Louis XVI, Louis Auguste de France, surnommé Louis le Dernier ou Louis Capet par les Révolutionnaires, naît le 23 août 1754 à Versailles est sacré le 11 juin 1775 et guillotiné pour « trahison » le 21 janvier 1793.

Louis XVI est le fils du dauphin Louis de France et de Marie-Josèphe de Saxe. Devenu dauphin à la mort de son père, marié à Marie-Antoinette d'Autriche, il monte sur le trône à dix-neuf ans quand il succède à son grand-père Louis XV en 1774. Il est le frère aîné des futurs rois Louis XVIII et Charles X.

Le règne de Louis XVI reste marqué par l’avènement de la Révolution française. À partir des années 1770, la Cour vit ses dernières années à Versailles.

Son gouverneur, le duc de La Vauguyon, lui donne une éducation très complète mais il ne le prépare pas de façon concrète à l’exercice du pouvoir, d’autant qu’il n’est que le troisième garçon de la famille royale et ne devient l’héritier du trône qu’à la mort de ses deux frères ainés.

Louis XVI étudie l’histoire, la géographie, les sciences, le droit, le latin, le grec ainsi que les langues vivantes. Sa pensée politique est influencée par Fénelon et la philosophie des Lumières, mettant en évidence que la nation est distincte du roi, idée opposée à la conception traditionnelle de la monarchie française.

Louis XVI développe son goût pour les sciences appliquées et les curiosités techniques ou mécaniques dans les cabinets et laboratoires aménagés près de ses appartements. Il dispose d’ateliers de physique, de mécanique, de chimie, de menuiserie, d’horlogerie, de serrurerie, ainsi que d’une forge et d’une galerie d’électricité. Il porte un grand intérêt à la marine et à la préparation des expéditions de découvertes de nouvelles terres. Il choisit, dans les années 1780, le navigateur Jean-François de La Pérouse pour effectuer un tour du monde. En 1783, le Roi assiste à Versailles aux premières expériences aéronautiques : le 14 septembre, Étienne de Montgolfier lance au-dessus du Château un ballon gonflé d’hydrogène dont la nacelle contient des animaux. Le 21 novembre, Pilâtre de Rozier s’élance de Versailles et accomplit son premier voyage aérien qui dure 25 minutes.

Il a également créé le corps des pompiers et fondé l’École des Mines.

Il a financé sur ses fonds propres la création du premier véhicule automobile routier, propulsé par un moteur à vapeur, le fardier de Cugnot, destiné à équiper l'armée, dont le projet avait été initié sous le règne de son prédécesseur, Louis XV.

Il donna aussi aux femmes mariées le droit de toucher elles-mêmes leurs pensions sans l’autorisation de leur mari ou tuteur.

Héritant d'un royaume au bord de la banqueroute, il lança plusieurs réformes financières, notamment portés par les ministres Turgot, Calonne et Necker, comme le projet d'un impôt direct égalitaire, mais qui échouérent toutes face au blocage des parlements, du clergé, de la noblesse et de la cour. Il fit évoluer le droit des personnes (abolition de la torture, du servage, etc.) et remporta une grande victoire militaire face à l'Angleterre, à travers son soutien actif aux indépendantistes américains. Mais l'intervention française en Amérique acheva de ruiner le royaume.

En 1789, pour résoudre une grave crise financière, il convoqua au Château les états généraux. La même année, sous la pression du peuple et suite à une machination ourdie par son cousin, le Duc d'Orléans, franc-maçon connu sous le sobriquet de Philippe-Égalité, il quitta Versailles avec Marie-Antoinette, pour le château parisien des Tuileries.

Renversé par les émeutes du 10 août 1792, il fut destitué puis jugé et condamné à mort par les députés, sous la pression des extrémistes de la commune de Paris.

Il mourut avec un grand courage le 21 janvier 1793, en pardonnant aux Français ce crime et en demandant à Dieu que son sang ne retombe pas sur la France mais serve à son salut.

👉 https://youtu.be/298cdANN2Q8

Louis XVI, Louis Auguste de France, nicknamed Louis the Last or Louis Capet by the Revolutionaries, was born on 23 August 1754 in Versailles, crowned on 11 June 1775 and guillotined for "treason" on 21 January 1793.

Louis XVI was the son of the Dauphin Louis of France and Marie-Josèphe of Saxony. He became dauphin on the death of his father, married to Marie-Antoinette of Austria, and came to the throne at the age of nineteen when he succeeded his grandfather Louis XV in 1774. He was the elder brother of the future kings Louis XVIII and Charles X.

