peut observer que le raisonnement ne fonctionne pas bien : l'Etat russe n'est plus celui des années 1990, il ne fonctionne plus comme ses concurrents occidentaux.

L'effet s'est avéré inverse et est parfaitement démontré dans le départ d'Anatoly Chubais, le dernier titan de l'élite financière et économique russe qui était capable d'influencer la politique de Moscou. La politique des sanctions occidentales conduit à l'achèvement du démembrement de l'oligarchie dans la Russie moderne, qui est le grand projet de VV Poutine depuis 22 ans.

En provoquant l'exode massif hors de Russie de ceux qui ne sont pas d'accord avec la politique russe, les États-Unis et leurs alliés ne font que renforcer l'État russe et renforcer la consolidation de la société. Et ce, malgré les erreurs d'appréciation de l'élite russe, qui a commis l'erreur de stocker de l'or et des devises dans les banques européennes.
Quelques rappels inspirés de : https://t.me/zahvatmira/1665
Actualités mondiales & françaises
On me fait très justement remarquer, en commentaires du message précédent, que le blindage supplémentaire protégeant le toit des tourelles de T-72 Russes contre les munitions tel le Javelin (et autres) serait surtout utile aux T-72 et T-64 des défenseurs du…
Voici une réponse à une question technique à propos du rôle des grilles servant de blindage supplémentaire aux munitions.

En faisant entrer en action le détonateur à une distance éloignée du blindage principal, le jet brûlant de la tête HEAT perd en efficacité, de la même manière qu’un jet de “Karcher” (jet d’eau à haute pression)* : plus la distance augmente, moins la pression est élevée, moins la température est élevée et surtout, moins le rayon du jet est concentré (un angle de dispersion est créé en sortie de la tête), ce qui répartit le jet sur une plus grande surface de blindage, dissipant mieux la chaleur.

Voilà, en gros, l’intérêt des grilles placées à plusieurs dizaines de centimètres du blindage principal. D’autres astuces existent et sont combinées (blindage réactif ERA : explosif qui saute lorsqu’il est atteint par un jet brûlant, perturbant celui-ci ; matières absorbant la chaleur, blindages en tuiles ou en nids d’abeille permettant de dévier le jet, mais aussi de dévier, voire de briser, les flèches/obus APCR etc).
Les grilles permettent aussi de faire sauter les munitions HE plus loin du blindage, mais ce n’est pas l’intérêt principal. Quant aux obus AP ou APCR, les grilles n’ont que peu d’utilité sur eux.
La SAA en Syrie, s’en sert parfois pour placer des sacs de sable, pierres, boîtes ERA etc, entre les grilles et le blindage, augmentant encore l'efficacité du blindage…

Notez que le principe du blindage espacé était déjà utilisé lors de la Seconde Guerre Mondiale, sous la forme de plaques.

*ERRATUM : l'image du Karcher est une image : pression, vitesse et température ne doivent pas être confondues et dépendent de formules physiques qui ne permettent pas mes approximations imagées 👍
Merci à Mick pour sa correction.
Moscou annonce réduire son dispositif autour de Kiev et Tchernigov.

Les propos n’engagent à rien, comme l’a montré plusieurs fois le conflit Syrien, où les moyens militaires russes ont augmenté quelques semaines après l’annonce de “la fin de la guerre en Syrie”.

Quoi qu’il en soit, comme je l'ai expliqué dès J0 à J+3, les forces russes à Kiev et Tchernigov (et Sumy, Kharkov, Kherson, Nikolaev), n’ont jusqu'ici aucune utilité autre qu’y fixer des troupes kiéviennes qui ne peuvent ainsi renforcer le front principal : celui de LDNR. Le GQG russe l'a confirmé le 25 mars.

Plutôt que d’avoir 40-60 mille hommes inutiles autour de Kiev, effectif largement surdimensionné par rapport au peu de combats qui s’y déroulent, il serait plus judicieux, depuis plusieurs semaines, de les redéployer dans le Donbass pour accélérer le processus de libération des LDNR, voire même en réalisant un chaudron en coupant le pays en deux, via la saisie de Pavlograd depuis le nord et le sud, ce que je suggère depuis le premier jour. (Toutefois, vu que l’opération russe est limitée, l’hypothèse du gigantesque chaudron que je suggère me paraît peu probable, mais ayons l'espoir d'une bonne surprise.)