The reign of Louis XVI was marked by the advent of the French Revolution. From the 1770s onwards, the Court lived its last years in Versailles.

His governor, the Duc de La Vauguyon, gave him a very complete education but did not prepare him in any concrete way for the exercise of power, especially as he was only the third son of the royal family and only became heir to the throne on the death of his two older brothers.

Louis XVI studied history, geography, science, law, Latin, Greek and modern languages. His political thinking was influenced by Fénelon and the philosophy of the Enlightenment, emphasising that the nation is distinct from the king, an idea opposed to the traditional conception of the French monarchy.

Louis XVI developed his taste for applied sciences and technical or mechanical curiosities in the cabinets and laboratories set up near his flats. He had workshops for physics, mechanics, chemistry, carpentry, clock-making, locksmithing, as well as a forge and an electricity gallery. He took a great interest in the navy and in the preparation of expeditions to discover new lands. In the 1780s, he chose the navigator Jean-François de La Pérouse to sail around the world. In 1783, the King witnessed the first aeronautical experiments in Versailles: on 14 September, Étienne de Montgolfier launched a hydrogen-filled balloon with animals in the basket over the Château. On 21 November, Pilâtre de Rozier took off from Versailles and made his first aerial journey, which lasted 25 minutes.

He also created the fire brigade and founded the "Ecole des Mines".

He financed from his own funds the creation of the first road motor vehicle, propelled by a steam engine, the "Fardier de Cugnot", intended to equip the army.

He also gave married women the right to receive their own pensions without the permission of their husbands or guardians.

Inheriting a kingdom on the verge of bankruptcy, he launches several financial reforms, notably carried by the ministers Turgot, Calonne and Necker, such as the project of a direct egalitarian tax, but which all fail in the face of the blocking of the parliaments, the clergy, the nobility and the court. He improved personal law (abolition of torture, serfdom, etc.) and won a major military victory over England through his active support for the American independence movement. But the French intervention in America ruined the kingdom.

In 1789, to resolve a serious financial crisis, he convened the Estates General at the Château. That same year, under pressure from the people and following a plot hatched by his cousin, the Duke of Orleans, a Freemason known by the nickname Philippe-Égalité, he left Versailles with Marie-Antoinette for the Tuileries castle in Paris.

Overthrown by the riots of 10 August 1792, he was deposed, then tried and sentenced to death by the deputies, under pressure from the extremists of the Paris commune.

He died with great courage on 21 January 1793, forgiving the French for this crime and asking God that his blood would not fall back on France but would be given for her salvation.

👉 https://youtu.be/qc0y44YXcyY

Чехите от “Националисти” отбелязаха 5 години от създаването на движението с конференция и концерт

С конференция, в която взеха участие патриотични движения от няколко европейски държави и с концертна вечер, чехите от “Националисти” (Nacionalisté) отбелязаха петата годишнина от създаването на своята организация. Формацията е сред учредителите на Съюз Крепост Европа и за събитието изпратиха делегати повечето организации от обединението. Разбира се и Български Национален Съюз бе представен.

Цялата статия: https://bit.ly/3P78Njj

🔥🇨🇿🇧🇬 Les nationalistes tchèques célèbrent les 5 ans du mouvement avec une conférence et un concert
Les nationalistes tchèques ont célébré le cinquième anniversaire de leur mouvement en organisant une conférence à laquelle ont participé des mouvements patriotiques de plusieurs pays européens, ainsi qu'une soirée de concert. La formation a été l'une des fondatrices de l'Union Forteresse Europe et la plupart des organisations qui en sont membres ont envoyé des délégués à l'événement. Bien entendu, l'Union nationale bulgare était également représentée.

🔥🇨🇿🇧🇬 Czech nationalists celebrate movement's 5th anniversary with conference and concert
Czech Nationalists celebrated the fifth anniversary of their movement with a conference attended by patriotic movements from several European countries, as well as an evening concert. The group was one of the founders of the Fortress Europe Union, and most of its member organisations sent delegates to the event. Of course, the Bulgarian National Union was also represented.

Article complet / Full article: https://bgns.net/%D1%87%D0%B5%D1%85%D0%B8%D1%8F-2023/

🇭🇺🤝🇨🇿

🎂 Augusztus 12-én nem csak mi, cseh bajtársaink is fennállásuk 5. évfordulóját ünnepelték.

⚔️ 🤝 N
A rendezvénytorlódás okán sajnos nem tudtunk nagy létszámú delegációt küldeni erre a jeles eseményre, de egy tagjelölt bajtársunk képviselte szervezetünket.

Sok sikert kívánunk a Nacionalisté mozgalomnak további küzdelmeikhez. Vált vállnak vetve megyünk tovább a közös úton!

#LégióHungária #LH #Nacionalisté #EurópaErődSzövetség #FortressEuropeAlliance

🇭🇺🤝🇨🇿 🎂 Le 12 août, non seulement nous, mais aussi nos camarades tchèques ont célébré le 5e anniversaire de leur existence.
⚔️ Malheureusement, en raison de notre agenda, nous n'avons pas été en mesure d'envoyer une grande délégation à cet événement capital, mais l'un de nos compagnons d'armes a représenté notre organisation.
❗Nous souhaitons au mouvement #Nacionalisté bonne chance dans ses luttes futures. D'une épaule à l'autre, nous poursuivrons notre chemin commun !

➡️ https://t.me/legiohungaria

🇭🇺🤝🇨🇿 🎂 On 12 August, not only we but also our Czech comrades celebrated the 5th anniversary of their existence.
⚔️ Unfortunately, due to our agenda, we were unable to send a large delegation to this momentous event, but one of our comrades-in-arms represented our organisation.
❗We wish the #Nacionalisté movement good luck in its future struggles. From shoulder to shoulder, we will continue our common path!

#LégioHungária
#LH
#Nacionalisté #AllianceForteresseEurope #FortressEuropeAlliance

🇮🇹 La charge d'Isbuscensky (parfois aussi appelée Isbuschensky) est un épisode de la campagne menée par le corps expéditionnaire italien en Russie soviétique, sur le front oriental de la Seconde Guerre mondiale, survenu le matin du 24 août 1942, impliquant le régiment italien de cavalerie "Savoia" et un détachement de la Légion de chemises noires "Tagliamento".

Elle reste dans les mémoires comme la dernière charge de cavalerie menée par des unités de l'armée royale italienne contre des troupes régulières (bien que la dernière charge menée par des unités de cavalerie italiennes ait eu lieu le soir du 17 octobre 1942 à Poloj, en Croatie, par le régiment "Cavalleggeri di Alessandria" contre un groupe de partisans yougoslaves) en Russie.

La charge a été nommée d'après le petit village (chutor) d'Izbušenskij (хутор Избушенский en cyrillique), situé dans le district de Serafimovičskij à un coude du Don, bien que le petit village n'ait pas réellement été touché par les combats.

La charge a définitivement brisé la résistance soviétique, les troupes de l'armée rouge, pourtant bien plus nombreuses que les assaillants, s'étant enfuies en désordre.

Vers 9 h 30, les combats étaient pratiquement terminés. Les pertes italiennes furent limitées, d'un point de vue militaire : 32 cavaliers morts (dont 3 officiers) et 52 blessés (dont 5 officiers), une centaine de chevaux hors de combat. Les Soviétiques ont laissé 150 morts et environ 600 prisonniers sur le terrain, ainsi qu'une quantité considérable d'armes (4 canons, 10 mortiers et une cinquantaine de mitrailleuses et d'armes automatiques).

Cette action, aussi courageuse qu'audacieuse, avait contribué à alléger la pression de l'offensive russe sur le front du Don et avait permis de réorganiser les positions italiennes ; les troupes soviétiques, en revanche, restèrent en mesure de consolider les têtes de pont conquises de l'autre côté du Don.

👉 https://youtu.be/WVm6sGN48wM

🇮🇹 La carica di Isbuscenskij (talvolta citato anche come Isbuschenskij) è un episodio bellico avvenuto durante la campagna italiana di Russia sul fronte orientale della seconda guerra mondiale, verificatosi la mattina del 24 agosto 1942, che vide protagonista il reggimento italiano Savoia Cavalleria.

Viene ricordata come l'ultima carica di cavalleria condotta da unità del Regio Esercito italiano contro reparti di truppe regolari (sebbene l'ultima carica in assoluto compiuta da reparti di cavalleria italiani ebbe luogo la sera del 17 ottobre 1942 a Poloj, in Croazia, da parte del Reggimento "Cavalleggeri di Alessandria" contro un gruppo di partigiani iugoslavi) in Russia.

La carica prende il nome dalla piccola località (chutor) di Izbušenskij (хутор Избушенский in cirillico), situata nel distretto di Serafimovičskij presso un'ansa del fiume Don, anche se in realtà il piccolo villaggio non venne coinvolto negli scontri.