La déclaration précédente est prise, tant chez les occidentalo-kiéviens, que chez beaucoup de Russes, comme une défaite et une faiblesse de Moscou.

Il faut dire deux choses : beaucoup n’ont toujours pas compris la stratégie (que j'ai évoquée depuis J0 - J+3 en la précisant en bonne et due forme le 20 mars et encore le 25 mars) et croient la propagande occidentale affirmant que “l’armée rouge va marcher jusqu’à Lvov, Berlin et Lisbonne” ; de plus l’armée russe aime, au travers de ses communications, se faire passer pour faible, victime etc.

La réduction du dispositif autour de Kiev aurait dû commencer il y a plusieurs semaines, et rester médiatiquement discrète, en parallèle à une augmentation du dispositif sur Kharkov.
https://telegra.ph/Ukraine-bilan-interm%C3%A9diaire-militaire-20-mars-2022-03-20
Rybar évoque la communication de l'armée russe, à propos des nouvelles priorités de l'armée en Ukraine (réduction du dispositif sur Kiev/Tchernigov) :
"Nous ne pouvons même pas imaginer à quel point le patriotisme chauvin ukrainien va maintenant éclater et combien d'erreurs les Ukrainiens feront, tant sur le champ de bataille que dans l'arène politique, en croyant en eux-mêmes et en goûtant le goût d'une fausse victoire.
Ils ont simplement, maintenant, une grande chance de montrer leur vrai visage au monde entier. Et il existe une opinion bien fondée selon laquelle le "chien méchant" ukrainien fera exactement ce qu'on attend de lui. Et ainsi, il donnera une bonne raison de plus pour se voir administrer une deuxième piqûre contre la rage."
https://t.me/rybar/30021

"Au fait... La propagande occidentale parle de l'accumulation de matériels russes près de la frontière ukrainienne, un groupe dont la taille serait plus importante encore qu'à la veille du 24 février... 😊
Peut-être ne s'agit-il que d'une rotation ? Ou pas.
A-t-il été prévu une nouvelle lettre pour ce nouveau groupe ?
Eh bien, disons que vous pourriez prendre la lettre R. Rotation, Reconquista, Russie."
https://t.me/rybar/30022 (traduction approximative)

😂 (Laissons l'ennemi croire en sa victoire.)
Colonel Cassad commente l'évolution du conflit en Ukraine :

"Les négociations peuvent se poursuivre jusqu’à l'acceptation de toutes les exigences précédemment avancées (Crimée, LDNR, démilitarisation, dénazification, neutralité, fin des discriminations envers les Russes et langue russe).

S'il est nécessaire d’augmenter les efforts pour atteindre les objectifs fixés par des moyens militaires, cela doit être fait, car la Russie n'a utilisé, franchement, qu'une petite partie de ses moyens militaires, en menant une opération militaire très limitée contre un ennemi qui a déjà dépassé le stade de la mobilisation générale.

Les négociations peuvent se poursuivre tant qu'elles n'interfèrent pas avec le développement prévu des opérations et l’accomplissement des tâches assignées. L’opération ne peut être arrêtée qu'à la conclusion d'un accord sur l'acceptation des exigences de la Russie ou dans le cadre ponctuel de tâches humanitaires locales destinées à épargner la population civile.

Si l'on ne parvient pas à atteindre au moins une partie des objectifs fixés, il est fort probable que la poursuite de la guerre sera simplement repoussée à moyen ou à long terme, celle-ci étant inéluctable. Il est également certain que des concessions sur les principaux objectifs de l'opération auront des conséquences négatives en politique intérieure russe.

La position lors des négociations ne doit pas être assouplie, mais durcie.

La guerre froide avec les États-Unis et l'OTAN ne s'arrêtera pas, peu importe la durée du conflit en Ukraine. En laissant l'Ukraine sous le contrôle du régime fantoche américain, on ne peut pas dire que la menace pour la Russie a été éliminée.