La carica spezzò definitivamente la resistenza dei sovietici, che si ritirarono in disordine, ma le perdite tra gli italiani furono di un certo rilievo (lo stesso capitano Marchio venne gravemente ferito e, nonostante ciò, guidato da forte spirito patriottico e valorosa audacia fece in modo di ottenere dagli ufficiali medici intervenuti in suo aiuto il maggior dosaggio di morfina possibile pur di affrontare nuovamente il nemico.)

Verso le 9:30 il combattimento aveva praticamente termine. Le perdite degli italiani furono contenute, da un punto di vista militare: 32 cavalieri morti (dei quali 3 ufficiali) e 52 feriti (dei quali 5 ufficiali), un centinaio di cavalli fuori combattimento. I sovietici lasciano sul campo 150 morti e circa 600 prigionieri, oltre ad una cospicua mole di armi (4 cannoncini, 10 mortai e una cinquantina tra mitragliatrici ed armi automatiche). L'azione, coraggiosa quanto audace, aveva contribuito all'allentamento della pressione dell'offensiva russa sul fronte del Don e aveva consentito il riordino delle posizioni italiane; le truppe sovietiche, tuttavia, furono in grado di consolidare le teste di ponte conquistate al di là del Don.

👉https://youtu.be/UxSejoJ0rsw

🇮🇹 The Charge of the "Savoia Cavalleria" at Izbushensky was a clash between the Italian cavalry Regiment "Savoia Cavalleria" (3rd) and the Soviet 812th Siberian Infantry Regiment (304th Rifle Division), that took place on August 24, 1942, near the hamlet (khutor) of Izbushensky (Избушенский), close to the junction between the Don and Khopyor rivers. Though a minor skirmish in the theatre of operation of the Eastern Front, the Izbushensky charge had great propaganda resonance in Italy and it is still remembered as one of the last significant cavalry charges in history.

On August 24 at 3:30 am, an Italian mounted patrol, sent to recon the objective, made contact with the Soviets. The Soviets, having lost the element of surprise, opened fire on the entire line. With the camp under fire, Alessandro had no choice but to order, as a last resort, a cavalry charge with drawn sabers and hand grenades against entrenched infantry. While the horse drawn artillery (so called "flying batteries" or voloire in Piemontese) quickly deployed its four pieces and opened fire, the machine guns deployed at the front of the Italian camp and started firing back. Alessandro then ordered the 2nd squadron (over 100 horsemen) to attack the Soviet left flank. Under the command of Captain De Leone, the squadron began a winding maneuver through a gorge, succeeding in engaging the Soviets at the left end of the front, outflanking it and storming it longitudinally with drawn sabers and hand grenades.

Corporal Lolli, unable to draw, as his saber was stuck in its sheath, charged holding high a hand grenade; Trumpeter Carenzi, having to handle both trumpet and pistol, unintentionally shot his own horse in the head. Some horses, even though riddled by bullets, would keep galloping for hundreds of meters, squirting blood at every beat, suddenly collapsing only a while after their actual death. After having crossed just about half of the Soviet line the strength of the squadron was already reduced by half, and the commander himself was grounded.

Realizing that the 2nd squadron was taking heavy casualties, and perceiving through his binoculars that the Soviet riflemen, after the horsemen had jumped over their holes, would get up and shoot at their backs, Colonel Bettoni ordered the 4th squadron to dismount and launch a frontal attack. This would allow the 2nd squadron to regroup behind Soviet lines and perform a return charge. The 4th squadron was led by Captain Silvano Abbà, who was killed while leading his men. He was posthumously awarded the Gold Medal of Military Valour. Once the 2nd squadron was back, its commander urged a new attack. This was performed by 3rd squadron, led by the impatient Captain Marchio, who rushed frontally at the Soviets without taking the detour through the gorge at the side of the battlefield. Major Modignani decided on his own accord to join the 3rd squadron charge, together with the remaining dozen horsemen of the command.

All action ceased by 9:30 am, six hours after the engagement had commenced.

The charge definitively shattered the Soviet resistance, the troops of the Red Army, however much more numerous than the attackers, having fled from the battlefield in disorder, leaving many prisonniers and an important number of various weapons in their retreat.

This action, as courageous as it was daring, had helped to ease the pressure of the Russian offensive on the Don front and had made it possible to reorganize the Italian positions; Soviet troops, on the other hand, were able to consolidate the bridgeheads conquered on the other side of the Don.

👉  https://youtu.be/fu0knGe3vvk

🇮🇹 Ettore Muti (2 mai 1902 - 24 août 1943) était un aviateur et un homme politique fasciste italien. Il fut secrétaire du Parti national fasciste (Partito Nazionale Fascista, ou PNF) d'octobre 1939 à peu après l'entrée de l'Italie dans la Seconde Guerre mondiale, le 10 juin 1940.