Le refus des États-Unis, qui dirigent en réalité l’Ukraine, de conclure la paix aux conditions de Moscou, devrait conduire à la mise en place d’une administration pro-russe dans les territoires contrôlés et à leur annexion à la Russie ou à quelque chose dans ce genre."
https://t.me/boris_rozhin/37655
Les observateurs russes constatent simplement une nouvelle phase des opérations en Ukraine : les troupes russes les plus à l’ouest où les combats sont quasiment inexistants, ne justifiant pas autant d’effectifs, vont voir leurs effectifs être réduits et vont passer sur la défensive, et l’effort principal va basculer sur le front de l’Est. Conformément au plan d’origine (le plan que j’ai nommé B il y a 10 jours, rien de nouveau).

En fait, ce qui a été annoncé aujourd'hui suit exactement une des logiques que j'ai écrites depuis J+2, et qui se renforce, et que j'ai nommé "plan B" dans mon article du 20 mars et ses annexes.

Le plan B, déroulé simultanément au plan A, se poursuit exactement selon ce qui était prévu (relire mon article).

Je rappelle les trois questions qui m'intéressent depuis un moment :
« 1/ Si un chaudron est prévu pour Kramatorsk ou s'il s'agira simplement de repousser l'ennemi plus loin,

2/ Si les opérations se poursuivront dans le reste de l'Ukraine après la reddition de Kramatorsk (et si elles seront limitées aux régions pro-russes) ou si les troupes russes seront retirées du territoire (et si des territoires tampons seront conservés ou déclarés neutres),

3/ En quoi consiste le volet politique ("dénazification", pro-russification).

Et les dates de ces différentes étapes. »

Le point 2 répond à la plupart des commentaires qui inondent inutilement Internet aujourd'hui, il montre que l'opération suit paisiblement la logique de celui qui l'a conçue, dont quelques détails restent encore inconnus.

Tout plan prévoit des alternatives après des étapes et des événements. Les alternatives qui sont écartées ne seront jamais connues, donc jamais on ne pourra affirmer connaître l'ensemble des "grandes intentions" écrites dans la stratégie, des "grandes lignes" qui constituent le "plan de l'intention générale" (un bon plan n'est constitué que de grandes lignes de plus en plus générales au fur et à mesure que l'on s'écarte du temps présent, pour laisser la souplesse nécessaire afin de répondre aux imprévus : trop de détails coinceraient une armée au combat—selon von Moltke "aucun plan ne résiste au premier contact avec l'ennemi"—, j'y reviendrai dans un grand article à propos d'un simulateur de stratégie/tactique militaire).

Trop de commentateurs devraient rester à la place d'observateurs et ne pas partager leur opinion, car ils maîtrisent mal les concepts militaires, sont mal informés et ne prennent pas suffisamment le temps de la réflexion.

Pour conclure et pour résumer, il n'y a rien à écrire de nouveau dans mon bilan intermédiaire, on n'a rien appris de plus aujourd'hui, il n'y a rien de significatif à retenir.
Puisque les pays hostiles à la Russie sont "réceptifs" à l'idée du paiement du gaz en roubles, le chef de la chambre basse russe suggère d'étendre le principe à d'autres exportations essentielles, telles que pétrole, divers métaux, bois, engrais et blé.
Bien sûr, la liste peut être complétée.

Tout le monde sait qu'en Occident, cela va provoquer une crise colossale due à la rupture des chaînes d'approvisionnement, car il n'y a rien pour compenser.

Pas plus tard qu'hier, il a été signalé qu'en cas de fermeture de robinet du gaz russe, des industries entières se révolteraient en Allemagne, ce dont le grand capital allemand met déjà en garde le régime allemand.
https://t.me/boris_rozhin/37870

➡️ Puisque les oligarques occidentaux semblent réceptifs à l'idée de payer en roubles, eh bien il est logique que la Russie appuie là où ça fait réagir. Plus les occidentaux se déclareront réceptifs aux stimulus, plus il y en aura, jusqu'à ce que quelque chose se passe.
Les oligarques mondialistes sont prêts à aller jusqu'au dernier européen dans leur lutte pour les richesses européennes, Russie y compris. Et les populations européennes, surtout de l'ouest, y sont à peu près consentantes, étant devenues des fanatiques mondialistes, grâce à la propagande massive qu'elles subissent depuis des décennies.
Si cela vous paraît inconcevable, remarquez que beaucoup se demandaient jusqu'à peu comment le peuple allemand, dans les années 1930 et 1940, avait pu être à ce point fanatique. Eh bien, nous avons le même phénomène à notre époque.