À son retour, Muti se voit attribuer le poste de secrétaire du PNF en remplacement d'Achille Starace. Il obtient ce poste grâce à l'intervention de son ami Galeazzo Ciano. Cependant, Muti n'aime pas cette fonction inactive et profite du déclenchement de la guerre pour retourner dans l'armée. En tant que lieutenant-colonel, Muti participe à l'invasion italienne de la France, aux bombardements à longue portée de Haïfa et de Bahreïn, et à la bataille d'Angleterre. Cependant, son départ précipité de son poste de secrétaire du parti lui fait perdre l'amitié de Ciano et de Mussolini.

En 1943, Muti entre au service des renseignements militaires. Le 25 juillet, jour du coup d'État pro-allié au Grand Conseil du Fascisme, Muti se trouve en Espagne, où il tente d'obtenir le radar d'un avion américain qui s'est écrasé en territoire neutre. Il rentre à Rome le 27 juillet, et reste dans sa villa privée. Dans la nuit du 23 au 24 août, un groupe de carabiniers entre dans sa résidence et le met en état d'arrestation. Ils sont tous partis à travers une forêt de pins entourant la zone, et les moments qui ont suivi sont encore mystérieux.

Les principales irrégularités mentionnées n'ont jamais été clarifiées, pas plus que l'identité des tireurs dans la forêt. Lors de la fusillade dramatique, Muti est le seul touché : sa casquette affiche deux trous, l'un à l'arrière de la tête, l'autre à l'avant. D'autres circonstances indiquent également une exécution politique, Ettore Muti étant la première victime de la violence qui a embrasé l'Italie pendant les deux années suivantes. Pietro Badoglio, le leader qui avait déposé Mussolini, définissait Muti comme "une menace" dans une lettre qu'il avait précédemment envoyée au chef de la police locale : il est probable que Muti était informé du rôle de Badoglio dans la catastrophique défaite italienne de Caporetto, un rôle que Badoglio, dans les années qui suivirent la Première Guerre mondiale, avait essayé de cacher.

🏴 Après sa mort, Muti est devenu le principal héros du régime fasciste italien (relancé dans le nord de l'Italie avec l'aide de l'Allemagne, sous le nom de République sociale italienne). Son nom a été donné à une légion de police autonome stationnée à Milan et à l'une des unités les plus redoutées des Brigades noires.

👉 https://youtu.be/Ifj-u44WXhI

🇮🇹 Ettore Muti (2 May 1902 – 24 August 1943) was an Italian aviator and Fascist politician. He was Party Secretary of the National Fascist Party (Partito Nazionale Fascista, or PNF) from October 1939 until shortly after the entry of Italy into World War II on 10 June 1940.

Upon his return, Muti was awarded the PNF Party Secretary position replacing Achille Starace. He was awarded this position based on the intervention of his friend Galeazzo Ciano. However, Muti disliked this inactive duty, and profited from the outbreak of the war to return in the military. As a Lieutenant Colonel, Muti participated during the Italian invasion of France, during the long-range bombing of Haifa and Bahrain, and during the Battle of Britain. However, his hasty departure from his Party Secretary position made him lose the friendship of both Ciano and Mussolini.

In 1943, Muti joined the military intelligence service. On 25 July, the day of the pro-Allied coup d'état in the Grand Council of Fascism, Muti was in Spain, trying to obtain the radar of a United States aircraft that had crashed on neutral territory. He returned to Rome on 27 July, and remained in his private villa. On the night of 23-24 August, a group of Carabinieri entered his residence and placed him under arrest. They all left through a pine forest surrounding the area, and the following moments are still mysterious.

The major irregularities mentioned were never clarified, nor were the identities of shooters in the forest. In the dramatic gunfight, Muti was the only one hit: his cap displayed two holes, one in the back of the head, the other in front. Other circumstances point as well towards a political execution, with Ettore Muti as the first victim in the violence that engulfed Italy for the next two years. Pietro Badoglio, the leader who had deposed Mussolini, defined Muti as "a menace" in a letter he had previously sent to the head of the local police: it is likely that Muti was informed about the role of Badoglio in the catastrophic Italian defeat of Caporetto, a role that Badoglio in the years after World War I had tried to hide.

🏴 After his death, Muti became the main hero of Italian fascist regime (revived in northern Italy with help from Germany, as the Italian Social Republic). His name was given to an autonomous Police Legion stationed in Milan and to one of the most feared Black Brigades units.

👉 https://youtu.be/SrHeTh51TtI